Argyranthemum coronopifolium - Argyranthème à feuilles de Coronope
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    Argyranthemum coronopifolium Nom commun : Argyranthème à feuilles de Coronope, Argyranthème coronopifoliée, nommée localement 'Margaritas, Magarzas azulada' ( bleuté, bleuâtre) et par les anglophones ? mystère et boules de gomme !
    Nom latin : Argyranthemum coronopifolium (Willd.*) Humphries*, synonymes retenus, Chrysanthemum barrelieri DC.*, Chrysanthemum coronopifolium (Willd.) Masf., Chrysanthemum latifolium DC. , Chrysanthemum speciosum Steud. , Ismelia coronopifolia (Willd.) Sch.Bip., Pyrethrum coronopifolium Willd., Chamaemelum coronopifolium (Masf.) E.H.L.Krause, sont illégitimes Chrysanthemum coronopifolium Christ, Chrysanthemum grandiflorum Brouss.
    famille : Asteraceae, Compositae.
    catégorie : sous-arbrisseau rupicole, xérophile ramifié à souche ligneuse, peut être cultivé, comme une annuelle, dans les régions au climat froid.
    port : buissonnant, compact, très ramifié, de forme vraiment arrondie.
    feuilles : persistant, épais, succulent, vert de gris bleuté et pruineux.
    Feuilles alternes, obovales, bipinnatifides.
    floraison : du début du printemps, jusqu'à l' automne, courant novembre et plus, selon climat, nectarifère, visitée par les papillons.
    Capitules à nombreuses ligules lancéolées, au centre, nombreux fleurons tubuleux, en dessous involucre à bractées; les boutons floraux sont globuleux, en forme de boutons de bottines.
    couleur : blanc pur, fleurons jaunes.
    croissance : rapide.
    fruits : de nombreux akènes, indéhiscents appelés cypsèles à pappus coroniformes, celles de l'extérieur sont ailées et celles à l'intérieur, sont plus courtes.
    hauteur : 0.30, à 0. 50 m et plus.
    plantation : au printemps en espaçant les plants de 40 cm, compter en au moins 6 au m².
    multiplication : par bouturage, vraiment facile, de tiges semi-ligneuses, en pleine terre à l'automne ou au printemps, également sous châssis, à 18 à 20 °C, compter pour l'enracinement, environ 1 mois.
    sol : tous, ordinaire, sablonneux ou caillouteux plutôt sec et bien drainé.
    emplacement : soleil, mi-ombre partielle à besoin d'au moins 6 heures d'ensoleillement pour fleurir.
    zone de rusticité : 9-10, U-K hardiness H2, USDA zones 9b-11, tolère les embruns, une fois installée parfaitement adapté à la sécheresse. Ailleurs, elle peut se cultiver dans des potées que l'on rentre l'hiver, en serre froide à 10 °C.
    origine : une espèce rare et menacée endémique aux îes Canaries, sur deux zones dont l'île de Tenerife au nord-ouest sur les versants basaltiques du massif de Teno* et celui de l'Anaga séparés depuis des siècles par des barrières de coulées de lave, où il y a depuis les années 1989 des espèces pures et des zones de populations croisées après l'intrusion de l'Anthemis frutescens qui s'est largement répandu le long des voies d'accés dues au développement touristique dans les deux zones et les botanistes* envisagent sa possible submersion d'ici quelques années, ils suivent avec beaucoup d'attention cette hybridation spontanée.
    Figure sur la longue liste des espèces rares, menacées et endémiques de l'Europe, consulter la carte de l'île de Tenerife (Canaries).
    entretien : supprimer au fur et a mesure, les capitules fanés pour favoriser une longue floraison.
    maladies et ravageurs : peut subir les assauts des pucerons noirs.
    NB : son nom Argyranthemum vient du grec 'argyro' qui désigne l'argent et de 'anthos' qui désigne la fleur qui a des fleurs d'un blanc éclatant et son nom spécifique coronopifolium à feuilles de 'coronopus' de Coronope, c'est Stackhouse* dans la deuxième édition de sa Néréide Britannique, qui donne le nom de Coronopifolia à son 23 genre, composé de 2 genres d'une seule espèce, le Ficus coronopifolius Coronopifoliés de Tucker, il appartient au genre Gélidie* (Gelidium de l'ordre des Floridées (Thalassiophytes non articulées) voir Dictionnaire classique des sciences naturelles, Tome 3 par Pierre Auguste Joseph Drapiez, page 101, édition de 1838, consultable en ligne dans ebook.
    D'autres algues et plantes portent le nom de coronopifolium, coronopifolius, qui se traduit par à feuilles de Coronope, comme la Marguerite Corse et coronopifolia, se traduit par à feuilles en corne de Cerf.
    Ce genre thermophile est endémique aux îles Canaries, il est idéal pour être utilisé, dans les jardins, notamment ceux en bord de mer, pour animer les bordures, les massifs et mixed-borders, sur les talus ou encore tout simplement dans des vasques, des potées, des jardinières pour fleurir longtemps balcons, patios et terrasses.
    Ce genre comprenait 33 noms d'espèces référencés, après révision, en 2012, seulement 24 noms ont été retenus et 10 autres sont considérés, juste comme étant des synonymes et 3 autres demeurent toujours non résolus en 2022.
    Parmi les cultivars, citons :
    - Argyranthemum coronopifolium "Yellow" peut être commercalisée sous un autre nom à fleurs jaune pâle .

    Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres espèces de Marguerite, présentes dans l'Encyclopédie.

    Annotations :
    *Gélidie, voir le Dictionnaire classique d'histoire naturelle, par messieurs Audouin, tome 7, du même ouvrage, page 190, édition de 1825.

    *Botanistes, page 95 dans "Hybrid Zones and the Evolutionary Process", publié par Richard G.Harrison, Cornell University, New-York, 1993, published by Oxford University press.

    *DC., abréviation botanique pour Augustin Pyramus de Candolle (1778-1841), botaniste et docteur en médecin suisse, qui occupe en 1880 la chaire de botanique à la Faculté de Médecine de Montpellier.
    On lui doit, une nouvelle classification des espèces expliquées dans 'La théorie élémentaire de la botanique" (1813), ainsi que les 7 volumes du 'Prodomus systematis naturalis regni vegetablilis' (1824-1841), où sont décrites 60 000 espèces ,doublant ainsi les familles.
    Des ouvrages achevés par son frère et son petit-fils avec 80 000 plantes décrites. Auteur de 'Plantarum Succulentarum' (1799) ou l'histoire des plantes grasses et 'la Théorie élémentaire de la botanique' (1813). Il s'intéresse aux propriétés médicinales des plantes.
    En 1884, à Genève, le botaniste-taxonomiste suisse Robert Buser, est nommé conservateur de l'herbier De Candolle (Herbier du Prodrome de Candolle), initié par ce dernier en 1824.

    *Stackhouse, botaniste britannique John Stackhouse (1742-1819), auteur de Nereis Britannica; or a Botanical Description of British Marine Plants, in Latin and English, accompanied with Drawings from Nature publié en 1797. Abréviation botanique officielle Stackh.

    *Teno sur le massif rocheux de Teno, qui est presque entièrement encerclé par la mer à plus de 1 300 mètres d'altitude, se trouve le parc rural de Teno, sur le bord occidental de l'île de Tenerife, une île de Macaronésie qui au cous des siècles s'est rattachée à celle de Tenerife où se développe la laurisylve, comme à Madère.

    *Willd., abréviation botanique pour le botaniste taxonomiste prussien Carl Ludwig Willdenow (1765-1812), qui fut également apothicaire et docteur en médecine.
    En 1798, il enseigne l'histoire naturelle, en 1801 il est nommé, directeur du Jardin botanique de Berlin-Dahlem, qu'il entreprend de remettre en état. En 1810, à l'Université de Berlin, il occupe la chaire de professeur de botanique. Son herbier riche de plus de 20 000 espèces, se trouve depuis 1818 au Musée botanique de Berlin où il constitue, la base de l'herbier.
    Il fait la connaissance en 1788, d'Alexander von Humboldt, qui lui adresse ses collectes, dont il assure l'identification ; en même temps il s'intéresse à l'influence du climat sur les plantes, il y consacre d'ailleurs en 1792, un ouvrage 'Grundriss der Kräuterkunde', qui est toujours réédité.
    Les botanistes, lui ont dédié, 33 espèces de plantes et des espèces de champignons, sous la forme willdenowiana et 73 sous willdenowii. On lui doit de nombreux ouvrages, dont 'Florae Berolinensis Prodomus' ( 1787) et son oeuvre de référence 'Hortus berolinensis sive Icones et descriptiones, plantarum rariorum vel minus cognitorum quae in Horto regio botanico berolinensi', première édition ,en 1803.
    natacha mauric© 01/10/2020 ® Jardin! L'Encyclopédie
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