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![]() Nom latin : Crocus sativus L.*, synonymes retenus après révisin en 2012 Safran officinarum Medik.*, Geanthus autumnalis Raf.*, Crocus officinalis (L.) Honck., Crocus orsinii Parl., Crocus pendulus Stokes, Crocus setifolius Stokes, Crocus sativus var. officinalis L., Crocus sativus var. cashmerianus Royle, Crocus sativus var. orsinii (Parl.) Maw, Crocus sativus subsp. orsinii (Parl.) K.Richt. est illégitime Crocus autumnalis Sm. famille : Iridaceae. catégorie : bulbeuse, acaule à corme marron de 4,5 cm de diamètre qui correspond au calibre* 11+ qui est aplati. port : érigée. feuillage : caduc, vert, brillant. Quelques petites feuilles longues et étroites, effilées en pointe. floraison : en automne, de la fin septembre à la mi-novembre, durant 4 à 6 semaines, parfumée, visitée par les abeilles, les bourdons, les colibris et certaines espèces de papillons, comme le diurne sphinx colibri ou Moro-sphinx, Macroglossum stellatarum (hummingbird hawk-moth), voir photos. Au bout d'un long pédoncule, fleur hermaphrodite à périanthe tubulaire formé de 3 tépales et 3 sépales, 3 étamines contre les sépales, un pistil long de 3 à 4,5 cm, formé de 3 stigmates trifurqués et dentelés. Ce sont eux qui sont récoltés, séchés puis commercialisés sous le nom de safran. Il faut couper d'un coup d'ongle, la fleur au ras du sol, les pistils seront prélevés plus tard. Chaque bulbe produit la première année entre 1 et 3 fleurs, par la suite entre 3 et 10 fleurs. Un safranier cueille entre 1 000 et 1 200 fleurs à l'heure. couleur : violet-pâle à stries plus foncées, à violet pourpre, veiné de rouge pour les tépales et sépales. Jaune pour les étamines et rouge vermillon à rouge orangé pour les stigmates. fruits : petite capsule à trois faces, renfermant plusieurs graines ovoïdes. croissance : moyen. hauteur : 0.05 à 0.15 m de haut. plantation : au printemps courant avril-mai ou de juillet jusqu'en octobre, pour une récolte au mois d'octobre de l'année suivante. Enfouir le bulbe à 20 ou 30 cm de profondeur, dans un rang tous les 15 à 20 cm, chaque rang est séparé de l'autre par 25 à 30 cm, prévoir une allée tous les 4 rangs, pour pouvoir bien circuler et travailler, les 4 rangs formant une légère butte comme pour les pommes de terre. Compter 45/50 bulbes au m² et prévoir deux années pour une parfaite installation. Sa période de repos est estivale. Arrachage entre 3 et 10 ans, selon la nature du sol et prévoir une rotation des cultures tous les 5 à 10 ans. multiplication : par division des bulbilles courant juin-juillet. Il a une multiplication végétativement, après la floraison le bulbe se dessèche, disparaît, laissant un remplaçant qui va fleurir une seule fois, qui se développe à la base de la partie aplatie, le plateau, où d'autres petits bulbes qui eux fleuriront l'année suivante. sol : léger, riche en matières organiques, neutre ou argilo calcaire, qui est sa préférence ou, argilo sableux, pH de ± 6,5 – 7, surtout frais, humide, mais bien drainé. emplacement : plein soleil, exposition sud ou sud-est, en lui évitant au potager la compagnie des asperges, des pommes de terre, loin d'un champ de luzerne et des arbres. zone : avec une pluviosité au printemps, et un été chaud et sec, un automne humide, 6-9, U-K hardiness H6, USDA zones 6-9. Au Québec, sous une bonne couche de neige, on le trouve planté jusqu'en USDA zone 3b. En gros, il aime, pour son bon développement, des printemps doux avec une période de pluie en mars, des étés chauds et secs, de doux automnes brumeux et frais et des hivers rigoureux sans excès, puisqu'il tolèrejusqu'à -13 °C, en dessous de -15 °C, ils se fendente, puis ils peuvent geler et dépérir. Dans le Gâtinais, aux matins brumeux et le comtat d'Avignon et Venaissin, sous le règne Louis XVI (1754-1796), le trois quarts des safranières furent détruites au cours du terrible hiver de 1788-1789*, la Garonne était gelée