BODY { scrollbar-arrow-color:#445844; scrollbar-highlight-color:FBD468; scrollbar-face-color:#FDE6A9; scrollbar-3dlight-color:#F9DA84; scrollbar-shadow-color:F9CF5B; scrollbar-darkshadow-color:#FDDF8D; scrollbar-track-color:#FFE49A; }
|
|||||||||||||||||||||||
![]() Nom latin : Hemerocallis fulva (L.) L.*, après révision en 2012, synonymes retenus, Hemerocallis lilioasphodelus var. fulva L., autrefois donné comme synonyme de Hemerocallis crocea Lam.*, aujourd'hui synonyme de Hemerocallis fulva var. fulva. La flore de Chine lui reconnait 4 variétés var. angustifolia, var. auriantaca, var. fulva et var. Kwanso. famille : Xanthorrhoeaceae pour certaines flores Hemerocallidaceae, autrefois, rangée dans les Liliaceae. catégorie : vivace herbacée à courts rhizomes charnus fusiformes. port : touffe dressée légèrement évasée qui a tendance à s'affaisser au cours de la saison. feuillage : en principe caduc, vert franc, glauque avec la nervure centrale plus claire et bien marquée. Longues et étroites feuilles de + ou - 3 cm, alternes, rubanées, évasées, s'avachissant et séchant au fil de la saison. floraison : non parfumée s'ouvrant le matin, chaque fleur ne dure qu'une journée, mais l'ensemble dure environ deux semaines selon climat du printemps à l'été courant mai jusqu'en août, photo mi-juin dans le sud de la France, nectarifère visitée par les colibris et certaines espèces de papillons. Longue tige florale cylindrique ramifiée, nettement au-dessus du feuillage, et pourvue de petites bractées foliaires, de 1 à 6 fleurs tubulaires en trompette incurvée de 10 à 15 cm, à 3 larges sépales plus courts, imbriqués avec 3 larges pétales à marge irrégulière ondulée, longues étamines dressées et saillantes. Boutons floraux fusiformes striés couleur : fauve, orange-melon veiné de roux, gorge plus claire, tirant sur le jaune, des étamines bicolores jaune et orange, aux anthères d'un noir violacé pour l'espèce type. fruits : des capsules ellipsoïdes à valves déhiscentes de 2,5 x 1,5 cm, contenant sur 2 rangées des graines ovales, noires, brillantes et toxiques. hauteur : 0.50 à 1.50 m en fleurs pour au moins 0.30 à 0.50 m de large. plantation : à l'automne ou au tout début du printemps, selon climat, en espaçant les pieds d'au moins 30 cm, en enterrant, le collet, à 3 à 4 cm de la surface du sol. Compter 3 au m². multiplication : par semis sous châssis froid en octobre ou courant mars, ce semis s'effectue lorsque apparait la pointe blanche de la racine pivot, après avoir fait tremper les graines dans une eau tiède durant entre 3 et 5 jours certains passionnés conseillent d'y rajouter 1 cuillère à soupe d'eau oxygénée par litre et maintenir le tout à 20°C. Protéger les semis avec une fine couche de vermiculite pour prévenir les attaques des voraces larves translucides à tête noire de la mouche du terreau (sciaride), ainsi qu'en installant, des plaquettes jaunes engluées. Elles ne fleuriront que la troisième année après la plantation. Mises directement en terre sous un paillis humide, elles lèveront en 1 mois. Plus rapide par division à l'automne ou au printemps, il est recommandé de ne diviser les touffes en plusieurs éclats de 2 à 3 pousses, à effectuer tous les 3 ou 4 ans, réduire le feuillage et les racines. sol : humide, riche, acide ou neutre ou alcalin, ph 5.5 et 6.5, surtout bien drainé en hiver. emplacement : soleil, mi-ombre avec au moins 6 h de soleil par jour pour assurer une floraison, attention les tiges florales ont tendance à se diriger et s'incliner dans l'axe du soleil, à l'abri des vents violents qui ont tendance à plier et casser les feuilles. zone : 4a-10a, U-K hardiness H6, USDA zones 3a-9b. Tolère aisément - 15°C, avec une bonne résistance à la pollution atmosphérique, une fois installée tolère bien la sécheresse. origine : prairies humides, fourrés et forêts d'Asie tempérée jusqu'à 2 500 m en Russie, Inde, dans la région autonome du Tibet (Xizang) et en Chine, dans les provinces de l'Anhui, Fujian, Guangdong, Guangxi, Guizhou, Hebei, Henan, Hubei, Hunan, Jiangsu, Jiangxi, Shaanxi, Shandong, Shanxi, Séchouan, Yunnan, Zhejiang, Taïwan, Corée et Japon, introduite et naturalisée en Europe. Consulter la carte de Chine. entretien : en l'absence de précipitations, arroser durant la période estivale. Au fur et à mesure, il est conseillé de couper les fleurs fanées et les hampes défleuries pour limiter la production de graines