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Nom latin : Persicaria bistorta (L.) Samp. (1913), qui est un synonyme de Bistorta officinalis Delarbre* (1800), Polygonum bistorta L.* (1753), Polygonon bistortum (L.) St.-Lag. (1880) famille : Polygonaceae. catégorie : vivace géophyte aquatique, semi-aquatique ou de berge à souche rhizomateuse, brunâtre, noueuse, traçante et sinueuse, formant bien souvent un S. port : dense touffe dressée, compacte, aux tiges dressées noueuses. feuillage : persistant, flottant à la surface de l'eau, d'un vert franc glabre, brillant nervures saillantes sur le revers d'un vert grisâtre. Feuilles de 10 à 30 cm, oblongues à elliptiques, nervure centrale plus claire, avec une marge froncée, ondulée. floraison : abondante, de l'été à l'automne, courant juin jusqu'en septembre-octobre, nectarifère, visitée par les abeilles et certaines espèces devpapillons. C'est d'ailleurs la plante hôte pour les larves et chenilles de papillons. Sur un court pédoncule rougeâtre, étroit épi de + ou - 3 cm, ovoïde à pyramidale (lorsqu'il est en fleurs) de fleurs de 5 mm, étoilées à 5 pétales ovales, aux 8 étamines saillantes, aux anthères bifides et oscillantes et 3 styles. couleur : rose pâle à rose bonbon, griffé de rose plus foncé, les étamines sont blanches avec des anthères roses, tandis que les bourgeons floraux d'un rose plus soutenu ou lavé de blanc et les calices rosâtres. croissance : assez rapide. fruits : de minuscules akènes obovales, trigones de 1.5 à 2.5 mm, d'un brun foncé, brillant. hauteur : 0.40 à 0.60 m et plus pour certains cultivars 0.90 m, pour un étalement de 30 cm à 50 cm. plantation : à l'automne ou au printemps, en pleine terre sur les berges ou dans des paniers immergés à une profondeur de 0.25 à 0.40 m. multiplication : par semis spontané en place, semis au printemps et par division de touffe à l'automne ou au début du printemps. sol : ordinaire, humifère, frais, humide préférence pour les sols argileux, marécageux riche en en éléments nutritifs. emplacement : soleil ou mi-ombre. zone : 4-9, U-K hardiness H6, USDA zones 4a-9b. Tolère aisément jusqu'à -20 °C (-4°F). Bien qu'elle pousse en zone humide, elle supporte bien des périodes de sécheresse. origine : Eurasie tempérée, en montagne depuis le Maroc et la Péninsule ibérique jusqu'au Caucase et en Sibérie occidentale et Mandchourie, jusqu'au sud-est de la Chine, Corée et Japon. Dans les prés humides et les fossés, dans ou sur le rivage des mares, des étangs et des cours d'eau, en France présente dans le Pyrénées, le Massif centrale, les Alpes le massif du Jura et les Vosges. Introduite en Irlande, dans les pays nordiques Danemark, Norvège Suède, ainsi qu'en Islande ainsi qu'en Amérique du Nord, dans le Maine, au Massachusetts, en Nouvelle-Écosse et Terre-Neuve. entretien : à l'automne, effectuer une taille du feuillage abîmé et desséché et supprimer les fleurs fanées. Il est recommandé, de mettre des gants, car sa sève est irritante, pouvant provoquer chez certaines personnes, des réactions dermiques. En règles générales, il est recommandé de rajeunir la touffe, tous les 3 ou 4 ans, afin de favoriser, la floraison luxuriante et cela permet de la contrôler un peu, parce qu'avec ses racines traçantes, elle peut vraiment devenir envahissante et carrément supplanter les autres espèces. Une espèce à réserver pour les berges des cours d'eau ou les grandes pièces d'eau. maladies et ravageurs : sans, même dédaigné par les lapins. NB : son nom Persicaria désigne en latin l'espèce et signifie aussi la pêche (fruit) faisant référence à la ressemblance de son feuillage avec celui du pêcher Prunus persica et son nom spécifique, bistorta, vient du latin ' bis' deux et 'torta' ou 'tortus' qui signifie deux fois tordu , torsadé, faisant référence à la forme deson rhizome.
