|
|||||||||||||||||||||||
Nom latin : Aglaonema commutatum Schott. (1856), un seul synonyme retenu, Aglaonema marantifolium var. commutatum (Schott) Engl. famille : Araceae. catégorie : vivace rhizomateuse, toxique, à tige charnue, pourvue de noeux où peuvent se développer des racines port : touffe dressée, légèrement évasée. feuillage : persistant, épais, avec un long pétiole charnu. Des feuilles ovales à ellipsoïdes, panachées, striées ou mouchetées de vert jade ou de gris argenté. floraison : en épis courts, une étroite spathe, vert pâle et un petit spadice de fleurs minuscules. couleur : blanc ou jaune. fruits : des grappes de baies ovales et rouges à maturité de plus ou moins 2,5 cm chacune. croissance : assez lente. hauteur : 0.20 à 1 m. multiplication : par division de la souche et prélèvement des rejets ou par bouturage de tronçons de tiges pourvus d'u moins un oeil. origine : mélange tourbeux. emplacement : mi-ombre lumineuse ou ombre. Elle peut vivre même dans des pièces sombres, mais avec une atmosphère humide, sa croissance sera alors moindre. zone : 11, U-K hardiness H1B, USDA zones 10b-12b. sol : dans les forêts tropicales humides du centre de la Malaisie, présente aux Philippines ainsi qu'au nord de l'Indonésie, en Sulawesi, ancien nom les Célèbes. entretien : sensible à l'atmosphère enfumée. Arrosage modéré, en laissant sécher le substrat entre deux arrosages, une humidité excessive provoquera le jaunissement des feuilles. Durant la période de croissance, effectuer tous les 15 jours, un apport d'engrais pour plantes vertes, toujours dilué et sur un substrat qui vient d'être mouillé. En hiver, diminuer l'arrosage et maintenir une température basse, minimum 10°C. maladies et parasites : exempt de maladies, mais peut être sujette aux cochenilles farineuses (mealybugs) et une humidité excessive favorise le développement de la pourriture grise botrytis (grey mould). NB : son nom Aglaonema vient du grec 'aglaos' qui signifie brillant et 'nema' qui désigne un fil, faisant certainement référence aux étamines brillantes de ses fleurs et son nom spécifique commutatum vient du latin 'commutatus' qui indique un changement, une mutation, faisant référence aux panachures différentes des feuilles. En vogue aux États-Unis, dans les années 60, après qu'en 1962, aux Philippines, un jardinier miaméen, James Voster tombe par hasard sur un spécimen, dans le hall du Manila Hotel, hôtel mis à l'honneur par Ernest Hewingway*. Voster la ramène à Miami, elle y sera commercialisée sous le nom d'Aglaonema 'Manila Bay', quelques années plus tard, il en découvre une autre en Côte d'Ivoire qui sera nommée Aglaonema 'Abidjan', qui est toujours commercialisé. Ce genre, originaire des forêts humides de l'Asie du Sud-Est, ne comprend qu'une vingtaine d'espèces. L'Aglaonema modestum fut une des premières à être introduite en Europe et l'Aglaonema 'Silver Queen' a été primée par la RHS* avec The RHS Award of Garden Merit (AGM). Propriétés et utilisations : Une plante recherchée en hydroculture et son feuillage est utilisé pour la confection de bouquets, mais sa sève contient des oxalates de calcium, elle peut provoquer des dermites de contact et des irritations oculaires. Avant de la manipuler, prévoir des gants. C'est une des plantes dépolluentes. Des études menées par la NASA dès 1980 ont démontré que certaines plantes ont des propriétés absorbantes, dépolluantes neutralisant les divers produits se trouvant dans les matériaux (tissus, revêtements muraux, revêtements de sol, mobilier) présents dans nos intérieurs, dans les produits utilisés (peintures, solvants, colles, produits d'entretien, parfums d'ambiance) parmi ces plantes purificatrices figurent entre autres les Aglaonema qui neutralise les solvants comme le benzène, le formaldéhyde et le toluène. Quelques autres plantes, dites plantes purificatrices : Areca, Azalée, Callisia, Chlorophytum comosum, les Clivia, Cyperus, Dieffenbachia, Dracaena, Ficus, Hedera, Nephrolepis, Philodendron, Pothos, Schefflera, Spathiphyllum et les Syngonium. Contrairement aux idées reçues, les plantes produisent une quantité nettement plus important d'oxygène qu'elles ne rejettent de gaz carbonique, donc vous pouvez même en mettre dans une chambre. Quatres sous-espèces :