et favoriser ainsi la floraison. Rabattre à la fin de l'automne et pailler. Chaque année à la fin de l'hiver, début du printemps prévoir l'apport d'une fumure organique et juste avant l'été, mettre un bon paillis pour maintenir le sol humide et limiter les mauvaises herbes. maladies et ravageurs : jeunes pousses et feuilles sont convoitées par les limaces (slugs) et les escargots (snails), les boutons floraux peuvent subir les assauts des pucerons. En Amérique du Nord, les hémérocalles comptent parmi les espèces vivaces les plus vendues, mais depuis 2000, dans le sud des États-Unis a été signalé la présence vers la fin de l'été et le début de l'automne de la rouille de l'hémérocalle, un champignon d'origine asiatique Puccinia hemerocallidis qui infecte feuilles et tiges florales (sans porter atteinte aux racines) se manifestant par de petites pustules jaune orangé de forme ovale qui s'enlèvent facilement avec les doigts mais qui renferment des centaines de spores (urédospores) qui sont dispersées vers la fin de l'été entre 22 et 24 °C, par la pluie et le vent et tout ce qui les frôle (outils, vêtements, pelage) et nécrosant les parties foliaires qui les cernent, produisant à l'automne de nouvelles spores brunes (téleutospores) qui vont hiberner en place avant de se propager au printemps en passant par des hôtes intermédiaires comme les asiatiques Patrinia. Certaines variétés d'hémérocalles y sont plus sensibles que d'autres. En 2001, elle s'était vite répandue en différents points des États-Unis et du Canada, menaçant la production de cultivars et la culture des hémérocalles en Amérique du Nord, lire l'intégralité de la fiche technique établie par Michael Celetti - phytopathologiste, décembre 2014 diffusée par le Ministère de l'Agriculture de l'Ontario Omafra.gov.on.ca avec un aperçu des cultivars vulnérables. NB : son nom Hemerocallis vient du grec 'hêmera', mot désignant le jour et 'kallos' qui signifie beauté donc beauté du jour faisant allusion à son éphémère floraison et son nom spécifique fulva signifie fauve à ne pas confondre avec flava qui désigne la couleur jaune. même si les hémérocalles peuvent se contenter d'un sol plus sec et assez pauvre la floraison n'a alors rien à voir. Au point de vue rusticité, certains hybrides persistants sont moins résistants et certains autres hybrides sont remontants s'ils sont taillés après la première floraison. Ce genre après révision en 2012 ne comprend plus que 20 espèces ayant 30 synonymes, toutes originaires du nord-est de l'Asie en zone tempérée, 11 d'entre elles sont présentes en Chine dont 4 espèces sont endémiques, 7 en Corée du Sud dont 1 espèce endémique et plus de 1000 variétés auxquelles s'ajoutent chaque année de nouvelles sélections. Depuis des millénaires en Asie elles étaient principalement connues comme légumes et pour leurs propriétés médicinales, elles ont été introduites en Europe à partir de 1500 en suivant la route de la soie. Découvrir quelques spécimens. La plupart d'entre eux ont une floraison qui dure environ deux semaines certaines espèces s'ouvrent dès le matin et d'autres uniquement l'après-midi. Propriétés et utilisations : Les hémérocalles sont toxiques pour tous les animaux de compagnie, l'intoxication est plus grave pour les chats. Dans la gastronomie asiatique notamment en Chine et au Japon, les boutons floraux et les racines de certaines espèces d'hémérocalles sont consommées séchées après préparation, retrait des étamines et des anthères avec le pollen (le plus toxique), lavage dans plusieurs eaux et cuisson à la vapeur pour enlever et inhiber la colchinine, un alcaloïde très toxique mais qui a des propriétés médicinales qui font que dans les pharmacopées traditionnelles et contemporaines, elle est prescrite pour traiter et prévenir certaines maladies, ... la suite consulter la fiche de l'Hemerocallis flava. Parmi les cultivars, citons : - Hemerocallis fulva 'Kwanzo' ou 'Kwanso' parfois commercialisé sous le nom de 'Green Kwanso', 'Kwanzo Fulva' ou encore 'Flore Pleno' recherché pour ses grandes fleurs doubles de + ou - 15 cm à l'aspect chiffonné dans un fauve orangé avec la gorge et lea base du pétale tirant sur un rouge orangé. ![]() Parmi les milliers de cultivars ou hybrides, citons : Découvrir la planche de photos. - Hemerocallis 'Accepted Dare', 70 cm, caduc. Fleur rose chamoisé et crème. Moyenne saison. (voir photos sur la