Propriétés et utilisations : Les tiges sont riche en magnésium et tanins d'où leur goût amer, ce qui rebute le bétail dans les prairies. Les rhizomes contiennent de la saponine, des tanins et du nitrate de potassium. Dans les pharmacopées traditionnelles et en phytothérapie, ils sont réputés et utilisés pour leur propriété astringente, apaisante, dépurative et sudorifique. Prescrit pour traiter les diarrhées. On lui prêtait la réputation de soigner les morsures de serpent, d'ailleurs son nom commun en allemand est la renouée serpent et nous la nommons également la serpentaire rouge, bien que ce soit le nom du Dracunculus vulgaris. Parmi les cultivars, citons : - Persicaria bistorta 'Carnea', aux épis d'un rose soutenu, lui réserver une exposition semi-ombragée. - Persicaria bistorta 'Hohé Tatra', de plus ou moins 60 cm, avec de longs et étroits épis d'un vif rose bonbon, capitules d'un rose plus foncé, légèrement violacé, requière une exposition semi-ombragée. - Persicaria bistorta 'Superba', parfois, commercialisée sous le nom de 'Superbum', de 70 à 90 cm, de juin jusqu'en octobre, de fins épis d'un rose tendre. Lui réserver une exposition semi-ombragée. Elle a été primée par la RHS* avec The Award of Garden Merit. (AGM), photo haut de page. illustration : planche 277, dans Flora Batava par J. & Al Kops, 4 volumes en 1822, vol. 8, publié en 1868, contributed by www.BioLib.de. © Kurt Stueber. Voir également la planche botanique 235 de Joseph Pitton de Tournefort*, publié en 1694, dans Elemens de botanique, ou Methode pour connoître les plantes. III, consultable à la Bnf. Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres plantes aquatiques, présentes dans l'Encyclopédie. Annotations : *Delarbre., abréviation botanique pour le médecin, naturaliste français Antoine Delarbre (1724-1807), qui se passionne pour la botanique. Après ses études et son diplôme, il entre au séminaire en 1753 et est ordonné prêtre en 1756, mais il a quelques soucis, car il refuse de prêter serment à la constitution civile du clergé que les députés ont votés le 2 novembre 1789, lire à ce sujet, l'article sur herodote.net. Il échappe à la persécution et après le Concordat, en 1802, il retrouve sa fonction de curé. On lui doit plusieurs éditions d'une Flore de la ci-devant Auvergne ou Recueil des plantes observées sur les montagnes du Puy de Dôme, du Mont Dore, du Cantal, etc., publiée à partir de 1796. Discours sur l’utilité et la nécessité d’un jardin botanique à Clermont-Ferrand (1787) *L., abréviation botanique pour Carl von Linné (1707-1778), auparavant Carl Linneaus, médecin, botaniste-naturaliste suédois, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxinomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivie d'une parution 'Flora lapponica'. Il enseigne à l'Université d'Uppsala, durant une année, à partir de 1741, la médecine, puis la botanique, jusqu'en 1772. Il est le fondateur de l'Académie des Sciences de Suède. *RHS., abréviation pour The Royal Horticultural Society, la Société Royale d'Horticulture, fondée à Londres, le 7 mars 1804. Elle décerne chaque année à de nouvelles obtentions, "The Award of Garden Merit" (AGM), au cours du Chelsea Flower Show, qui se déroule 5 jours durant, du 23 au 27 mai à l'Hôpital Royal de Chelsea, à Londres. C'est l'une des plus grandes expositions florales au monde.
La RHS à partir de 1869, décerne chaque année la Médaille commémorative Veitch 'en l'honneur de James Veitch*, qui est décernée à des jardiniers, des collecteurs, des botanistes ou des scientifiques de toute nationalité, qui ont contribué et marqué leur époque par leurs actions. *Tournefort, médecin, botaniste aixois Joseph Pitton de Tournefort (1656-1708), qui constitue un célèbre herbier comprenant les flores dauphinoise, savoyarde, parisienne et montpelliéraine. Il fixe, définitivement, le genre Aphyllanthes, et il est, l'initiateur du premier système de classification des fleurs, sur leurs caractères constants, qui a été repris par la suite par Carl Linné. Conseiller du Roy, en 1683, il est nommé professeur de botanique au Jardin du Roy, c'est aujourd'hui le Jardin des plantes. En 1691, il devient académicien, pensionnaire de l'Académie Royale des sciences, puis en 1696, docteur de la faculté de médecine de Paris. En 1700, à la demande de Louis XIV, il entreprend un voyage de deux ans, aux pays du Levant, qu'il relate en deux volumes publiés en 1717, sous le titre "Relation d'un Voyage du Levant fait par ordre du Roy" (contenant, l'histoire ancienne et moderne de plusieurs isles de l'archipel, de Constantinople, des côtes de la mer Noire, de l'Arménie, de la Géorgie, des frontières de Perse et de l'Asie Mineure), au cours de ce séjour, il s'intéresse aux drogues, aux préparations médicinales et les plantes d'où, on les tire, que l'on retrouve dans l'Histoire abrégée des drogues simples. Afin de ne plus dépendre de l'Orient. On lui doit l'acclimatation des Térébinthacées. *Veitch. horticulteur-explorateur écossais John Gould Veitch (1839-1870), qui recueille des espèces à travers le monde pour le compte des célébrissimes pépinières James Veitch & Sons (1808) d'Exeter, comté du Devon au sud-ouest de l'Angleterre qui les acclimatent avant de les diffuser par la suite dans les parcs et les jardins du reste de l'Europe. L'établissement a été rachetée en 1969 par St. Bridget Nurseries. Lire 'The House of Veitch', publiée en 2002 par la RHS*, toujours commercialisé. natacha mauric © 30.06.2006 ® Jardin! L'Encyclopédie Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
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