Phyllostachys bambusoides  - Bambou géant
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    Nom latin : Phyllostachys bambusoides Siebold & Zucc.*, synonymes Phyllostachys mazelii Carrière ex V.Nohl , Phyllostachys Mazelli, Phyllostachys quilioi Rivière & C.Rivière , Phyllostachys reticulata K.Koch, nommé par les anglophones 'Madake, Giant Timber Bamboo' ou 'Japanese Timber Bamboo'.
    famille : Poaceae.
    catégorie : bambou géant.
    tiges : rectilignes, d'un diamètre de 8 à 12 cm, pourvues d'entrenoeuds en zig-zag à la base, vert foncé brillant. La sortie des pousses est tardive (juin-juillet)
    feuilles : persistantes, rugueuses 12 à 15 cm de long sur 2 à 3 cm de large, d'un vert soutenu.
    floraison : en épillets à l'aisselle des feuilles, vraiment rare en principe il meurt après. Au Japon, lorsqu'elle intervient, elle est stoppée en épendant des quantités plus importante qu'à la normale d'engrais azoté.
    hauteur : ± 18 à 20 m.
    multiplication : éclats de touffe ou rhizomes reproducteurs au printemps et patienter. Les nouvelles pousses sortent courant juin-juillet.
    sol : tous mais bien drainé et enrichi, il n'aime pas beaucoup le calcaire.
    emplacement : soleil, mi-ombre.
    type de rhizome : traçant pouvant avec le temps couvrir une grande surface et se montrer envahissant, mais j'en ai vu dans un jardin botanique durant plus de 20 ans qui n'ont guère tracés, d'ailleurs ce sont ceux qui figure sur la photo.
    utilisations : bosquet isolé. Les tiges, résistantes et élastiques, sont très utilisées au Japon pour l'artisanat.
    origine : du nord et du centre de la Chine, introduit depuis très longtemps au Japon, en Corée, présent dans le reste de l'Asie du sud-est, au Vietnam, Laos, Birmanie, Indes.
    En 1866, le premier spécimen a été introduit en France en provenance du nord du Japon.
    zone : 7-11.
    résistance au froid : -18°C.
    entretien : les premières années après la plantation arroser régulièrement et tailler à ras du sol les tiges mortes, voir généralités. Comme pour les autres espèces de bambou, les jeunes turions sont comestibles.
    NB : son nom Phyllostachys vient du grec 'phyllos' qui désigne la feuille et 'stachys' vient aussi du grec 'stachus' qui désigne un épi.
    Ce genre comprend quatre vingt espèces de bambous tous originaires d'Asie et de très nombreux cultivars. Le premier introduit en France vers 1827 est le Phyllostachys nigra, un superbe bambou aux chaumes noires.
    Parmis les cultivars, citons :
    - Phyllostachys bambusoides 'Allgold' ou 'Holochrysa' de plus petite taille aux chaumes d'un jaune d'or parfois strié de vert.
    - Phyllostachys bambusoides 'Castillonis, 'McClure's Castillon', aux chaumes à cannelures vertes.
    - Phyllostachys bambusoides 'Castilonis Inversa' aux chaumes verts à à cannelures jaunes.
    - Phyllostachys bambusoides 'Tanakae', environ 9m de haut, aux chaumes d'un vert granny-smith maculées de taches noires plus ou moins grande et rapprochées, anneau nodale très étroit avec une cerne blanchâtre, les gaines d couleur fauve sont mouchetées de brun noirâtre, tolère aisément -20°C
    - Phyllostachys bambusoides 'Violascens', de plus petite taille entre 12 et 15 m de haut, chaume de 6 à 9 cm de diamètre) se distingue par des tiges striées longitudinalement de raies dont la couleur évolue avec l'âge allant du vert clair, au jaune et pour finir au violet, feuilles d'un vert foncé au revers d'un vert jade soutenu, les jeunes pousses sortent courant avril. Intéressant par la variété de formes et de couleurs de ses chaumes.

    Dans l'abécédaire sonsulter la liste des autres espèce, présente dans l'Encyclopédie.

    Annotations :
    *Siebold & Zucc., abréviation botanique pour le médecin et naturaliste bavarois Philipp Franz Balthazar von Siebold (1796-1866) qui vécu au Japon entre 1823 et 1830, on lui doit l'introduction en Europe via ses établissements de Leide (Pays Bas) de nombreuses nouvelles espèces de la flore japonaise dont les premiers hydrangea japonais en 1860 -1861. Auteur en collaboration avec le botaniste allemand Joseph Gerhard Zuccharini (1797-1848) de la très célèbre Flora japonica, publiée entre 1835-1870, en 30 volumes avec des illustrations d'artistes japonais tel que Keiga Kawahara, descriptions et dessins consultables sur le site de l'université de Kyoto.
    - Marie Crousier et nmauric © 10/10/2000 - ® par la Société des Gens de Lettres - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l’exploitation commerciale sont expressément interdites.




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