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Nom latin : Vriesea splendens (Brongn.) Lem.* , synonymes retenus Tillandsia splendens Brongn.*, Vriesea speciosa Hook., Vriesea longibracteata (Baker) Mez, Tillandsia zebrina hort. ex Baker, Tillandsia speciosa (Hook.) G.Nicholson, Tillandsia picta Baker, Tillandsia appuniana Baker, Tillandsia splendens var. formosa Suringar ex Witte est illégitime Tillandsia longibracteata Baker et 8 autres synonymes sous la forme var. consulter sur the Plant List. famille : Bromeliaceae. catégorie : vivace monocarpique épiphyte acaule, au système racinaire peu développé mais très fort pour bien adhérer au support. port : rosette dense en forme d'entonnoir évasé. feuillage :persistant, cireux, épais, coriace, rigide et faiblement arqué à bord lisse, vert cendré et des bandes croisées rouge foncé à brun violacé sur les 2 faces. De 10 à 20 feuilles engainantes, ensiformes en forme de gouttière de 10 à 40 cm de long x 4 à 6 cm de large. floraison : uniquement sur les plantes adultes du printemps à l'automne, visitées entre autre par les colibris. Longue hampe florale aplatie, ensiforme de 30 à 40 cm, un épi aplati et lâche à bractées imbriquées et distiques, à l'aisselle des bractées d'éphémères fleurs tubuleuses de 8 cm à 3 pétales, 3 étamines saillantes et un style trifide. Cette inflorescence en forme de lance conserve cet aspect brillant durant plusieurs mois avant de dépérir couleur : des bractées de couleur rouge vif brillant et des fleurs de couleur jaune, étamines et anthères jaunes, style vert granny smith en pointe. croissance : extrêmement lente. fruits : capsules contenant de nombreuses petites graines de couleur fauve munies d'aigrettes soyeuses blanches. hauteur : 0.30 à 0.40 m et plus avec l'inflorescence, Ø ± 0.50m. plantation : en extérieur sous climat approprié en toutes saisons, compter 6 plants au m². multiplication : par semis à chaud ou au printemps et en été par séparation des jeunes plants lorsqu'ils atteignent au moins 1/3 de la taille de la plante mère, les planter dans un mélange à tendance sablonneuse. sol : mélange de tourbe, sable et terreau à part égale ou 1/3 de terre normale, 1/3 de terre de bruyère et 1/3 de terreau de feuilles avec du sable. On peut la cultiver comme d'autres épiphytes (exemple le Tillandsia) avec de la mousse autour de ses racines et la suspendre à une branche ou un morceau d' écorce. Son système racinaire est relativement réduit, il sert juste à la fixer au support, il est donc préférable de l'attacher avec des liens en coton, en chanvre ou simplement un bas avec un épais tapis de mousse et de sphaigne, puis maintenir une certaine humidité pour favoriser son implantation. emplacement : elle a besoin contrairement à ce que l'on croit d'une lumière vive, indirecte ou diffuse surtout à l'abri des courants d'air frais et protégée des rayons du soleil lorsque l'exposition est au sud ou au couchant. Au printemps, lorsque les températures nocturnes sont douces, elle peut être placée à l'extérieur, il faut juste faire attention à ce qu'elle ne soit pas exposée directement au soleil et veiller à ce qu’elle soit bien arrosée, enfin la rentrer lorsque la température commence à être fraîche la nuit. zone : 11 - 12, ailleurs en serre chaude avec une humidité ambiante au minimum 60-70%, température idéale de 16 à 22ºC ( 60,8° F-71,6°F), minima entre 4 et 7°C. origine : des forêts chaudes et humides de l'est du Venezuela, du Suriname, de Guyane française et des Caraïbes dans l'archipel de Trinité-et-Tobago, consulter la carte des Amériques. Introduite en Europe sous le nom de Tillandsia splendens vers 1850 et il figure dans la Flore des Serres et des Jardins de l'Europe, Ou Descriptions des plantes les plus rares et les plus méritantes, nouvellement introduites sur le continent ou en Angleterre, en 23 volumes, publiée par Louis Van Houtte de 1845 