planche). - Hemerocallis 'American Revolution', 80 cm, floraison en juillet, non remontante, couleur violet foncé, presque noire à gorge jaune. (voir photo) - Hemerocallis 'Bonanza': H. = 0.60 à 0.80. Non remontante, caduc, de la fin juin jusqu'en août, grande fleur d'un éclatant jaune d'or griffé de rouge bordeaux en triangle, gorge jaune. (voir photo). - Hemerocallis 'Carmen Marie', 65 cm. Remontante, caduc. Fleur rose. Moyenne saison. (voir photo). - Hemerocallis 'Crimson Glory', 80 cm. Non remontante, caduc. Fleur rouge cramoisi. Assez précoce. (voir photo). - Hemerocallis 'Crimson Pirate', 50 cm. Non remontante, caduc. Fleur rouge feu. Moyenne saison. - Hemerocallis 'Dune Buggy', 80 cm. Remontante, persistant. Fleur orangée. Moyenne saison. (voir photo) - Hemerocallis 'Etched in Gold', 70 cm. Non remontante, caduc. Fleur jaune. Moyenne saison. (voir photo) - Hemerocallis 'Fabulous Favorite', 70 cm. Non remontante, semi-persistant. Fleur rouge à coeur jaune-vert. Moyenne saison. (voir photo) - Hemerocallis 'Flambeau', 90 cm. Non remontante, caduc. Fleur rouge feu. Précoce. - Hemerocallis 'Gemini', 65 cm. Remontante, caduc. Fleur rose clair. Moyenne saison. - Hemerocallis 'Judge Orr', 70 cm. Non remontante, caduc. Fleur jaune d'or à coeur plus foncé. Très précoce. (voir photo) - Hemerocallis 'Little crapette', 40 cm, feuillage rubané. Fleurs d'un pourpre foncé, permettant de belles associations. 'Matador', 60 cm. Non remontante, caduc. Fleur rouge griffé d'un trait jaune, gorge jaune, sur le revers jaune. Assez précoce courant juin. ( voir photo) - Hemerocallis 'May unger', 55 cm. Remontante, semi-persistant. Fleur rose. Assez précoce. ( voir photo) - Hemerocallis 'Mynelle's Starfish', 55 cm. Remontante, semi-persistant. Fleur "spider" jaune très pâle. Moyenne saison. (voir photo). - Hemerocallis 'Océaniques', 75 cm. Non remontante, persistant. Fleur rose fraise. Moyenne saison. - Hemerocallis 'Orange Prélude', 70 cm. Remontante, caduc. Fleur orange vif parfumée, très précoce. (voir photo) - Hemerocallis 'Palace Concubine', 70 cm. Remontante, semi-persistant. Fleur rose. Assez tardive. - Hemerocallis 'Peacock Maiden', 80 cm. Remontante, persistant. Fleur "spider" pourpre. Moyenne saison. - Hemerocallis; 'Salambo', 0.75 cm. Remontante, semi-persistant. Fleur rouge écarlate. Moyenne saison. - Hemerocallis 'Stella de Oro' (Stella d'Oro), 40 cm. Variété très florifère, excellente en bordure, feuillage caduc très fin. Fleur d'un jaune d'or clair tout au long de l'été. (voir photo). - Hemerocallis 'Sun's eye', 80 cm. Remontante, persistant. Fleur jaune parfumée. Assez précoce. (voir photo). - Hemerocallis 'Thumbellina', 40 cm. Non remontante, caduc. Petite fleur jaune orangé. Tardive. (voir photo) - Hemerocallis 'Time Lord', 75 cm. Remontante, persistant. Fleur rose rouge cuivré. Assez précoce. Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres espèces d'Hemerocallis ou d'autres des bulbeuses, présentes dans l'Encyclopédie. Annotations : *Lam., abréviation botanique pour le naturaliste-biologiste-botaniste français Jean-Baptiste Antoine Pierre de Monnet de Lamarck (1744-1829). Le fondateur de la biologie, il en établi les principes théoriques, voir Philosophie zoologique (1809) où il met en place une nouvelle classification pour les animaux. Il est considéré comme le plus grand botaniste de son temps, on lui doit un traité de botanique 'Encyclopédie méthodique' (1783-1793), il y énonce un principe fondamental sur l'évolution des animaux et végétaux qui sous l'influence de diverses conditions induisent des adaptations et modifications. Auteur 'Histoire des mollusques', ouvrage de référence dans la nomenclature des coquillages. *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), avant d'être anobli en 1757 Carl Linnæus, également médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. A partir de 1741, il enseigne à l'Université d'Uppsala durant une année la médecine puis la botanique jusqu'en 1772. En 1738, il fonde l'Académie des Sciences de Suède. Son herbier, le plus riche de son époque contenait 7 000 plantes. Il est l'auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum', consultable en ligne à la bibliothèque universitaire de Kyoto. nmauric©12/01/2000 Jardin L'Encyclopédie ® par la Société des Gens de Lettres - nmauric©12/01/2000 -Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
|||||||||||||||||||||||