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Nom latin : Cestrum nocturnum L.*, synonymes de Cestrum graciliflorum Dun.*, Cestrum leucocarpum Dun., Cestrum multiflorum Roem. & Schult., Cestrum nocturnum var. mexicanum O.E.Schulz, Cestrum propinquum M.Martens & Galeotti ,Cestrum scandens Thibaud ex Dunal, Cestrum suberosum Jacq., Chiococca nocturna Jacq. famille : Solanaceae. catégorie : arbuste toxique à l'écorce lisse d'un gris foncé, les jeunes rameaux sont pubescents. port : dressé puis arqué. feuillage : persistant à semi-persistant, épais vert franc brillant au revers plus clair et glauque, nervure médiane tirant sur le jaune verdâtre comme la tranche des feuilles, légèrement replié en forme de gouge et ondulé. Feuilles (6 à 15 cm x 2 à 4/5 cm), alternes, ovales à elliptiques courtement pétiolée. floraison : longue de l'été à automne, dégageant la nuit un intense parfum proche du jasmin, nectarifère visitée par de petits papillons de nuit et des oiseaux nocturnes. Inflorescences axillaires de grappes alternes de fines fleurs hermaphrodites tubulaires sessiles à corolle à 5 lobes effilés, 5 étamines plaquées contre la paroi, un style filiforme dans un court calice brièvement pédonculé. couleur : verta anisé très pâle, jaune beurre à jaune verdâtre vert la base, étamines aux anthères mauve, centre de l'appareil et calice vert granny smith. fruits toxiques : baies globuleuses vertes puis blanches Ø 7 à 9 mm, consommées par les oiseaux qui assurent la dispersion des graines. Chaque baie contient une quinzaine de graines d'un brun foncé de ± 5 mm. croissance : rapide. hauteur : 2.40 à 4 m et plus, en tous sens. plantation : à l'automne ou au printemps, bien choisir son emplacement, à l'abri du gel. multiplication : par bouturage de tiges aoûtées (pousses de l'année) et par semis à cahud au printemps. sol : léger, riche, frais et bien drainé. emplacement : soleil, mi-ombre (soleil une partie de la journée), à l'abri des vents et des gelées printanières. culture en pot : terre au pH de la terre compris entre 5,7 et 7,4, ou un bon terreau de feuilles riche en humus. zone : 9b - 10, tolère aisément -5°C, une fois installé tolère assez bien des périodes de sécheresse, mais cela à une incidence sur sa floraison, parfaitement adapté aux embruns. origine : Amérique tropicale et dans les grandes îles des Antilles, du niveau de la mer jusqu'à 1500m en Jamaïque, Cuba, Hispaniola, Saint Domingue, présent au sud et au centre du Mexique jusqu'en Honduras et Amérique du Sud, dont au Chili, Venezuela et Guatemala du bord de la mer jusqu'à 1500m dans la cordillère consulter la carte des Amériques. Introduit et naturalisé au Brésil et en Floride ainsi que dans de nombreuses régions tempérées et tropicales, dans certains pays il figure sur la liste des espèces invasives. entretien : la taille s'effectue à la fin de l'hiver, pur lui redonner un aspect buissonnant, il est conseillé de le rabattre un peu tous les 3 ou 4 ans. maladies et parasites : en atmosphère trop sèche peut être sujet aux acariens, il peut subir les assauts des aleurodes. NB : son nom Cestrum vient du grec 'kestron en latin 'cestron' qui désigne un petit javelot faisant référence à la forme de ces feuilles et son nom spécifique nocturnum signifie de la nuit faisant référence à ses fleurs qui exhalent un parfum uniquement la nuit se refermant le jour. Ce genre comprenait 543 noms d'espèces connues après révisé en mars-avril 2012 seulement 247 ont été retenus et 221 autres sont considérés comme des synonymes et 75 demeurent non résolus en 2020, consultable sur The Plantlist. Des arbrisseaux et des arbustes persistants à semi-persistants, originaires de l'Amérique Centrale, de l'Amérique du Sud, des Antilles et de l'Asie du sud-est, l'Inde incluse. Idéal pour être utilisé en sujet isolé, dans les massifs arbustifs positionné pas trop loin des ouvertures pour profiter de son parfum nocturne, ou encore entrer dans la composition de haies libres. Il peut aisément se cultiver dans des potées pour les balcons, patios et terrasses également près des ouvertures, des lieux de passages ou de vie.
Les baies sont toxiques pour les humains et les mammifères, elles affectées le système nerveux. Parmi les cultivars et les autres espèces, citons : - Cestrum 'Newellii', commercialisé également sous le nom de Cestrum fasciculatum 'Newellii', obtention issu de croisement entre Cestrum fasciculatum et Cestrum elegans, 1.50 m à 2 m de haut, semi-persistant, feuillage vert foncé,floraison rouge sans parfum du coeur de l'été à l'automne sous climat approprié quasiment toute l'année, suivie en octobre de baies rouges, zones de rusticité 9 - 11. - Cestrum roseum Hort. ex Dun., en été floraison rose. - Cestrum aurantiacum Mey. ex Steud., originaire du Guatemala et du Pérou, 2 à 2.50 m de haut, aux larges feuilles vert franc, floraison jaune-orange (jaune safran foncé) au printemps, en octobre baies blanches. Dans les pharmacopées traditionnelles, réputé en cataplasme pour calmer les maux d'estomac, calmer les crises de rhumatisme et l'arthrite. - Cestrum fasciculatum Miers, floraison rouge en été. - Cestrum psittacinum Stapf, 0.90 à 1.20 m de haut, floraison jaune safran à l' automne. Dans l'abécédaire consulter la liste des autres cestreaux présents dans l'Encyclopédie. Annotations : *Chioccetta, la Chioccetta, c'est le nom donné par les italiens à l'amas des Pléiades, un amas ouvert d'étoiles qui s'observe dans la constellation du Taureau, surnommée la Mère-Poule ( la poussinière protectrice) ou M45, mot que l'on retouve en gascon avec la cloqueta, qui désigne aussi la petite mère-poule. Poème lu par l'acteur de théâtre Giuseppe Zeno la nuit de San Lorenzo à Casa Pascoli le 10 août 2019, nuit où des étoiles filantes traversent le ciel, Video. La résidence de Castelvecchio à Caprona , où vécut le poète de la nature est depuis novembre 1960 un musée, situé en Toscane près de Barga dans la province de Lucques. *Dun., abréviation botanique pour le botaniste-mycologue montpelliérain Michel Félix Dunal (1789-1856), il étudie avec d’Augustin Pyrame de Candolle qui a fait la description de ce Cestrum dans "Prodromus systematis naturalis regni vegetabilis" publié en 1824-73., consultable en ligne à la BHLibrary. A l'Université de Montpellier de 1816 à 1856 il est en charge de la chaire d'histoire naturelle, sa bibliothèque léguée en 1816 est conservée à la Bibiothèque Universitaire de Montpellier. Un genre lui a été dédié Dunalia (Solanaceae) et des espèces lui ont été dédiées sous la forme dunalii, dunaliana, dunalianus, dunalianum. *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), avant d'être anobli en 1757 Carl Linnæus, également médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'., son herbier, le plus riche de son époque contenait 7000 plantes. A partir de 1741, il enseigne à l'Université d'Uppsala durant une année la médecine puis la botanique jusqu'en 1772. En 1738, il fonde l'Académie des Sciences de Suède. Il est l'auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum', consultable en ligne à la bibliothèque universitaire de Kyoto. Poésie & littérature :
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