à 1883 à Gand, consultable en ligne à la BHLibrary. entretien : pour l'arrosage utiliser de l'eau tiède non calcaire, il s'effectue par le haut de la rosette, et le substrat est légèrement arrosé, il doit être toujours légèrement humide et il ne doit jamais sécher complétement, juste sur la couche supérieure entre 2 apports d'eau; les diminuer en hiver si la pièce n'est pas chauffée. Brumisez quotidiennement avec une eau non calcaire durant les périodes les plus chaudes, vider l'eau stagnant dans les dessous de pots ou mettre un lit de gravier, de pouzzolane. Les Vrisées sont très sensible à l'excès d'humidité et à l'excès de soleil. Le dessèchement et le noircissement de la pointe des feuilles indiquent une atmosphère trop sèche. Durant la période de végétation, de mars à octobre, tous les mois effectuer un apport d'engrais foliaire ou un engrais organique pour plantes à fleurs, fortement dilué, les supprimer durant la période de dormance. Il est recommandé de ne pas utiliser de produits lustrants qui bougent les pores, si nécessaire nettoyer avec une eau non calcaire additionnée d'un peu de bière pour la brillance. maladies et ravageurs : peut être sujette aux acariens Tétranyque rouge qui s'installent généralement sur le revers des feuilles lorsque l'atmosphère est trop sèche, et plus rarement aux cochenilles farineuses, qui sont a enlever avec un coton tige imbibé de quelques gouttes de vinaigre blanc ou d'alcool. Il est recommandé de ne pas utiliser d'insecticide à base de malathion. achat : sélectionner une plante où la pointe de l'inflorescence est entrain d'émerger ou celle dont les bractées sont bien resserrées et sans fleurs. De cette façon, vous profiterez pleinement de sa longue floraison, ce qui n'est pas toujours évident à trouver. NB : c'est le botaniste John Lindley* (1799-1865) qui lui donne le nom de Vriesea le dédiant au médecin et botaniste néerlandais Willem Hendrik de Vriese* et son nom spécifique splendens signifie en latin brillant, étincelant, éclatant, resplendissant faisant référence à son inflorescence. Les premiers hybridations ont été effectuées à partir de splendens, psittacina puis de incurvata, fenestralis, scalaris, brachystachis, ensuite les espèces ont été croisées avec les premiers hybrides et vis versà, et par la suite des croisements d'hybride à hybride. 'Puisque nous citons le nom de M. Duval, disons que c'est à la savante sollicitude de cet horticulteur pour les Vriesea que nous devons les obtentions les plus remarquables, et qui auraient pu, à elles seules, établir la réputation de cet habile cultivateur. Les noms de MM.Truffaut et Maron, pour la France, ceux de Jacob Makoy et des jardins botaniques de Leide, de Liège, à l'étranger, sont liés également à cette oeuvre de transformation des Vriesea par la production d'hybrides de valeur'; extrait page 1605 dans 'Les plantes de serre : description, culture, emploi des espèces ornementales ou intéressantes cultivées dans les serres de l'Europe', volume 1 par G. Bellair et L. Saint-Léger, édité en 1900, consultable en ligne à la BnF Gallica. ![]() Dans leur milieu naturel les Vriesea sont irriguées par l'eau des pluies collectée à la base de leurs feuilles, et les nutriments sont apportées par la décomposition des matières organiques, des mirco-organismes et celles de la microfaune vivant en symbiose avec elles sur les arbres, comme avec les fourmis arboricoles. Elles sont myrmécophiles. Certaines espèces ont des interactions avec la végétation environnante et il a été constaté que leur capacité de stocker l'eau et d'enrichir le sol en nutriments ( une caractéristique des broméliacées) les positionnent comme des plantes nourricières potentielles pour d'autres espèces associées dans leur zone d'habitat, tandis que d'autres ne se développent pas lorsqu'elles sont présentes, l'étude a portée sur une espèces terrestre poussant dans les