|
|||||||||||||||||||||||
Nom latin : Averrhoa carambola L.*, après révision en 2012, synonymes retenus, Averrhoa acutangula Stokes*, Sarcotheca philippica (Villar) Hall.f. famille : Oxalidaceae. catégorie : petit arbre fruitier tropical au tronc assez court. port : touffu irrégulièrement, arrondi, étalé, retombant, surtout lorsque qu'il est chargé de fruits, cliquer sur les photos pour en découvrir 50 autres. feuillage : comestible, persistant, coriace, vert moyen. Des feuilles pennées alternes de 10 à 12,5 cm de long, composées de 3 à 8 paires de folioles subsessiles, ovales-oblongues de 3 à 8 cm x 3 à 4.5 cm. floraison : toute l'année, mais principalement en début de saison humide, c'est-à-dire courant juin, suivie de fruits. Panicules de petites fleurs étoilées à 5 lobes retroussés, qui sont comestibles. fruits comestibles : tout au long de l'année des baies charnues oblongues à 5 à 6 côtes donnant à la tranche de fruit, une forme étoilée, verte virant progressivement à maturité au jaune, jaune orangé ou orange, certaines variétés sont jaune-vert à maturité. Compter selon la variété, entre 60 et 300 kg par arbre. couleur : rose soutenu et pourpre en coeur. croissance : lente. hauteur : 4 à 10 m. plantation : toute l'année, espacer les rangées de 6 m entre elles, compter entre 5 à 9 m entre chaque arbre, pour ceux, issus de semis, compter entre 5 et 6 ans pour entrevoir la première fructification. Il est recommandé de planter au moins 2 variétés pour favoriser la pollinisation et s'assurer ainsi de bonnes récoltes. multiplication : par semis à chaud entre 20 et 21 °C, compter pour la levée entre 10 et 14 jours, mais le résultat obtenu ne garantie pas la variété initiale, servant surtout de porte-greffe lorsqu’il a 1 an, principalement par greffage, le marcottage aérien est possible. Sur les spécimens greffés, la première fructification, a lieu vers la troisième année, sachant que certains greffons, peuvent produire dans les 10 à 12 mois, après prise de la greffe. sol : surtout, bien drainé, sinon tous, mais avec une préférence, pour les sols acides ou neutres, frais ou humide, ne tolère pas les sols salins et ceux qui sont saturés d'eau, en période hivernale. emplacement : soleil. zone : tropicale et subtropicale humide, avec des précipitations de 1 500 mm d’eau, par an, 11-12, U-K hardiness H1b, USDA zones 10-11. origine : Indonésie, les îles Moluques, Célèbes, les îles de la Sonde et dans la plupart des autres archipels de la mer des Indes et sur la côte de Malabar. Introduit et naturalisé, dans les pays tropicaux, il est considéré, comme une espèce envahissante, en Inde, aux îles Galápagos et en Équateur, enregistré depuis novembre 2018, dans le 'Global Register of Introduced and Invasive Species - Galápagos Islands, Ecuador.' Introduit dans les Antilles vers la seconde moitié du 18e siècle. entretien : taille de mise en forme chez les jeunes sujets en laissant 3 à 4 branches charpentières puis tailler les rameaux qui poussent vers le centre de l'arbre, limiter la hauteur à 4m. maladies et ravageurs : il peut être sujet aux cochenilles (scale insects) et aux thrips (thunder flies) et subir les ravages causés par la mouche de la carambole (carambola fruit fly) Bactrocera carambolae, lire publication en anglais Cabi.org. Sa présence peut entraîner, une diminution des récoltes, une perte de qualité des fruits, diminuant la valeur de la production et augmentation des coûts de production par l'augmentation des dépenses de lutte antiparasitaire et également des pertes causées par les dégâts perpétrés par les oiseaux frugivores, notamment en Guadeloupe, le sucrier à ventre Coereba flaveola. NB : son nom Averrhoa a été donné par Linné qui dédie le genre au médecin de cour des souverains almohades, philosophe musulman andalou, Averroès ou Ibn Rochd de Cordoue (1126-1198), juriste et théologien, Cadi de Séville (1169), puis Grand cadi de Cordoue (1182), il termine sa vie en disgrâce, en exil à Marrakech, les oeuvres d'Averroès furent traduites en latin, vers 1230, lire les publications sur Persée, dans la Revue philosophique, la Revue de l'histoire des religions ou 'Horizons Maghrébins'. Son nom spécifique carambola, vient de la langue konkani* du mot 'Karambal' ou 'Karmal' qui viendrait du sanscrit 'Karmarànga'. Ce genre comprenait 12 noms d'espèces référencées, après révision en 2012, seulement 5 noms, ont été retenus et 3 autres, sont considérés juste comme étant des synonymes et 3 autres noms demeurent