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Nom latin : Wigandia caracasana Humb., Bonpl. & Kunth*, qui devrait se nommé Wigandia urens (Ruiz & Pav.) Kunth ayant pour autres synonymes retenus Wigandia darii Ram. Goyena, Wigandia macrophylla Cham. & Schltdl., Wigandia peruviana W.T.Mill., Wigandia scorpioides Choisy, Wigandia caracasana var. calycina Brand, Wigandia caracasana var. macrophylla (Cham. & Schltdl.) Brand, Wigandia caracasana var. viscosa (Donn.Sm.) J.F.Macbr., Wigandia caracasana f. viscosa Donn.Sm., Wigandia urens var. caracasana (Kunth) D.N.Gibson, Ernstamra macrophylla Kuntze, Wigandia urens var. urens, Ernstamra urens (Ruiz & Pav.) Kuntze, Hydrolea urens Ruiz & Pav., sont illégitimes Hydrolea auriculata Moc. ex Choisy et Hydrolea scorpioides Moc. ex Choisy famille : Namaceae ou Boraginaceae pour d'autres toujours dans les Hydrophyllaceae. catégorie : arbuste qui était parfois, autrefois, cultivé en annuelle. port : dressé, étalé, à longues tiges dégarnies vers la base. croissance : rapide. feuillage : persistant, coriace, retombant, vert foncé à vert soutenu, nervures plus claires, revers glauque, blanchâtre, plus pâle, pubescent et glanduleux et surtout urticant, limbe légèrement collant pourvu de poils urticants, aspect gaufré. Grandes feuilles de + ou - 45 cm, alternes, ovales à cordiformes acuminées à marge irrégulière et ondulée, long et large pétiole vert pâle. floraison : longue, du début du printemps à l'automne,selon climat dès avril, uniquement sur les rameaux de l'année, nectarifère et pollinifère, visitée par les abeilles, bourdons, colibris et certaines espèces de papillons. En cime, panicules scorpioïdes de centaines de petites fleurs tubulaires à corolle à cinq lobes arrondis fortement veinés et ondulés, calice pubescent à cinq lobes d'un vert pourpré presque noir et 5 étamines aux anthères bifides, voir détails dans Flickr James Gaither. couleur : divers tons de violet à bleu violet velouté, plus clair en coeur, gorge et base tubulaire blanche, étamines violettes, anthères jaune pâle, style violet. fruits : capsules oblongues déhiscentes de 0,5 à 1 cm de long, contenant de nombreuses petites graines arquées et d'un brun jaunâtre. hauteur : 1.50 à 3 m. plantation : à l'automne sous climat approprié, ailleurs au printemps. multiplication : par semisà chaud au printemps et surtout par bouturage de rameaux semi-ligneux à l'automne. sol : riche en humus, bien drainé, mais frais. emplacement : soleil, mi-ombre, une exposition à l'abri des vents violents et des gelées printanières. zone : 9-12, tolère aisément -5ºC, ailleurs à cultiver dans de grandes potées que l'on rentre durant l'hiver et que l'on peut mettre en terre courant avril-juin. USDA zone 9b-11 origine : Amérique du Sud, dont Venezuela et Colombie, en Amérique centrale, présent au Costa Rica, Guatemala, Honduras, à l'est du Mexique, dans la région de Veracruz et celle de Mexico, Panama et au Salvador, consulter la carte. Naturalisé dans le sud des États-Unis dont la Californie, au sud de l'Europe en France, Espagne, Italie et aux îles Canaries dont Majorque et Ténérife où il est aujourd'hui considéré comme une espèce envahissante. entretien : arroser régulièrement, car il ne supporte pas la moindre sécheresse. Pour l'entretenir, il faut impérativement se protéger les bras et les mains, parce que son contact peut provoquer chez certaines personnes, des manifestations allergiques cutanées. maladies et ravageurs : sensible aux aleurodes. NB : découvert à Caracas dans la Quebrada de Cotecita (480m d'altitude) et décrit par Humboldt* et Bonpland* vers 1818, pour l'origine de son nom Wigandia les avis sont partagés, en 1850, certains auteurs, indique qu'il est dédié au théologien luthérien allemand Johann Wigand (1523-1587), évêque du diocèse de Pomésanie*, au nord de la Pologne, et pour d'autres, il est dédié, au médecin obstétricien balte Justus Heinrich Wigand (1769-1817) à qui l'on doit, la première description des manoeuvres instrumentales et ou des manoeuvres obstétricales durant un accouchement, lorsque l'enfant, se présente par le siège, publiée en 1807, cette procédure d'accouchement assisté, porte son nom, c'est la 'manoeuvre de Wigand'. Son nom spécifique, caracasana, pour préciser son origine Caracassienne (Venezuela) et urens signifie brûlant, faisant allusion à ses poils urticants. Ils le font parvenir en Europe, en l'adressant, à Jean Linden*, dans le courant de l'année 1897. A son sujet, à l'époque, il existait, une petite guerre sur sa découverte, relatée dans la Revue horticole, volume 39 de 1867. Édouard André*, y écrit, pages 470-471 : "La découverte du W. urens est due probablement à Dombey. Mais MM. Ruiz et Pavon s'en sont attribué le mérite et l'ont décrite comme à eux propres dans la Flore du Pérou. MM Humboldt et Bonpland disent, l'avoir trouvé au Mexique, mais leur plante ne nous paraît pas identique au véritable Wigandia urens. C'est grâce à MM.Moritz et Karsten qu'elle fut introduite au jardin royal de Berlin, en 1827. De là, elle s'est répandue en Europe, et était assez connue dans les serres comme une pauvre plante, quand on s'est imaginé de la confier l'été à la pleine terre. On sait avec quel succès . Multiplication par boutures hivernales coupées sur des pieds mères rentrés en serre." Consultable en ligne à la bibliothèque numérique Hortalia de la Société Nationale d'Horticulture de France. Son nom commun est bien la Wigandie de Caracas, ainsi nommée, dans Tracé et ornemantation des jardins d'agrément par Théodore Bona, quatrième édition, éditée à Bruxelles en 1866 , consultable en ligne dans l'e-book. Ce genre qui comprenait 28 noms d'espèces référencés, ces dernières années est passé, de 5 à 7, puis, juste 2 espèces, ayant, 14 autres noms comme synonymes et 12 autres demeurent non résolus. Des arbustes ou petits arbres, persistants, originaires de l'Amérique centrale et de l'Amérique du Sud, présents du Mexique jusqu'en Argentine, en zone tropicale humide ou sèche, notamment dans la cordillère des Andes. illustration : page 16, tome III, dans Flore des serres et des jardins de l'Europe ou Descriptions et figures des plantes les plus rares et les plus méritantes, nouvellement introduites sur le continent et en Angleterre éditée à Grand en 1852, par Louis Van Houtte (1810-1876), consultable en ligne à la Bnf.