dunes sur l'île brésilienne de Santa Catarina Vriesea friburgensis, article dans Austral Ecology 41, de novembre 2015, consultable en ligne. Certaines d'entre elles sont prescrites dans les pharmacopées traditionnelles comme Vriesea friburgensis. illustration : planche 260, dans l'Atlas des plantes de jardins et d'appartements exotiques et européennes par Désiré Bois (1856-1946), édité en 1896 à Paris consultable à la BnF-Gallica en cliquant sur la planche. herbier : seminol bromeliad, réalisé de 1891 par les célèbres maîtres verriers Léopold et Rudolf Blaschka*, le découvrir. Parmi les cultivars, citons : - Vriesea splendens; 'Chantrieri', à feuilles d'un vert bleuâtre et bandes transversales rouge foncé. - Vriesea splendens; ' Éra', des feuilles plus larges vert jade avec des bandes couleur aubergine. - Vriesea splendens; 'Major', des feuilles plus longues et larges. - Vriesea splendens 'Striatifolia', des feuilles avec des stries longitudinales blanc crème. - Vriesea splendens 'Tiffany', feuilles vertes, bractées et fleurs rouge et jaune. Quelques autres espèces : - Vriesea carinata Wawra, synonymes retenus Tillandsia carinata (Wawra) Baker, Vriesea brachystachys Regel, Vriesea carinata var. flavominiata Leme, Vriesea carinata f. intermedia Wawra, Vriesea carinata var. mangaratibensis Leme & And.Costa, Vriesea carinata var. wawra E.C.Bertram, Vriesea psittacina var. brachystachys (Regel) E.Morren, Vriesea psittacina var. carinata (Wawra) E.Morren, localement nommée 'Espada de fuego', Vrisée, Vriéséa carénée au feuillage vert clair, épis très aplati rouge et or. - Vriesea fenestralis Linden & André, que 2 synonymes retenus Vriesea hamata L.B.Sm. , Tillandsia fenestralis (Linden & André) Hook.f., au feuillage vert clair, rayures vert foncé avec de fines stries plus foncé, pourpre ou rose sur le revers. - Vriesea forestiana L.B.Sm, un seul synonyme retenu Vriesea fosteriana var. seideliana Reitz, originaire du sud-est du Brésil dans l'état de São Paulo où elle fut découverte en 1943, au feuillage vert orné d'une bande rouge sur les 2 faces, longue hampe à bractées jaunes. - Vriesea friburgensis Mez, synonymes Vriesea argentinensis Speg., Vriesea glutinosa Lindl. var. viridis, Vriesea tucumanensis Mez var. tucumanensis (Mez) L.B. Sm., la Vrisée de Tucumán, une épiphyte ou terrestre endémique à une zone qui se situe entre l'Argentine notamment à Tucumán, le Brésil dans les hauts plateaux dans les états du Paraná, Rio Grande Do Sul, Santa Catarina, et Paraguay entre 700 et 900m d'altitude, avoisine 2m de haut, prescrite dans les pharmacopées traditionnelles, voir photo. - Vriesea hieroglyphica (Carrière) E.Morren, synonymes retenus Tillandsia hieroglyphica (Carrière) Baker, Vriesea hieroglyphica var. hieroglyphica, Vriesea hieroglyphica var. zebrina Ruschi, Massangea hieroglyphica Carrière, Vrisée hiéroglyphique, surnommé 'King of Vrieseas', endémique au sud du Brésil, environ 1 m de haut pour 1.20 de large, au feuillage vert-jaune, marqué de bandes transversales pourpres. Elle a des propriétés médicinales, prescrite en homéopathie comme la Vriesea gigantea et la brésilienne Vriesea gigantea. - Vriesea psittacina (Hook.) Lindl., (1843) synonymes retenus Tillandsia psittacina Hook., Hexalepis psittacina (Hook.) Raf., Vriesea krameri E.Morren, Vriesea psittacina var. coccineis E.Morren, Vriesea psittacina var. exilis Neumann, Vriesea psittacina var. psittacina, Vriesea psittacina var. rubrobracteata Hook., Vrisée bec de perroquet, une épiphyte originaire du Brésil, environ 20 cm, feuillage vert clair, inflorescence fine, bractées rouges ou vertes, ou jaunes et rouges. - Vriesea tuercheimii (Mez.), endémique à la Cordillère centrale au Costa Rica.
