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![]() Nom latin : Populus tremula L.* (1753), synonymes retenus, Tremula vulgaris Opiz (1852), Populus australis Ten., Populus freynii (Hervier) Dode, Populus graeca sensu Griseb., Populus lepida Dode, Populus sylvicola Dode, et une trentaine d'autres synonymes. famille : Salicaceae. catégorie : arbre héliophile, dioïque à l'écorce lisse d'un blanc verdâtre marquée de stries d'un gris noirâtre, la base en vieillissant se crevasse et vire au rougeâtre, arbre pourvu d'un long système racinaire superficielle fasciculé qui drageonne aisément. Il a une longévité assez courte ne dépassant guère les 40 ans, plus rarement 70 à 80 ans. port : érigé, étalé à cime irrégulière sphérique, certains cv ont un port plus pyramidal. feuillage : caduc, vert au revers verdâtre, virant au jaune vif à l'automne, puis au rouge. Sur des rameaux courts feutrés et blanchâtres (les jeunes), des petites feuilles de 3 à 8 cm, alternes et mi-ovales à marge irrégulièrement crénelées, aux nervures fortement marquées et plus claires au long pétiole aplati qui provoque un tremblement et un bruissement continu. Les bourgeons foliaires sont ovoïdes et visqueux et les nouvelles feuilles sont duveteuses. floraison : fin de l'hiver à début printemps (fin février-mars selon climat) en gros chatons velus de 8 à 10 cm. couleur : rougeâtre pour les chatons mâles et d'un blanc verdâtre à blanc grisâtre et cotonneux pour les femelles sur des pieds distincts. Voir photo des chatons mâles grand format. fruits : en épis de 6 à 10 cm portant des petites capsules ovoïdes déhiscentes contenant des graines de 1 mm, couvertes d'un duvet blanchâtre courant mai. croissance : rapide, chez les jeunes sujets. hauteur : 15 - 30 m pour un étalement d'au moins 8 m. plantation : à l'automne ou au printemps selon climat, à racines nues du mois de novembre à la fin mars. multiplication : par semis au printemps, par bouturage ou par prélèvement de drageons. sol : tous, humide ou sec, qu'il soit médiocre, pauvre ou riche en humus. emplacement : soleil. origine : du nord de l'Europe où il s'étend au-delà du cercle polaire, présent de l'Islande jusqu'en Afrique du Nord, mais absent du Portugal. Présent en Asie tempérée, jusqu'en Chine et au nord du Japon, dans les forêts de feuillus même loin des cours d'eau jusqu'à une altitude de 1 000 m. En France, largement présent dans les Alpes et en Savoie poussant naturellement en plaine, en zones alluvionnaires et lisières de forêt et dans les éboulis, jusqu'à 2 000 m d'altitude et il est assez disséminé sur le reste du territoire, excepté en région méditerranéenne. zone : 3-9, U-K Hardiness H7, USDA zone 3b-9a. Sensible aux gelées tardives, ainsi qu'à la sécheresse entretien : l'arroser après la plantation, les premiers mois et laisser vivre. La taille si elle est nécessaire, s'effectue en hiver et éventuellement, une tonte régulière, pour supprimer les drageons. Redémarre de souche. maladies et ravageurs : les peupliers sont les plantes hôtes de plusieurs espèces d'hémiptères gallicoles, qui provoquent des galles foliaires Pemphigus immunis, photos sur gbif.org qui développent Pemphigus populi des boursouflures d'un vert rougeâtre sur le limbe, près de la nervure médiane des feuilles ou encore les pucerons gallicoles (puceron du peuplier*), Pemphigus bursarius, à l'origine de galle en forme de bourse sur le pétiole, dont l'incidence, sur la vie du peuplier est faible. Il est la plante hôte pour ses pontes. Il peut aussi être la plante hôte du puceron lanigère Phloeomyzus passerinii (poplar woolly aphid), qui développe des pseudo galles sur le tronc et les branches. Consulter la fiche technique diffusée par agriculture gouv.fr. Il peut être sujet à des champignons comme le chancre du tremble, Entoleuca mammata qui débute en colorant l'écorce en orange jaunâtre, la fissurant puis provoquant des écoulements de sève. Sur les jeunes feuilles et nouvelles pousses, il peut présenter des brûlures, des taches foliaires brunes (leaf spot) dues à la tavelure du tremble (Pollacia radiosa) et comme les autres peupliers, il peut être sujet à l’armillaire Armillaria mellea (honey fungus). Ce feuillage peut subir des dégâts provoqués par les chrysomèles à carapace rouge Melasoma populi (poplar leaf beetles) et par les chenilles mineuses Melasoma (leaf beetles). NB : son nom Populus vient du latin où il désigne le genre, mais aussi le peuple, on suppose que c'est parce que les Romains les plantaient régulièrement dans les lieux publics et le nommait alors 'arbor populi', nom dérivé du grec 'paipallo' qui signifie