- Aglaonema commutatum var. elegans (Engl.) Nicolson, (1968), synonyme retenu Aglaonema elegans Engl. (1915), endémique à l île de Luçon. - Aglaonema commutatum var. maculatum (Hook.f.) Nicolson (1968), un synonyme de retenu, Aglaonema marantifolium var. maculatum Hook.f. (1865), également sur l'île de Luçon. Voir ci-contre, la planche 3445, de l'Herbarium philippense proposé par Kew, réalisée par le botaniste Walter Fitch. Cliquer dessus pour la pleine page. - Aglaonema commutatum var. warburgii (Engl.) Nicolson(1969), un synonyme retenu, Aglaonema warburgii Engl. (1915), endémique au nord-ouest des Célèbes (Sulawesi). Quelques espèces : - Aglaonema angustifolium N.E.Br., synonymes retenus, Aglaonema latius Alderw., Aglaonema simplex Blume, aux longues feuilles acuminées aux nervures en creux. - Aglaonema commutatum Schott, Aglaonème modifiée, nommée 'Philippine Evergreen', originaire des Philippines et de l'est de l'Indonésie, aux feuilles d'un vert sombre, panachées de crème ou jaune. Voir photo - Aglaonema costatum N. E. Br., aux feuilles brillantes, cordées, mouchetées de blanc et avec une nervure médiane blanche. - Aglaonema crispum (Pitcher & Manda) Nicolson, connue sous 'Painted Drop-Tongue', aux feuilles gris vert, épaisses, coriaces, ourlées de vert olive avec des marbrures argentées. - Aglaonema modestum Schott ex Engl., originaire du sud de la Chine, 40 à 70 cm de haut fins pétioles,larges feuilles vernissées, acuminées à bord ondulé, nervure centrale bordée de gris argenté, avec un spadice jaune. - Aglaonema oblongifolum Kunth, aux feuilles ovales, épaisses, d'un vert à reflets bleutés, mouchetés plus claires, pouvant atteindre 1 m. - Aglaonema pseudobracteatum connue sous 'White Rajah Evergreen', aux feuilles lancéolées et striées de jaune. - Aglaonema treubii Engl., aux feuilles panachées de vert foncé et de vert clair. - Aglaonema versicolor Hort., aux larges feuilles à plusieurs tons de vert. Annotations : *Hemingway célèbre journaliste et écrivain américain, Ernest Hemingway (1899-1961), se rendant à Honolulu avec son épouse, fait deux longues escales à Manilles, en 1941. Il aurait dit à propos de ce luxueux hôtel de style californien, réalisé par l'architecte new-yorkais William Edward Parsons (1872-1939) : "The Manila Hotel is one of the most important landmarks in Manila. It presents a great story for the Philippines. It is the perfect representation of the city, if not the country’s resilience, vitality, versatility and hospitality". Lire l'article en anglais, qui lui a été dédié après cette escale. *RHS., abréviation pour The Royal Horticultural Society, la Société Royale d'Horticulture, fondée à Londres, le 7 mars 1804, elle décerne chaque année à de nouvelles obtentions, "The Award of Garden Merit" (AGM), au cours du Chelsea Flower Show, qui se déroule 5 jours durant, du 23 au 27 mai à l'hôpital royal de Chelsea, à Londres. C'est l'une des plus grandes expositions florales au monde. Cette distinction, l'AGM, est la référence qui aide, chaque année, les jardiniers britanniques à choisir les meilleures plantes pour leur jardin. La RHS à partir de 1869, décerne chaque année la médaille commémorative Veitch 'en l'honneur de l'horticulteur-explorateur, écossais, James Veitch, qui est décernée à des jardiniers, des collecteurs, des botanistes ou des scientifiques de toute nationalité, qui ont contribué et marqué leur époque par leurs actions. natacha mauric © 27/04/2001 ® Jardin! L'Encyclopédie Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle,la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressement interdites ® Jardin! L'Encyclopédie  |
|||||||||||||||||||||||