à Toulouse, comme le Rhône et la Saône, et, elles le seront à nouveau au cours des 'grands hivers' de 1819* et 1823*, ils auront pour conséquence, la disparition de la culture du safran au 18e siècle. origine : Asie Mineure, jusqu'au haut plateau du Cachemire, puis l'Europe du Sud. illustration : plaque de cuivre colorée n°25 dans "Getreue Darstellung Und Beschreibung Der In Der Arzneykunde Gebräuchlichen Gewächse" (Représentation fidèle et description des plantes utilisées en médecine) 1817, du Docteur Friedrich Gottlob Hayne, professeur à l'Université Royale de Berlin, avec le naturaliste Johann Fr.von Brandt et l'entomologiste Julius Theodor Christian Ratzeburg, édité aux frais de l'auteur en 6 volumes à Berlin, de 1805 à 1856, Collection de l'Université de Glasgow, réédition en allemand, en 2010 par Nabu Press. En France, il est surtout cultivé au Sud-Ouest, entre l'Auvergne et le Périgord, dans le Tarn, l'Albigeois et dans le Lot, au Quercy, il est d'ailleurs nommé l'Or rouge du Quercy. entretien : il est impératif de désherber régulièrement pour assurer une belle production, et d'arroser régulièrement durant la période de croissance, lire 'La culture du safran' par Auguste Chevalier chez Persée, où vous pouvez sélectionner la version texte ou le format pdf. cueillette : si vous souhaitez récolter votre 'safran', il faut savoir que la fleur à une vie très courte, d'environ 48 heures ; elle s'effectue, courant octobre, lorsque la fleur est à peine épanouie, il faut donc prévoir une récolte journalière durant 4 à 5 semaines.
maladies et ravageurs : les limaces (slugs) adorent son feuillage, idem pour les lapins, les cervidés, les vaches et les sangliers. Le bulbe est fort convoité par les campagnols, les mulots et les taupes, qui causent d'énormes dégâts en creusant leur galerie dans les safranières. Il peut être sujet aux nématodes, aux vers blancs (white worms) et aux vers taupin (vers taupins). Comme pour l'asperge et la betterave, le système racinaire du bulbe est sensible au Rhizoctone violet Rhizoctonia violacea, qui se manifeste au printemps, voir la fiche technique de l'INRA sur Ephytia, signalant sa présence par le jaunissement des feuilles sur un seul côté et des fleurs pas tout à fait aussi violette, qu'à l'ordinaire, plus pâles et blanchâtres, le jaunissement et le flétrissement des feuilles avec le pourrissement du collet et du bulbe qui a une coloration marron lorsque l'on coupe la base, qui sèche et forme une poussière noirâtre fort contagieuse qui provoque aux alentours la fonte des semis. Il est également sensible à la fusariose ou flétrissure fusarienne, provoqué par le Fusarium oxysporum (basal rot), que l'on trouve dans les cultures d'autres bulbes et plantes, comme le chrysanthème, l'oeillet, le tabac et la tomate, consulter sa fiche. Il est recommandé de brûler les bulbes et de ne plus en planter d'autres au même endroit, durant une période de 10 à 15 ans. Et une maladie cryptogamique qui provoque des taches noires sur les bulbes et leur nécrose que l'on nomme dans le Gâtinais, le tacon du safran, qui carie progressivement le bulbe qui, l'affaiblisse entraînant une diminution de la production de safran et pour, finir sera réduit en poussière contagieuse. NB : son nom Crocus vient du grec 'krokos' en latin 'crocus', qui désignait déjà le safran, mot venant du latin médiéval, issu du mot arabe 'sahafaran, zaferan, za'faran' mot composé de l'arabe 'assfar' et du persan 'safra' qui désigne la couleur jaune, et son nom spécifique sativus signifie cultivé. Les premiers pigments de safran ont été découverts dans des sites antiques au nord-ouest de l'Iran, où de nos jours, se concentre sur le plateau central, sa culture, dans la région semi-aride de Gonabad avec un système d'irrigation avec les traditionnels qanats (oléoducs), mais les changements climatiques occasionnent de graves pénuries d'eau dans la région, constituent une menace majeure pour