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Nom latin : Aquilegia vulgaris L.* famille : Renonculaceae. catégorie : éphémère vivace herbacée thermophile, à souche noirâtre et tiges poilues. port : touffe rameuse et hampe florale assez lâche, longuement pédonculée. feuillage : caduc, vert franc légèrement moiré, les feuilles basales sont pourvues d'un long pétiole, les caulinaires sont sessiles. floraison : au printemps courant mai-juin selon climat, nectarifère, visité par les abeilles et par les papillons. Fleurs hermaphrodites (3 à 5 cm x 3 cm de long) à corolle inclinée vers le bas, 5 pétales pourvues d'un éperon cornet, 5 sépales pétaloïdes lancéolés, nombreuses étamines. couleur : l'espèce type d'un bleu foncé, rarement blanc et de diverses couleurs selon les variétés d'hybrides. fruits : follicules contenant de nombreuses petites graines. hauteur : 0,60 à ± 0,90 m, Ø 45 cm pour les hybrides. plantation : à l'automne ou au printemps, compter 6 pieds au m², bien choisir son emplacement, elle n'aime pas être déplacée. Prévoir son remplacement dans environ 5 ans. multiplication : de préférence par semis à chaud au printemps (entre 18 et 22º C), ou en place à l'automne, également par division à l'automne ou au printemps. Pour le semis, il est recommandé de mettre les graines à stratifier dans du sable dès l'automne, au printemps semis espacé en le recouvrant à peine, comptez pour la levée 4 à 5 semaines, repiquer dès que les plantules ont 3 à 4 feuilles, mettre en place à l'automne, floraison à la fin du printemps suivant courant mai-juin. sol : à tendance acide ou neutre, bien drainé, humifère, riche. emplacement : soleil, mi-ombre, ombre légère, éviter les situations trop brûlantes, mais il lui faut quand même entre 4 et 6 h de soleil par jour. zone : 5-9, U-K hardiness H5, USDA zones 4a-8b, tolère aisément -20° C. origine : dans les prairies, clairières, coupes forestières et bois de feuillus de l'Europe, de l'Afrique du Nord et de l'Asie tempérée. entretien : couper les fleurs fanées pour augmenter la floraison sauf si l'on veut récupérer des graines, mais il faut savoir que cette production de graines diminue sa longévité qui avoisine les 3 ou 4 ans. maladies et parasites : sujette aux pucerons (aphids) et ses feuilles peuvent subir les assauts des larves de la mouche mineuse de l'ancolie Phytomyza aquilegiae. Comme toutes les autres espèces du genre, elle est dédaignée par les cervidés et les lapins. Les plantules peuvent être convoitées par les escargots (snails) et les limaces (slugs). NB : son nom Aquilegia lui a été donné par G. Bauhin*, en latin 'aquilegius' désigne un réceptacle, une urne, et 'aquila' désigne l'aigle, les pétales cornus évoquent les serres de l'aigle d'ou certainement le nom d'Aiglantine pour certaines d'entre elles. Ce genre comprend 70 espèces de vivaces éphèmères durée de vie selon les espèces 3/4 ou 5/6 ans, originaires des zones tepérées et en altitude en Europe, Afrique du Nord, Amérique du Nord (23 espèces), l'ex-URSS (29 espèces du Caucase, du Lac Baïkal à la Sibérie orientale jusqu'au Pacifique) et Asie centrale et tempérée (13 en Chine dont 4 endémiques + 4 sous espèces). Il existe de nombreux cultivars selon couleurs et éventuellement à feuillage panaché. Il existe de nombreux cultivars selon couleurs et éventuellement à feuillage panaché.
Propriétés et utilisations : Attention, les ancolies sont toutes, toxiques et vénéneuses, la sève âcre au contact de la peau peut provoquer des brûlures. Autrefois réputée mais prescrite avec parcimonie dans les pharmacopées traditionnelles européennes et nord-américaines pour ses propriétés narcotique, antiscorbutique, apéritive, diaphorétique (sudorifique), diurétique et vulnéraire pour traiter aussi les ictères ; une décoction de la racine était recommandée pour les affections buccales et les fleurs pour confectionner un sirop ; le feuillage lui était utilisé en usage externe, sous forme de cataplasme pour soigner boutons, furoncles, plaies et ulcères. En homéopathie, la teinture mère est prescrite pour traiter les insomnies, les tremblements nerveux et les menstruations douloureuses. Les graines séchées et mises à macérer dans de l'huile d'olive était jadis utilisée pour traiter les poux. Parmi les nombreux hybrides, citons : - Aquilegia vulgaris 'Alba' aux fleurs blanches. - Aquilegia vulgaris 'Gisela Powell' aux fleurs d'un jaune-orange. - Aquilegia vulgaris 'Nivea' floraison blanche. - Aquilegia vulgaris var. flora plena 'Black Barlow', aux fleurs doubles d'un pourpre sombre revers légèrement poilu, (photo du bas). - Aquilegia vulgaris var. flora plena 'Blue Barlow', aux fleurs doubles d'un bleu assez foncé, feuillage vert de gris, environ 75cm de haut . - Aquilegia vulgaris var. flora plena 'Christa Barlow', aux fleurs doubles pourpre marginé de blanc (photo milieu). - Aquilegia vulgaris var. stellata 'Nora Barlow', aux fleurs doubles rose-rouge marginée de blanc. - Aquilegia vulgaris var. flora plena 'White Barlow', aux fleurs doubles d'un blanc lavé de rose, étamines et marge verdâtre. - Aquilegia vulgaris 'Vervaeneana' en fait un groupe de cultivars à feuilles panachées et à fleur blanc, rose, violet. Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres espèces présentes dans l' l'Encyclopédie.
Annotations : *G.Bauhin, célèbre naturaliste, professeur de botanique Gaspard (Caspard) Bauhin (1560-1624) il la nomme initialement Aquilegia montana. On lui doit un ouvrage sur les plantes 'Podromus theatri botanici' (1620), il semble que ce fut la première fois, où les plantes étaient décrites avec le nom de l'espèce et le nom spécifique ; son frère Jean (1541-1613) fut l'un des élèves du médecin-botaniste Léonhart Fuchs (1501-1566) avant de poursuivre ses études à Montpellier sous la direction du médecin-naturaliste Guillaume Rondelet (1507-1566). Ce serait Charles Plumier qui lui aurait dédié le genre Bauhinia. *Kurita, botaniste-biologiste, généticien japonais Sirö Kurita (1936-2019), qui, en 1958, est professeur au département de biologie de l'Université de Chiba, nommé professeur émérite, en 2001. Docteur en sciences, Université métropolitaine de Tokyo de 1949 à 2011. Il y mène des recherches sur les fougères, puis, sur les amaryllidacées japonaises, qui se reproduisent sans produire de graines, en divisant les bulbes, il a publié l'histoire et les résultats sous la forme d'un livre scientifique destiné au grand public 'Higanbana Museum Magazine" Kenseisha (1998), hélas, son blog sur les Higanbana a été fermé. Membre de la Botanical Society of Japan, de l'American Botanical Society, de l'International Fern Society et d'autres. *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), auparavant Carl Linnæus, médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. En 1741, il enseigne à l'Université d'Uppsala, durant une année la médecine puis la botanique jusqu'en 1772, il est le fondateur de l'Académie des Sciences de Suède. natacha mauric © 24.05.2000 ® Jardin! L'Encyclopédie - nmauric © 24.05.2000 19/05/2011 - ® par la Société des Gens de Lettres - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou lexploitation commerciale sont expressément interdites. |
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