vibrer, trembler évoquant le constant tremblement des feuilles, son nom spécifique tremula qui signifie tremble fait également référence à ses feuilles qui vibrent sous l'effet du moindre souffle de vent. Ce genre comprend environ 35 espèces d'arbres caducs à croissance rapide, tous originaires de l'hémisphère nord (Eurasie et Amérique) en zones tempérées. Comme tous les peupliers, son développement racinaire étant important, il est recommandé de le planter à une distance d'au moins 15 à 20 m par rapport aux fondations des ouvrages. Il est couramment utilisé comme arbre d'ornement en sujet isolé, comme arbre d'alignement pour confectionner des rideaux et pour fixer les sols. Propriétés et utilisations : son bois blanc qui est très léger, se fend assez facilement. Il est utilisé pour la confection de la pâte à papier, de bardeaux ou encore d'allumettes, mais ce n'est pas un bon de chauffage. Dans les pharmacopées traditionnelles, l'écorce qui contient de la contient de la salicine (aspirine) est réputée pour ses propriétés analgésiques, fébrifuges, antioxydantes et vermifuges, et les bourgeons, sous forme de tisane, sont prescrits pour éliminer l'acide urique et avec ces mêmes bourgeons, est préparée une teinture-mère*, aux propriétés anti-inflammatoire, antiseptique et diurétique prescrite pour traiter les infections respiratoires (fluidifiant les sécrétions bronchiques), les infections urinaires (éliminer l'acide urique), les douleurs articulaires, la polyarthrite et les rhumatismes. ![]() Parmi les cultivars, citons : - Populus tremula 'Erecta' une ancienne obtention suédoise, au port élancé, étroit, colonnaire de plus ou moins 15 m de haut de ± 3 à 5 m. - Populus tremula 'Pendula', auport très large en forme de parasol retombant. - Populus tremula 'Tapiau' une obtention prussienne de la région de Tapiau, dans l'état fédéré de Prusse, multiplication par voie végétative, croissance rapide, port pyramidale, environ 15 m de haut à l'écorce grise et lisse. Dans l'abécédaire, consulter les 4 autres espèces présentes dans l'Encyclopédie. Annotations : *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), avant d'être anobli en 1757 Carl Linnaeus, également médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. Il enseigne à l'Université d'Uppsala durant une année, à partir de 1741, la médecine, puis la botanique, jusqu'en 1772. Il est le fondateur de l'Académie des sciences de Suède. Auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum'. *Kunth., abréviation botanique pour le botaniste prussien, Karl Sigismund Kunth (1788 - 1850) qui à Berlin, va gérer les collections récoltées par Alexandre de Humboldt au cours de ses séjours en Amérique, il oeuvre pour la parution de 'Voyage de Humboldt et Bonpland. 16, Plantes équinoxiales : recueillies au Mexique, dans l'île de Cuba, dans les provinces de Caraca, de Cumana et de Barcelone, aux Andes de la Nouvelle-Grenade, de Quito et du Pérou, et sur les bords du Rio-Negro, de l'Orénoque et de la rivière des Amazones d'Al. de Humboldt et A. Bonpland, édité en 7 volumes en 1808. *Mill., abréviation botanique pour le jardinier, botaniste écossais Philip Miller (1691-1771), nommé surintendant en chef du jardin botanique de Chelsea (Apothecaries’ Garden, 1673), l'un des plus anciens jardins botaniques, aujourd'hui connu, sous le nom de Chelsea PhysicGarden de Londres. On lui doit la référence pour les jardiniers du 18e siècle : 'The Gardener's Dictionary' du jardin de Chelsea, édité à Londres de 1755 à 1760, illustré de nombreuses gravures d'Ehret, Lancake et John Miller. Dans ce vieux jardin botanique, il y cultive, en 1757, de nouvelles espèces, telles que l'Arum d'Éthiopie et la Pervenche de Madagascar, adressées, depuis le jardin du Roy de Paris. *Opiz, abréviation botanique pour le botaniste, taxonomiste allemand, Philipp Maximilian Opiz (1787-1858) d'origine tchèque, qui, à partir de 1805, retourne dans son pays d'origine pour y enseigner dans une école camérale, par la suite en 1831, il exerce la profession de forestier. Un genre lui est dédié, Opizia dans la famille des Poaceae et 16 espèces sous la forme opizii et opiziana, opizianum. *teinture mère, c' est une solution hydroalcoolique qui est obtenue par la macération de plantes médicinales fraîches dans de l'alcool pur. Elle rengerme un concentré en principes actifs d'une plante médicinale, qui est utilisée en homéopathique et phytothérapie. natacha mauric© 06/05/2006 ® Jardin ! L'Encyclopédie par la Société des Gens de Lettres®Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
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