Dans les pharmacopées traditionnelles des indiens des Amériques, il est réputé pour ses propriétés diaphorétique, sudorifique, diarrhéique et bien d'autres encore. Autres espèces, certaines ne sont pas référencées :
Voir l'intégralité de son oeuvre sur le site de l'INHA. Institut national d'histoire de l'art. *Bonpl., abréviation botanique officielle pour le chirurgien, naturaliste et botaniste rochelais Aimé Bonpland (1773-1858), il participe en compagnie de l'explorateur, naturaliste-géographe allemand Alexander von Humboldt (1769-1859) à l'expédition aux Amériques durant 5 années. Le 5 juin 1799, ils quittent l'Espagne à bord du Pizarro pour débarquer le 16 juillet sur la côte caraïbe du Venezuela dans la ville de Cumanà, alors qu'ils souhaitaient initialement débarquer en Nouvelle-Espagne (Mexique), résumé et suite Vertigo par M.Belrose. On leur doit 'Voyage aux régions équinoxiales du Nouveau Continent' en 30 volumes publiés entre 1805 et 1834 toujours réédités et 'Les plantes équinoxiales recueillies au Mexique, à Cuba... et de la rivière des Amazones' (1808) dont la collection se trouve aujourd'hui conservée au Muséum national d'histoire naturelle de Paris. Environ 129 espèces lui ont été dédiées sous la forme bonplandiana (48), bonplandii (59), bonplandianus (10 ) et 12 bonplandianum. *Humb., abréviation botanique pour Alexander von Humboldt (1769-1859) explorateur, naturaliste-géographe allemand, élève de Kunth qui en 1799 avec Aimé Bonpland participe à l'expédition aux Amériques durant cinq années, suite ci-dessus voir Bonpland. On leur doit 'Voyage aux régions équinoxiales du Nouveau Continent' en 30 volumes publiés entre 1805 et 1834 toujours réédités et 'Les plantes équinoxiales recueillies au Mexique, à Cuba et de la rivière des Amazones' (1808) dont la collection se trouve aujourd'hui conservée au muséum national d'histoire naturelle de Paris. *Kunth., abréviation botanique pour le botaniste prussien Karl Sigismund Kunth (1788-1850) qui à Berlin va gérer les collections récoltées par Alexandre de Humboldt au cours de ses séjours en Amérique et oeuvrer pour la parution de 'Plantes équinoxiales' paru en 7 volumes. Il rédige une monographie 'Notice sur Louis-Claude-Marie Richard,... ", où il écrit "Richard est certainement l'un des hommes de son siècle qui ont le plus contribué aux progrès de la botanique ; l'influence qu'il a exercé se fera sentir surtout par les travaux de ceux qui se sont pénétrés de ses principes, et qui marchent sur ses traces. Personne n'a poussé plus loin l'art d'observer la nature jusque dans les moindre détails .." Il y précise qu'il est l'auteur anonyme de 'Flora Borealis-Américana' de Michaux, en 2 volumes, publiée en 1803, consultable en ligne à la Bnf. *Linden il s'agit de l'explorateur, horticulteur luxembourgeois Jean Jules Linden (1817 -1898), à qui l'on doit l'introduction des plantes exotiques et des orchidées en Europe. Un site est consacré à l'ensemble de son oeuvre le découvrir en fr., angl. , esp. & nl. *Mutis, médecin, botaniste et naturaliste espagnol José Celestino Bruno Mutis y Bosio (1732–1808) qui relate son séjour dans Flora de la Real Expedicion Botanica del Nuevo Reino de Granada, consultable en ligne. *Pomésanie, pas de faute d'orthographe, c'est bien un diocèse luthérien fondé en 1523, au nord de la Pologne, tandis que la Poméranie est une région côtière de l'Europe centrale, située dans le sud de la mer Baltique. Le diocèse de Poméranie était initialement dans la ville de Wolin en Poméranie occidentale. *pruritif, qui provoque la démangeaison. Prurit : on désigne sous le nom de prurit (un prurit) de la peau un trouble fonctionnel des nerfs produisant des démangeaisons et ne dépendant pas de lésions cutanées prémonitoires appréciables. natacha mauric© 24/06/2008 ® Jardin! L'Encyclopédie - ® Jardin ! L'Encyclopédie - >Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l’exploitation commerciale sont expressément interdites. - ® Jardin ! L'Encyclopédie ![]() |
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