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Nom latin : Cicerbita alpina (L.) Wallr.* est seulement un des synonymes de Lactuca alpina (L.) A.Gray*, ayant pour autres synonyme,s Geracium alpinum (L.) Gren. é Godr., Mulgedium alpinum (L.) Less. , Picridium alpinum (L.) Philippe, Sonchus alpestris Clairv., Sonchus alpinus L., Sonchus canadensis L., Sonchus coeruleus Sm., Sonchus montanus Lam., Sonchus racemosus Lam. famille : Asteraceae (Lactucoideae). catégorie : vivace herbacée héliophile et orophile, aux tiges d'un pourpre foncé couvertes de poils glanduleux. feuillage : vert franc légèrement glauque, marge et nervures framboisées. De grandes feuilles inférieures alternes, embrassantes, lobées et dentées, avec une foliole terminale triangulaire, à marge crantée avec la base de la nervure rougeâtre. port : érigé. floraison : au coeur de l'été, vers la fin juin jusqu'en septembre-octobre, selon climat, nectarifère, visitée, entre autres, par certaines espèces de papillons et des espèces d'abeilles. Capitules de 2 à 3 cm à 13 ligules veinés et frangés, involucre glanduleux aux bractées sessiles. couleur : violet pâle à bleu violacé, veinules plus foncées, involucre d'un vert lavé de pourpre aux poils glanduleux d'un brun pourpré. Boutons floraux d'un vert lavé de pourpre et hérissé de poils. fruits : akènes à aigrette blanche dispersés par le vent, consommés par les oiseaux comme le bruant jaune, Emberiza citrinella (Yellowhammer) qui en profite pour y consommer quelques insectes, voir photo sur oiseaux.net. hauteur : 0.50 à 2.m et plus. sol : calcaire, riche en substances nutritives. emplacement : soleil léger, mi-ombre. origine : ravins, lieux frais et ombragés, dans les vallées alpines et subalpines humides, plus fréquemment sur sols granitiques que les sols calcaires de l'Europe, dans les Alpes austro-occidentales, notamment au Tyrol entre 1 000 et 2 200 md'altitude, présente jusqu'au nord des Apennins. En France, présente dans les Alpes, le Massif central, les Pyrénées, le Jura et les Vosges également en Norvège jusqu'au centre-ouest de la Suède, dans le comté de Dalarna et à l'ouest de la Finlande dans les forêts de sapins, de bouleaux, dans les friches (mégaphorbiées) et les pelouses riches et humides. Certains botanistes, lui donnent pour originaire l'Écosse. zone : 7-9, U-K Hardiness H5, USDA zones 4-8. entretien : aucun, laisser en place pour nourrir l'hiver les oiseaux, juste rabattre au sortir de l'hiver. maladies et ravageurs : exempt de maladie et de ravageurs. NB : son nom Cicerbita est le nom donné à un laiteron, Mulgedium vient du latin 'mulgere' qui signifie traire et Lactuca vient de lait, faisant référence au latex blanc qui s'écoule de la plante lorsqu'elle est blessée, et son nom spécifique pour nous préciser son origine alpina les Alpes. En 1983, la poste allemande lui a dédié un timbre poste, ci-contre. Le genre Lactuca comprend 147 noms d'espèces retenues sur 790 connus, 514 d'entre eux sont considérés comme des synonymes. Autre espèce : - Cicerbita plumieri (L.) Kirschl., (1852), Lactuca plumieri (L.) Gren. & Godr. (1850), Mulgedium plumieri (L.) DC. , Sonchus plumieri L., Agathyrsus plumieri (L.) D.Don, le Laiteron ou la Laitue de Plumier*, originaire du sud et du centre de l'Europe, en Espagne, en France ainsi qu'en Corse, également en Yougoslavie et en Bulgarie, présente en Suisse ainsi qu'en Allemagne. Introduite du Royaume-Uni jusqu'en Norvège. Une vivace de 1.20 à 1.50 m, à grandes feuilles embrassantes et lobées à marge dentelée. Offre en été, sur une tige pourpre et ramifiée, de nombreux capitules bleu lavande ou d'un pâle bleu violet, voir photo. Annotations :
*Plumier, le révérend père marseillais Charles Plumier (1646-1704), membre de l'Ordre des Minimes, élève de Joseph Pitton de Tournefort*, il est l'un des initiateurs de la classification des genres, reprise par Linné, et conformément à la mode qu'il instaure de donner le nom de personnes célèbres (botanistes, naturalistes, explorateurs, médecins..) à un genre, l'un d'entre eux, lui est dédié Plumeria. Il participe à plusieurs expéditions, aux Antilles françaises en 1689, puis entre 1893 et 1695, en Amérique centrale, expéditions au cours desquelles, il découvre de nombreuses espèces dont le genre Begonia, qu'il dédie à Michel Begon, l'intendant des Galères de Marseille, au retour de ses voyages il est nommé botaniste du Roi. On lui doit l'un des premiers herbiers de la Provence et du Languedoc. Il fut un des initiateurs de la classification des genres reprise par Linné et c'est lui qui a initié l'usage de dédier les genres à des botanistes, naturalistes, médecins, etc... Son principal ouvrage est : Nova plantarum Americanarium genera, publié à Paris, en 1703. C'est lui qui consacre initialement le genre Magnolia à Pierre Magnol, composé à l'époque d'une seule espèce. *Wallr., abréviation botanique pour le médecin-botaniste allemand, Karl Friedrich Wilhelm Wallroth (1792-1857), tout en exerçant la médecine dans le district de Nordhausen, il poursuit ses recherches en botanique et biologie sur les lichens et les cryptogames et publie des ouvrages dont cette référence 'Flora Cryptogamica Germaniae de 1831 à 1833 toujours publiée en 2 volumes. natacha mauric ©04/08/2000 ® Jardin! L'Encyclopédie natacha mauric ©04/08/2000 ® par la Société des Gens de Lettres - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété; intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
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