la sécurité alimentaire et les moyens de subsistance des communautés locales. Il fait partie du Réseau mondial du patrimoine agricole de la FAO (SIPAM) avec le Maroc pour le safran et l'arganier et l'Espagne pour les oliviers. Depuis des siècles au Maroc, les Berbères rédigent la calligraphie tifinagh avec du safran ou de l'encre de safran, à lire 'Pratiques et usages du safran marocain', chez Persée. Il est cité dans un des livres de la Bible, le Cantique des cantiques, dans 'La beauté de l'amour' 4 : versets 12 à 16. Tu es un jardin clos, ô toi, ma soeur, ma mariée, un jardin clos et une fontaine scellée. Tes rameaux forment un verger de grenadiers aux fruits exquis, henné et nard l'embaument, Le nard, le safran et la canne odorante, le cinnamome, et toutes sortes de plantes donnant de l'encens, l'aloès et la myrrhe, avec les plus fins aromates. Tu es la source des jardins, un puits d'aux vives, et d'eaux ruisselant du Liban. Éveille-toi, brise légère, viens, doux zéphyr, que mon jardin, exhale ses parfums. Ce genre comprend après révision 104 noms d'espèces retenus sur 336 noms connus, tous originaires des zones tempérées de l'Afrique du Nord, de l'Asie Mineure et de l'Europe du Sud jusqu'au Caucase. Avec certaines de ces espèces, ont été créées d'innombrables hybrides et cultivars à floraison printanière ou automnale. Le réchauffement climatique à une incidence sur la culture du safran, au Cachemire considéré comme le meilleur au monde, les précipitations en baisse, sont irrégulières et des problèmes d'irrigations des terres ont affecté la production du safran, ces 20 dernières années, elle a diminué d'environ 50 %, obligeant l'importation de safran bon marché en provenance de l'Espagne et de l'Iran qui est vendu sous le nom de safran du Cachemire, avis aux touristes ! C’est l’épice la plus fraudée aujourd’hui. Propriétés et utilisations : L'égyptologue allemand Georg Moritz Ebers, lors de son séjour en Égypte en 1872-73, rachète un papyrus, long de 20 m, à Edwin Smith* (1822-1906), un marchand et collectionneur américain, qui à Louxor en 1862, avait acheté un ancien rouleau de manuscrits fragmentés. Son papyrus est conservé sous l'appellation 'Papyrus Ebers' à la bibliothèque de l'Université de Leipzig, il en avait donné la traduction, suivie de commentaires, dans un gros ouvrage paru à Leipzig, en 1875; où il avait noté : "C’est le plus ancien document que nous possédions sur la Médecine ; il fut écrit vers 1550 avant Jésus-Christ. Parmi les recettes qu’il contient pour le traitement de maladies internes ou externes, trente au moins font mention du crocus. Ce papyrus signale deux sortes de crocus, l’espèce du nord ou du Delta et celle du sud ou des montagnes. Les médecins de l’Antiquité tenaient le safran en haute estime. De nombreuses préparations, dont la Thériaque et le Mithridate sont les plus fameux représentants, emprenaient le crocus mêlé à d’autres plantes. Il était préconisé dans les affections les plus diverses, soit contre la constipation, soit pour guérir la goutte, etc. En le triturant dans de l’eau froide, on obtenait une bouillie, qui était étendue sur les paupières." C’est la première mention de ce curieux emploi du crocus en ophtalmologie. Sa culture, au Proche-Orient, remonterait vers 1 700 avant J.C, 700 ans avant J.C, elle intéresse, les botanistes assyriens présents jusqu'en Égypte, et de-là, apporté avant l'an 901 en Espagne, durant la période où une grande partie de la péninsule ibérique était sous la domination musulmane et berbère (711-1492), pour devenir, dans la région de Castilla la Mancha, le monopole de la haute bourgeoisie andalouse, avant d'être distribué dans le reste de l'Europe, toujours au cours du Moyen Âge avant 1492. En France, les safranières sont localisées principalement dans le Gâtinais*, il existeun Musée du safran à Boynes dans le Loiret, près de Pithiviers, on les trouve également dans le Gers ainsi qu'en Provence.