Annotations : *Blaschka, Léopold Blaschka (1822 - 1895) et son fils Rudolf (1857-1939), deux artisans verriers allemands qui ce sont spécialisés dans la reproduction en verrerie de Bohème des animaux marins invertébrés et des végétaux, au Musée botanique de Harvard sont conservés plus de 3 000 modèles de plantes de 780 espèces différentes qui leur ont été commandées à partir de 1887, les derniers modèles d’animaux fabriqués par les Blaschka sont conservés au Musée de Strasbourg. *Brongn., abréviation botanique pour le botaniste et paléontologue français Adolphe Théodore (de) Brongniart (1801-1876), auteur de nombreux ouvrages sur l'histoire des végétaux et des graines fossiles, de monographie sur différents genres de la flore de Nouvelle-Calédonie et des catalogues d'Énumération des genres de plantes cultivées au Muséum d'histoire naturelle de Paris. *Lem., abréviation botanique pour le botaniste français Charles Lemaire (1800 - 1871), initialement professeur de littérature à Paris, il se passionne pour la botanique et il devient le spécialiste des cactées, il initie de 1841 à 1847 l'inachevée 'Iconographie descriptive des cactées', en 1845 il part en Belgique pour collaborer avec Louis Van Houtte à la célèbre 'Flore des serres et des jardins de l'Europe' qui sera publiée de 1845 à 1888 et suivie de 'L'Illustration horticole'. *Lindley, John Lindley (1799-1865) botaniste britannique, il est l'un des premiers à occuper une chaire de botanique à l'Université de Londres, de Cambridge, et l'assistant de Bank's, nommé en 1822 secrétaire de la Royal Society of Horticultur*. Spécialiste des orchidées et de leur hybridation, on lui doit les descriptions des 77 espèces découvertes par Thomas L. Mitchell lors de ses 3 expéditions en Australie orientale vers 1838 et par la suite celles découvertes en Australie occidentale par Drummond et Molloy. En 1838, son intervention permet de sauver Kew Garden de la destruction. Auparavant de 1815 à 1824, en collaboration avec le botaniste archéologue britannique John Bellenden Ker Gawler (1764 - 1842), il participe à la parution d'une revue illustrée 'Botanical Register'. Abréviation botanique Lindl. E.Morr., abréviation botanique pour le botaniste, naturaliste et physicien belge Charles Jacques Édouard Morren (1833 - 1886), il enseigne la botanique à l'Université de Liège de 1857 à 1886, tout en étant le directeur du Jardin botanique de l'Université. Il assure la description de nouvelles espèces dans la revue rédacteur de la revue 'La Belgique Horticole', les planches et les manuscrits de sa monographie sur les Broméliacées restée, inachevée, a été vendue par sa veuve à Kew Gardens, elle servira à la publication du Manuel des Bromeliaceae publié en 1889 par John Gilbert Baker et Carl Christian Mez. *RHS, abréviation pour The Royal Horticultural Society, La Société Royale d'Horticulture, fondée à Londres 1804 qui décerne chaque année The Award of Garden Merit (AGM) à de nouvelles obtentions au cours du Chelsea Flower Show qui se déroule 5 jours durant du 23 au 27 mai à l'Hôpital Royal de Chelsea, à Londres. C'est l'une des plus grandes expositions florales au monde. *Vriese, Willem Hendrik de Vriese (1806-1862), qui tout en exerçant la médecine à Rotterdam, enseigne la botanique à l'école de Médecine; puis à partir de 1845, il enseigne la botanique à Leyde prenant la succession de Caspar Georg Carl Reinwardt (1773-1854) à l'Hortus Botanicus Leiden. Directeur du jardin botanique de Leyde et il collabore à la publication de la Flore des serres. En 1838, il est nommé membre de l'Académie royale des arts et des sciences néerlandaises. Il publie en 1855, un traité sur le quinquina, et l'année suivante celui sur la vanille et le camphre. En octobre 1857, il part aux Indes néerlandaises pour y mener des études botaniques, il effectue ses recherches à Java, Bornéo, Sumatra et aux îles Moluques jusqu'en mars 1861. Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l’exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
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