BODY { scrollbar-arrow-color:#445844; scrollbar-highlight-color:FBD468; scrollbar-face-color:#FDE6A9; scrollbar-3dlight-color:#F9DA84; scrollbar-shadow-color:F9CF5B; scrollbar-darkshadow-color:#FDDF8D; scrollbar-track-color:#FFE49A; }
|
|||||||||||||||||||||||
Nom latin : Rubus pubescens Raf.*, synonymes Rubus aegopodioides Seringe, Rubus americanus (Persoon) Britton , Rubus mucronatus Seringe, Rubus saxatilis Persoon , Rubus transmontanus Focke , Rubus triflorus Richardson, Cylactis lyncemontana Raf, Cylactis montana Raf. Dans la flore canadienne, il est synonyme de Rubus pubescens var. pilosifolius A.F. Hill, Rubus pubescens var. scius L.H. Bailey, Rubus saxatilis var. americanus Persoon, et Rubus pubescens var. alaskensis (L.H. Bailey) B. Boivin famille : Rosaceae. catégorie : vivace stolonifère dépourvue d'aiguillons. port : rampant, buissonnant. feuillage: comestible et aromatique, caduc, pubescent, vert franc, fortement nervuré donnant un aspect gaufré et marge souvent avec un liseré rougeâtre ou cuivré pour les nouvelles feuilles. Des feuilles alternes, composées de trois rarement cinq folioles, oblongues et dentelées avec des poils courts sur le revers et longuement pétiolées. floraison : du printemps à l'été, de mai jusqu'en août, selon la latitude, visitée, entre autres, par les abeilles, les bourdons et certaines espèces de papillons, comme le Cuivré commun Lycaena phlaeas (American Copper), voir des photos au mnhn. Petite fleur solitaire, bisexuée ou regroupée par trois, pourvue de cinq étroits pétales lancéolés et spatulés de 4 à 8 mm, fréquemment retroussés et avec une marge ondulée, dans un calice pubescent à cinq lobes acuminés à reflets argentés. Sur un pédoncule pubescent, des boutons floraux globuleux. couleur : blanc à blanc rosé et même rose pâle, des étamines blanches et verdâtres vers la base, aux anthères biloculaires d'un blanc crémeux. fruits : au début de l'été, des drupes globuleuses et brillantes de 1 cm, rouge vif à maturité, ayant une saveur fort agréable, légèrement acidulée, mais ils sont difficiles à cueillir, car ils se détachent assez difficilement du calice comestible lui aussi, il est vrai. Ils sont consommés par des petits rongeurs comme l'écureuil (anukutshâ) que l'on retrouve d'ailleurs dans son nom donné par les Innus du Québec et du Labrador : anukutshâuminánakashi* qui se traduit par la plante à fruits de l'écureuil et par les oiseaux, d'où le nom de Pigeonberry. croissance: rapide. hauteur : 0.15 m à 0.30 m. plantation : au printemps. multiplication : par semis spontané, et par marcottage, également par séparation des stolons rougeâtres et légèrement poilus qui s'enracinent au niveau des noeuds. sol : graveleux et argileux, riche en matière organique, humide et frais. emplacement : soleil, mi-ombre lumineuse, ombre partielle, pour fleurir et fructifier, il lui faut au minimum 6 heures de soleil chaque jour. entretien: laisser vivre. zone : 3-9, U-K hardiness H7, USDA zones 2-9, en zones humides, car elle n'aime guère la sécheresse, mais supporte bien les endroits ventés. origine : dans les marais et les tourbières, des forêts boréales, de feuillus ou des forêts mixtes, des clairières et toundra de l'Amérique du Nord. Depuis une ligne qui va de l'Oregon, du Colorado et de l'ouest de la Virginie, dans tous les états du centre, nord-est et du nord-ouest des États-Unis et au Canada, présent sur le cercle boréale en zone Eurasienne, et sur les rives caillouteuses des cours d'eau et des lacs, consulter la carte. Dans son milieu naturel, en zone subarctique au nord-ouest des États-Unis et au nord du Japon, elle a tendance à s'hybrider avec la Rubus arcticus qui se différencie par des fleurs à 6 pétales en forme dongle dans un rose vif aux veinules plus foncées, des photos sur Powo Kew. NB : son nom Rubus désigne le genre en latin, mot venant du latin 'ruber' qui signifie rouge et son nom spécifique pubescens signifie pubescent, faisant allusion aux feuilles et aux pédoncules. Elle s'utilise en couvre-sol, dans les zones ombragées et humides. Ce genre comprend 270 espèces et plus, car selon la flore de Chine, il compte 700 espèces. Parmi lesquelles, entre 170 et 177 sont comestibles, mais un bon nombre d'entre elles sont envahissantes, formant des ronciers impénétrables. En France, le genre n'a toujours pas été révisé.
Cette Catherinette est grappillée pour être consommée crue ou ramassée, pour être ensuite cuite. Les calices et les feuilles aromatiques font partie des aromates boréales. Dans les pharmacopées des peuples amérindiens, elles étaient prescrites en décoction pour calmer les vomissements, les maux d'estomac et les troubles respiratoires qui provoquaient des crachements de sang. Connue des femmes pour régulariser les troubles du cycle menstruel, sous forme de décoction, en association avec d'autres plantes, comme la fraise des bois. Les deux sous-espèces retenues : *Anukutshâuminánakashi , figure dans le lexique des noms donnés aux végétaux cueillis dans les forêts boréales par les Innus ou par les Montagnais du nord-est du Canada, figurant dans "La Terre qui pousse - L'Ethnobotanique Innue d'Ekuanitshit", de Daniel Clément, publié au Québec, Presses de l'Université Laval, collection Mondes autochtones, 2014, page 225. *Raf., abréviation botanique pour l'excentrique naturaliste, linguiste et archéologue autodidacte français Constantine Samuel Rafinesque-Schmaltz (1783-1840) qui, dès 1802, séjourne et travaille en Amérique, auteur de nombreux canulars. En 1841, Nutall lui dédie un genre de chicorée Rafinesquia (Asteraceae). michel verdon & natacha mauric©2000 ® Jardin! L'Encyclopédie - Michel Verdon & natacha mauric©2000 - ® par la Société des Gens de Lettres - ® Jardin! L'Encyclopédie - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l’exploitation commerciale sont expressément interdite - ® Jardin! L'Encyclopédie. ![]() |
|||||||||||||||||||||||