Au sud du Maroc, depuis les années 50, il y a une production pour une consommation locale, alimentaire et médicinale, qui se situe au sud du Haut-Atlas, dans la région Souss-Massa, autour de la ville de Taliouine, qui est surnommée, la capitale marocaine de l'or rouge, le safran est plus coloré que celui produit en Iran, est estimé aux alentours de 30 000€ le kilogramme, il aurait un goût plus prononcé et serait plus riche en picrocrocine, un hétéroside qui détermine son goût amer, en safranal qui lui donne son arôme, utilisé dans les parfums et la crocine qui lui donne cette couleur rouge vif et possède des propriétés antioxydantes, pour les autres propriétés, voir ci-dessous. L'épice, c'est-à-dire les pistils y sont appelés 'Az-Za’frân. Tandis qu'en Algérie, quelques rares safranières sont implantées en 2020 à Aïn Fezza, au nord-est de la wilaya de Tlemcen. En 2020, le rendement était estimé 4.5Kg/ha, le prix de vente arrive à 5 000 DA/gr. En mars 2017, le kilo se vendait à 35 000 , en 2022, le prix de vente publique, pour du safran français, selon la provenance, varie entre 30 000 et 45 000. La récolte ne se fait que le matin, puis a lieu l'émondage qui consiste à écarter les corolles et les étamines pour saisir le pistil formé de trois stigmates triangulaires. Couper avec l'ongle du pouce sur l'index que la partie rouge qui sera mise à sécher et qui perdra 80 % de son poids. Ce sont juste les stigmates trifides qui composent cette précieuse épice aromatique tant recherchée en gastronomie, parfois remplacée par la fleur de Carthame. En cuisine, les filaments ou la poudre de safran sont utilisées comme aromate pour parfumer et colorer crèmes, gâteaux, glaces, légumes, sauces, soupes, pâtes, poissons, viandes, riz et vinaigre. On en extrait aussi de la crocéïne qui est une substance tinctoriale qui donne cette couleur jaune qui est sacrée en Inde, car elle est le symbole de la sagesse. Le safran contient des esters de crocétine (caroténoïde), de la picrocrocine (un hétéroside au goût amer) et du safranal (l'arôme). Il a des propriétés anti-inflammatoires, antispasmodiques, antidépressive, emménagogues, autrefois, on le recommandait pour traiter les maux de dents, pour lutter contre le mal de mer, le stress et selon les Romains, il aurait des propriétés aphrodisiaques. Il est prescrit en phytothérapie sous forme d'infusions, de tisanes ou de teinture mère. Dans la pharmacopée universelle de 1763, une huile de safran était préparée avec une once de semence de carvi et une autre de calamus odorant avec une demi-once de myrrhe ou de la cardamome, réduit en poudre, mise à infuser ,dans un pot en terre vernissé durant 5 jours, après avoir versé dessus une chopine de vin blanc (25 cl), puis avec une livre et demie d'huile (68 cl), le mélange était mis à bouillir à petit feu jusqu'à la consomption (évaporation) du vin, puis l'huile était exprimée pour soulager les douleurs de rhumatisme. Il entrait avec la myrrhe, l'aloès, le calament, la dictame, de l'huile, de la cire, de la line cardée, du coton et d'autres ingrédients, dans la composition d'un mélange pour confectionner des pessaires. En Inde, on recommande un verre de lait, une cuillère de miel et du safran pour retrouver un sommeil réparateur, et l'on raconte que pour augmenter le liquide séminal et améliorer la production de spermatozoïdes, la consommation de miel, amandes et safran sont bénéfiques pour les hommes. Le safran des Indes est issu du rhizome de Curcuma longa, consulter sa fiche. Dans l'abécédaire, consulter les espèces de Crocus, Colchicum et Sternbergia présentes dans l'Encyclopédie. Annotations : à lire, le Guide pratique sur le Safran (Crocus Sativus Linnaeus. Culture et épice, en 7 pages, publiées en 2017 par INRA - Maroc, Salé, par feu l'agrophysiologiste et chercheuse marocaine, Mounira Lage (1959–2021), dont le principal axe de recherche, était, la production durable, d'un safran marocain de haute qualité. Lire aussi : "Sur la culture du safran : nouveau mode de culture, traitement de la maladie, création d'une nouvelle variété" par Paul Chappelier, imprimé en 1874, avec en préface "Cette brochure s’adresse spécialement à vous, petits cultivateurs du Gâtinais, Elle ne doit pas être vendue ; elle est destinée à être distribuée gratuitement... ", la consulter à la Bnf. Lire également, la thèse Le safran, précieuse épice ou précieux médicament ? de Claire Palomares, en 2015 à l'Université de Lorraine, pour l'obtention du Diplôme d'État de Docteur en Pharmacie, format pdf. *calibre les cormes vendues dans le commerce de calibre 10/11, cela correspond à un corme de 3,1 cm à 3,5 cm, calibre 11 et +, à plus de 3.5 cm et le calibre 9/10 correspond un corme entre 2,5 cm et 2,8 cm, en dessous, le calibre 7/8 correspond à 2,2 cm /2,5 cm. *1788-1789 du mardi 25 novembre 1788 au samedi 17 janvier 1789, se déroule un événement mémorable, qui s'étend sur toute la France. La Seine gèle 56 jours de suite, une terrible vague de froid s'abat sur le pays, les récoltes sont médiocres et le prix du pain à triplé, nous sommes 6 mois avant la prise de la Bastille, La Révolution n'est pas loin et le peuple n'a pas fini de demander du pain à la boulangère."lire l'article sur infoclimat.fr. *1819-1820, périodes de froids intenses au début de décembre, puis en janvier et au début de février et enfin pendant une partie du mois de mars. La Seine fut entièrement prise du 12 au 19 janvier. Le Rhin, la Saône, le Rhône et la Garonne, furent congelés. Les vignes du Midi souffrirent beaucoup et les orangers de la région de Nice périrent.
*Edwin Smith (1822-1906), un autre précieux papyrus, acheté à Louxor en 1862, en même temps, que le papyrus d'Ebers, porte son nom, c'est le premier et l'un des anciens papyrus médicaux qui est conservé à New-York. Ce n'est qu'en 1930, qu'il a été traduit par James H. Breasted, alors directeur de l'Institut oriental de l'Université de Chicago, qui y découvre, qu'il a été copié vers 1550 avant J.-C., et qu'il décrit 48 cas de blessures, fractures, tumeurs ainsi que leur traitement. Il ne se contente pas de nommer le cerveau pour la première fois, il en précise les fonctions. Ce travail propose aussi un apprentissage initiatique des hiéroglyphes accessible à tous, à partir des connaissances actualisées relatives à l'égyptologie. Lire "Le papyrus médical Edwin Smith", publié par l'Harmattan en 2016, ainsi que l'article du Dct Robert H. Wilkins, di Centre médical de l'Université de Duke à Durham, en Caroline du Nord, publié, le mars 1964, dans le Journal of Neurosurgery, aans.org, pages 240-244 - source Cyber Museum of Neurosurgery. *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), avant d'être anobli en 1757, Carl Linnaeus, également médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi de l'édition de 'Flora lapponica'. Il enseigne à l'Université d'Uppsala, à partir de 1741, durant une année, la médecine, puis, la botanique jusqu'en 1772. En 1738, il fonde l'Académie des Sciences de Suède. Son herbier, le plus riche de son époque, contient 7 000 plantes. Auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum', consultable en ligne à la bibliothèque universitaire de Kyoto. *Medik., abréviation botanique pour le médecin-botaniste allemand Friedrich Kasimir Medikus (1736-1808), il a été le directeur des jardins de Schwetzingen et de Mannheim, on lui doit de nombreux travaux sur les Apocynées, Asclépiadées et Malvacées et sur les champignons. Il fait paraître en 1771, l'Index plantarum Horti electoralis Manhemiensis', en 1786, 'Theodora speciosa ein neues Pflanzengeschlecht' Bnf, puis, entre autre 'Philosophische Botanik mit kritischen Bemerkungen' (Botanique philosophique avec des remarques critiques), éditée en allemand (1789-Mannheim), consultable à la Bnf et pour finir en 1800 un essai sur la culture des végétaux exotiques, qui renferme, en outre, un catalogue de tous ses travaux. *Raf., abréviation botanique pour l'excentrique naturaliste, linguiste et archéologue autodidacte français Constantine Samuel Rafinesque-Schmaltz (1783-1840) ; qui, dès 1802, séjourne et travaille en Amérique, auteur de nombreux canulars. En 1841, Nutall lui dédie un genre de chicorée Rafinesquia (Asteraceae). natacha mauric © 31/10/2004 ® Jardin ! L'Encyclopédie ® par la Société des Gens de Lettres - natacha mauric©31/10/2004 - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites.//--> ![]() |
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