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Nom latin : Saxifraga oppositifolia L.* (1753), 14 synonymes retenus, Saxifraga asiatica Hayek, Saxifraga caerulea Pers., Saxifraga latina (A.Terracc.) Hayek, Saxifraga meridionalis (A.Terracc.) A.Terracc., Saxifraga pulvinata Small, Antiphylla oppositifolia (L.) Fourr., dans la flore canadienne donnée pour synonyme de l'Antiphylla oppositifolia (L.) Fourr. et 5 sous Saxifraga oppositifolia subsp. et 3 Saxifraga oppositifolia var. famille : Saxifragaceae. catégorie : vivace à sous-abrisseau traçant, aux tiges ligneuses et racine pivotante. port : au ras du sol, touffe cespiteuse, étalée aux rameaux très serrés et trainants, formant un coussin dense. feuillage : persistant, marescent, coriace, vert foncé, rougissant à l'automne, puis marron, à marge glanduleuse (hydathode*) et cilliée avec des dépôts blanchâtres. Des petites feuilles sessiles, opposées, pointues, ovales, touffues, imbriquées se chevauchant, d'une longueur maximale de 6 cm. floraison : du printemps à l'été, de mars-avril jusqu'à la fin août ou début septembre, selon l'altitude, visitée par les syrphes comme le syrphe ceinturé 'Episyrphus balteatus (marmalade hoverfly) et les abeilles. Des petites fleurs bisexuées, solitaires de 2 cm, en forme de coupe légèrement évasée à 5 pétales obovales-elliptiques dont la marge est cilliée comme le sont, les sépales du calice d'un vert rougeâtres , de 1,5 à 2,5 mm de long sont également glanduleux et avec de gros cils raides, voir photo. Dans l'Altaï sa floraison débute sous la neige, avec les rudiments des tiges florales qui ce sont formées à la fin de l'été et developper au coeur de l'automne avant d'hiberner dans cet état et au printemps commencer sa floraison sous la neige. couleur : rose vif, magenta, à rose violacé, à rouge sombre, avec le temps, les pétales prennent une teinte bleu-violacé, et des anthères bifides jaune orangé à brun orangé en fin de floraison, sur des étamines rose . fruits : enchâssées dans les calices, de petites capsules (folicules) sphériques et déhiscentes rouge violacé ou marron, contenant de minuscules graines brunes de plus ou moins 1 mm, verruqueuses sur un seul côté. hauteur : 0.05 m pour un étalement de sol : calcaire. habitat : en France, sur le territoire alpin, dans les fentes de rochers, les éboulis, les pelouses caillouteuses entre 1500 et 3500 mètres d'altitude où elle est une espèce protégée. Idem dans les Alpes suisses. zone : 7-9, U-K hardiness H5, USDA zones . origine : hémisphère nord subarctique (circumpolaire) et subalpin depuis l'Islande et la Norvège dans l'archipel du Svalbard (Spitzberg), jusqu'en Europe du Nord, jusqu'en Sibérie, dans la région des lacs de l'Altaï jusqu'à 3 250 m et Extrême-Orient russe, la péninsule du Kamtchatka et les hautes latitudes tempérées du nord-est de l'Amérique du Nord, depuis le Colorado jusqu'au Montana, puis jusqu'au nord-est du Groenland, plus à l'est dans l'État de New York et le Vermont. Présente quasiment sur l'ensemble des régions alpines de l'ouest du territoire du Canada, excepté dans les provinces du Saskatchewan, de Terre-Neuve et du Labrador. Mais présente au nord de l'archipel arctique canadien dans l'île d'Ellesmere. C'est est l'une des premières plantes arctiques à fleurir au printemps, dans les toundra, entre les rochers dans les falaises côtières arctiques et dans les crevasses rocheuses où aucune autre espèce ne pourrait croître. maladies et ravageurs : exempt de maladie, mais peut subir les assauts des pucerons (aphids), les nouvelles pousses grignotées par les limaces (slugs). C'est la plante hôte des larves du charançon de la vigne (vine weevil) qui peuvent dévorer les racines et sujet aux araignées rouges (glasshouse red spider mite). NB : son nom Saxifraga vient du latin 'saxum' qui signifie roche ou rocher et 'frango' qui signifie briser, littéralement 'qui fait éclater la pierre'. Une allusion au faite que bons nombres d'entre elles développent et fixent leurs racines, dans les interstices et les fissures des rochers, laissant supposer qu'elles ont la possibilité de briser la roche, voir l'exemple de Saxifraga tridactylites que l'on nom communément 'Perce-pierre'; ou bien, une allusion, au faite que, dans diverses pharmacopées, on attribuait à certaines espèces du genre, la propriété d'agir sur les calculs rénaux. Depuis l'an 2000, elle est l'emblème floral du Nunavut, ou « notre terre » en inuktitut, territoire le plus au nord, composé du Canada continental et de l’archipel Arctique située au nord et au nord-es, en limite forestière, selon l'encyclopédie canadienne, voir la carte et lire l'article.
Un genre mis en danger à cause du changement climatique et du à cause du recul des glaciers, une diminution des populations et une reduction de l'aire de répartition des espèces de haute altitude qui ne survivront pas à la disparition des glaciers, mais aussi d'une cueillette trop importante allant jusqu'au pillages de certaines espèces de plantes, par des ramasseurs, glaneurs opportunistes pour certaines espèces et l'engouement pour les randonnées alpines et les activités sportives qui se pratiquent. A lire : Une étude a été menée par le Département de biologie de l'Université de Stanford, publiée le 29 janvier 2021, dans Frontiers in Ecology & Evolution, sous le titre 'The Consequences of Glacier Retreat Are Uneven Between Plant Species' (Les conséquences du retrait des glaciers sont inégales selon les espèces végétales), consulter l'article, mené et rédigé par Gianalberto Losapio, Bruno EL Cerabolini et Chiara Maffioletti. Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres espèces présentes dans l'Encyclopédie. Annotations : *Hydathode, sur la marge des feuilles et des sépales il y a des pores, des glandes qui par gutation, permet aux saxifrages de rejeter les minéraux, qu'elles de tolèrent pas et qui forme avec le temps une petite croute minérale, dans bien des cas c'est du carbonate de calcium et de la calcite . *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), avant d'être anobli en 1757, Carl Linnæus, également médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'., son herbier, le plus riche de son époque contenait 7000 plantes. En 1738, il fonde l'Académie des Sciences de Suède et à partir de 1741, il enseigne à l'Université d'Uppsala, durant une année, la médecine puis la botanique jusqu'en 1772. Il est l'auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum', consultable en ligne à la bibliothèque universitaire de Kyoto. isabelle gautier & nmauric ©04/08/2000 ® Jardin! L'Encyclopédie © par la Société des Gens de Lettres- isabelle gautier & nmauric©04/08/2000 -Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites. 
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