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![]() Nom latin : Salpichroa origanifolia (Lam.) Baill.*, synonymes Atropa origanifolia (Lam.) Desf., Atropa rhomboidea Gillies & Hook., Jaborosa montevidensis Casar., Perizoma rhomboidea (Gillies & Hook.) Small, Physalis origanifolia Lam., Salpichroa rhomboidea (Gillies & Hook.) Miers, Salpichroa rhomboidea var. mollis Dammer famille : Solanaceae. catégorie : vivace sarmenteuse, grimpante, à tiges velues, à rhizomes traçants qui lui permettent de s'étaler progressivement. port : touffe dense, compacte, étalée, très ramifié et entremêlé. feuillage : caduc, velouté. Feuilles inférieures opposées en partie supérieure elles sont alternes, ovales-elliptiques, pointues aux extrémités et pourvues d'un long pétiole. floraison : du printemps au début de l'été, courant avril à juillet selon climat, nectarifère, visitée entre autres par les abeilles. Des petites fleurs hermaphrodites, axillaires et solitaires, en forme de clochette urcéolée de 1 à 1,5 cm, à 5 lobes, 1 style et 5 étamines, dans un calice à 5 lobes aiguës. couleur : blanc à blanc créme. fruits : des petites baies comestibles, ovoïdes de 1,5 à 2 cm, crème à maturité, rappelant un oeuf d'où son nom, d'oeuf de Coq, contenant une pulpe translucide de saveur sucrée, proche d'un grain de raisin vanillé et caramélisé et de nombreuses graines brunes de 1.5 à 2 mm. Leur capacité germinative est limitée entre 2 et 5 ans. croissance : moyenne. hauteur : 1 à 2 m et plus en tous sens. multiplication : par semis et prélèvement de rejets et fragments de rhizomes. sol : indifférent. emplacement : soleil à mi-ombre. zone : 8-9, U-K hardiness H6, USDA zones 8b-10a. origine : dans les broussailles, les terrains vagues et le bord des routes, également contre les troncs des arbres, dans les bosquets, en lisières de forêts et les haies de l'Amérique du Sud, présent au sud du Brésil, au nord-est de l'Argentine, au centre du Chili, Uruguay et au Paraguay. Cultivé aussi dans les jardins, pour ses fruits. Consulter la carte. Introduit et naturalisé dans le sud-ouest et sud de l'Europe, dans les jardins abandonnés, sur les clôtures et dans les friches, depuis le Portugal et l'Espagne, les Canaries incluses jusqu'au nord de l'Italie, présent dans le Midi de la France, le long de la méditerranée et en Corse, sur la côte atlantique, pareillement au Japon où elle est considérée, depuis 2018, comme une peste des jardins botaniques, aussi en Nouvelle-Zélande et en Australie, notamment, en Nouvelle-Galles du Sud, dans les zones humides, ainsi qu'en Tasmanie. ![]() En janvier 2024, Iduna Arduini et Viola Alessandrini de l'Université de Pise, ont publié "Le nouvel envahisseur Salpichroa origanifolia modifie la banque de graines du sol d'une forêt mésophile méditerranéenne, à lire sur Researchgate. maladies et ravageurs : comme bien des Solanacées, il peut avoir des lésions nécrotiques sur son feuillage, qui sont dues au virus de la maladie bronzée de la tomate, le TSWV (Tomato spotted wilt virus), qui est transmis, par les thrips des petits fruits, Frankliniella occidentalis (thunder flies). NB : son nom Salpichroa vient du grec 'salpe' mot désignant une trompette, et de 'chroa', qui désigne la carnation, la couleur d'une peau, et son nom spécifique, origanifolia signifie à feuilles d'Origan pour nous indiquer la similitude entre les deux feuillages. Ce genre comprend environ une trentaine d'espèces de vivaces originaires des zones tempérées de l'est et du sud-ouest de l'Amérique du Sud, présent en Argentine, Bolivie, Équateur, Paraguay et au Pérou, et une nord-américaine : - Salpichroa wrightii A. Gray*, originaire de l'Arizona et du Nouveau-Mexique. Introduit dans le sud de l'Europe, présente dans le nord de l'Italie et en France, sur le pourtour méditerranéen, dans les Alpes ainsi qu'en Corse, également sur la côte atlantique jusqu'en Normandie, où elle est considérée comme envahissante dans certaines régions. On suppose qu'il a été introduit dans des potées d'arbres ou d'arbustes, via les pépinières d'espèces exotiques. Propriétés et utilisations : Les fruits sont comestibles, localement en Argentine et au Paraguay, ils servent à confectionner des jus de fruits, des confitures, des salades de fruits fraîches ou en conserve, des glaces et des sorbets. Des études ont confirmé des propriétés analgésiques, anti-inflammatoires et diurétiques. Une décoction racinaire est recommandée pour soigner les engelures, les écorchures et certaines maladies de peau et le jus extrait de la plante est réputée prévenir la chute des cheveux. Dans la pharmacopée populaire, feuilles et fleurs, associées à des feuilles de Morrenia odorata qui fait partie de la farmacopea nacional argentina sont réputées auprès des femmes, qui allaitent pour ses effets galactogènes. La plante dans son intégralité, en décoction, a des effets narcotiques. D'ailleurs la plante fraîche est toxique pour le bétail. Des études ont permis d'établir qu'il contient des flavonoïdes, des alcaloïdes et il a été isolé de la Salpichrolide B (Withanolides, présentes dans d'autres Solanacées) qui a la propriété d'avoir des effets létales sur les larves de la mouche méditerranéenne des fruits, la mouche de l'oranger, Ceratitis capitata. Annotations : *Baill., abréviation botanique pour le médecin-botaniste français Henri Ernest Baillon (1827-1895) qui fut professeur d'histoire naturelle dès 1864, et depuis 1854, membre de la Société botanique de France, on lui doit de nombreux ouvrages. *Lam., abréviation botanique pour le naturaliste-biologiste-botaniste français Jean-Baptiste Antoine Pierre de Monnet de Lamarck (1744-1829), fondateur de la biologie, il en établit les principes théoriques, voir Philosophie zoologique (1809), où, il met en place, une nouvelle classification pour les animaux. Il est considéré comme étant le plus grand botaniste de son temps, on lui doit un traité de botanique, l'Encyclopédie méthodique' (1783-1793). Il y énonce un principe fondamental sur l'évolution des animaux et des végétaux qui, sous l'influence de diverses conditions, induisent des adaptations et des modifications. Il est l'auteur de l'Histoire des mollusques, un ouvrage toujours de référence, dans la nomenclature des coquillages. nmauric © 02/09/2009 ® Jardin! L'Encyclopédie Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
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