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Nom latin : Iris cristata Solander* ex Ait.* (1789), synonymes retenus, Iris odorata Pers. (1805), Iris glumacée Raf. (1837), Iris glumacea var. angustifolia Raf (1837), Neubeckia cristata Alefeld. et l'Iris cristata var. alba Dykes (1913) Nommé en 2015, Lophiris cristata (Ait.) MBCrespo (2015). famille : Iridaceae. catégorie : vivace géophyte à rhizomes irréguliers et ramifiés, reliés entre eux par des tiges tubulaires. port : dense touffe érigée et tapissante. herbier : planche collectée en juin 1880 par Bishop Goodenough, figurant dans l'Herbier de Kew. feuillage : persistant, d'un vert jaunâtre à vert moyen et glauque. De très courtes feuilles basales, renflées, engainantes, en forme de glaive. floraison : début du printemps, courant mars/mai selon climat, au Canada courant mai-juin. Sur une tige florale entre des bractées écailleuses, fleur solitaire, pédonculée, formée de tépales spatulés, les 3 supérieurs sont plus courts, les inférieurs sont pourvus de 3 lignes de crêtes parallèles, marge irrégulière, ondulée. couleur : bleu pâle à bleu violet, lilas, les trois tépales inférieurs à crêtes blanche et jaune griffées et cernées de violet. fruits : des capsules renflées à trois valves contenant des graines ovoïdes et jaunes virant progressivement au marron et sont pourvues d'un petit filament. croissance : rapide, une fois implanté, entre deux et cinq ans. hauteur : 0.15 à 0.25 m, compter entre 12 et 15 pieds au m². plantation : à l'automne. multiplication : par semis de graines fraîches, compter au minimum un an, ou, par division des rhizomes à la fin de l'été ou en automne. sol : riche en humus, frais, mais bien drainé, une préférence pour les sols calcaires. En pot, ne pas oublier de l'arroser, car, il aime les sols frais. emplacement : mi-ombre, en sous-bois. zone : 3-9, UK hardiness H6, USDA zones 3a-9b. Tolère aisément entre -15 et - 20 °C, ainsi que la sécheresse estivale. origine : de l'est des États-Unis, dans les États de l'Alabama, Arkansas, Indiana, Caroline du Nord, également au sud de la Géorgie, à l'ouest de la Louisiane, au Mississippi et dans le sud-est du Missouri, au Maryland ain si qu'en Oklahoma. Il se rencontre, en colonie, dans les sous-bois sur les versants rocheux et les prairies calcaires et humides, le long des cours d'eau, consulter la carte. entretien : durant la période de dormance, conserver une certaine humidité au substrat, juste nettoyer le feuillage en fin de saison et au sortir de l'hiver. Comme tous les iris, il est visité par les escargots (snails), les limaces (slugs) et les chenilles (caterpillars). Il peut s'utiliser en couvre-sol dans les zones ombragées, sur les talus, dans les rocailles et massifs légèrement ombragés et humides. NB son nom Iris vient du grec où il désignait, déjà, le genre et désigne l'arc-en-ciel. Dans la mythologie grecque, Iris, déesse aux ailes irisées, était la messagère des dieux de l'Olympe, qui secondait Héra*, la reine de l'Olympe ; et son nom spécifique, cristata, vient du latin 'crista' qui signifie crête, donc Iris crêté, Iris à crêtes. C'est grâce au botaniste américain John Bartram* que l'Iris cristata a été introduit au Royaume-Uni en 1756, par l'éminent drapier, jardinier, botaniste quaker londonien, Peter Collinson (1694-1768) comme l'a indiqué William Aiton* lorsqu'il fait la première description, dans le volume 1 page 70 de l'Hortus Kewensis, ou, Catalogue des plantes cultivées au Jardin botanique royal de Kew, consultable à la BHLibrary. Dix ans plus tard, il commencera à être diffusé dans le reste de l'Europe. Ce genre comprenait 1246 noms d'espèces connus. Après le révision de 2012, seulement 362 noms d'espèces ont été retenus et 820 autres conservées comme synonymes. Des espèces de vivaces bulbeuses avec ou sans barbe et des vivaces rhizomateuses, originaires des zones tempérées de l'hémisphère nord. Propriétés et utilisations : Les fleurs de couleur bleue ou bleu-violet étaient autrefois employées pour la confection de pigments verts, qui étaient fort recherchés pour les enluminures. Parmi les nombreux cultivars, citons : *Ait., abréviation botanique pour William Townsend Aiton (1731-1793), jardinier-botaniste écossais qui œuvre au jardin de Chelsea avant d'être chargé, en 1759, par la princesse de Galles (Augusta de Saxe-Gotha-Altenburg) (1719-1772) de gérer les collections, d'introduire de nouvelles espèces et développer le jardin exotique de Kew House, date qui correspond à la fondation des jardins botaniques royaux de Kew.
Il a apporté son aide à l'agronome botaniste-explorateur français François André Michaux (1746-1802), lorsqu'il a créé deux pépinières, l'une à New York et l'autre à Charleston, pour accomplir son mandat d’inventorier les productions végétales, et d’expédier des plants ou des graines à Rambouillet afin de les y acclimater. *Collinson Peter Collinson (1694-1768), biographie de ce négociant passionné de botanique qui eut un rôle important dans l'introduction et la diffusion des plantes américaines en Europe. La consulter sur MHPS - Mill Hill Preservation Society. *Héra l'épouse légitime de Zeus, qui dans la mythologie romaine, c'est Junon. Lire l'article sur universalis.fr. *quaker, un mouvement religieux chrétien, initialement nommé Société religieuse des Amis, fondée en Angleterre au milieu du 17e siècle par George Fox (1624-1691), dont les membres étaient surnommés Quakers, qui croyait entre autres en l'égalité spirituelle entre hommes et femmes et qui furent les premiers blancs à dénoncer l'esclavage dans les colonies. Lire l'article 'George Fox et les premiers quakers', sur l'universalis.fr. *Solander, botaniste suédois Daniel Solander (1733-1782), qui étudie les sciences naturelles à Uppsala, sous la direction du célèbre Carl Linnaeus qui l'envoie en Angleterre en 1760 pour diffuser son enseignement Systema Naturae dans le monde anglo-saxon. Quatre ans après son arrivée, il devient un membre de la Royal Society of London (rs.org, l'Académie scientifique du Royaume-Uni, fondée officiellement en janvier 1662. Il participe, en 1768, à l'expédition menée par James Cook, sur l'Endeavour traverse à son bord le Pacifique et découvre la Nouvelle-Zélande vers 1769. Il est aussi le secrétaire, le conseiller scientifique et le bibliothécaire du jeune Joseph Banks (1744-1820). Un genre lui a été dédié Solandra et de nombreuses espèces sous les formes solandriflora, solandri, solandra, solandriana, solanderi, solandroides, solandroketmia. Abréviation botanique officielle : Sol. natacha mauric © 07/03/2005 ® Jardin! L'Encyclopédie ® par la Société des Gens de Lettres ® Jardin! L'Encyclopédie - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l’exploitation commerciale sont expressement interdites ® Jardin! L'Encyclopédie  |
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