toujours non résolus. Toutes sont originaires, de l'est de l'Asie présentes, depuis le Vietnam jusqu'en Nouvelle-Guinée. Propriétés et utilisations : Il existe deux genres de cultivars, ceux produisant des caramboles aromatiques et très sucrées à chair croquante légèrement acidulée et d'autres à chair plus acide et beacoup plus molle. Les fleurs comestibles sont ajoutées à différentes salades, et les feuilles sont consommées comme légume vert, exactement comme l'oseille, les brèdes mafanes ou les épinards. Son bois dur, au grain serré, est blanc, sur les jeunes sujets, puis tirant sur le rouge, il est recherché pour confectionner du mobilier et localement, il sert pour la construction. Les caramboles charnues, juteuses, très rafraîchissantes, sont principalement consommées crues, sucrées, salées, confites au vinaigre et sous forme d'achards, de chutney et de 'pickles' préparés, avec des fruits verts. Elles servent à confectionner, des confitures, gelées, desserts, jus frais, boissons fermentées, sirops et cocktails, divers salades sucrées et salées, sous forme de tartes, ragoûts et currys, ou juste découpées en rondelles étoilées pour décorer desserts et entremets. Ces fruits contiennent de la vitamine C, B et A, du calcium, fer et phosphore et ils sont riches en oxalate de potassium, ce qui explique leur utilisation comme détachant du linge, pour enlever la rouille et décaper les métaux. Une consommation excessive, peut avoir des effets secondaires indésirables, comme des coliques, des diarrhées, une hypocalcémie pouvant provoquer un blocage rénal, principalement chez les insuffisants rénaux ou chez les dialysés pour lesquels, ce fruit est vraiment contre-indiqué. En consommation raisonnable, la carambole a des vertus antioxydante, reminéralisante, antihypertensive, antidiabétique, elle est utilisée dans le traitement de certaines hépatites.
- Averrhoa acida L. , fait partie des espèces non résolues, la Carambole à fruits ronds appelée Brignolier originaire des Indes orientales, introduit aux Antilles et Caraïbes, produit de petits fruits acides globuleux à côtes de la taille d'une cerise d'un vert jaunâtre, servant à confectionner des confitures et des gelées. - Averrhoa bilimbi L., synonymes Averrhoa abtusangulata Stokes, Averrhoa obtusangula Stokes, l'arbre à cornichons, Bilimbi, Carambolier cylindrique, originaires des Indes orientales, introduit et naturalisé aux Antilles, 3 à 4 m de haut, des feuilles oblongues-lancéolées, panicules de petites fleurs d'un brun pourpré certaines poussant directement sur le tronc, des fruits de forme identique mais d'un vert acide, est plutôt consommé comme légume, qui sont hypoglycémiants et hypocholestérolémiants, localement, ils servent à confectionner un sirop, aux propriétés antiseptiques et le suc frais, soigne les éruptions cutanées, en Inde, les orfèvres l'utilisent pour décaper l'argent et le cuivre. Introduit en Jamaïque en 1793, depuis l'île du Timor. Planche d' illustration, source Kew. - Averrhoa dolichocarpa Rugayah & Sunarti (2008), pas de synonyme retenu, originaire de Nouvelle-Guinée, Papouasie occidentale, des fruits plus longs d'un vert plus soutenu. - Averrhoa leucopetala Rugayah & Sunarti (2008, pas de synonyme retenu, originaire de l'est de Bornéo, des Célèbes (Sulawesi) à petites fleurs étoilées blanches dans un calice blanc crème. - Averrhoa microphylla Tardieu (1943, pas de synonyme retenu, nommé 'Star pickle'. Annotations : *Konkani, une des 22 langues officielles parlées en Inde occidentale, surtout dans l'état du Maharashtra sur la côte de Konkan, sur l'île de Goa, plus au sud-ouest dans l'état du Karnataka, dans les districts de Dadra et Nagar Haveli, ainsi qu'au Kerala. *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), avant d'être anobli en 1757 Carl Linneaus, également médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. Il enseigne à l'Université d'Uppsala, à partir de 1741, durant une année, la médecine, puis la botanique jusqu'en 1772, il est le fondateur de l'Académie des Sciences de Suède. Auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et de 'Species plantarum'. *Stokes, abréviation botanique pour le médecin-botaniste Jonathan Stokes (1755-1831), resté célèbre pour ses travaux et essais cliniques sur l'utilisation de la digitale dans le traitement de l'insuffisance cardiaque. nmauric© 01/10/2004 ® Jardin ! L'Encyclopédie Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites.  |
|||||||||||||||||||||||
