Ledebouria cooperi - Lédebourie, Fausse scille de Cooper
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     fin mai au UK
    Peganum © Flickr
    Nom commun : Lédebourie de Cooper, Fausse scille de Cooper*, en sud-africain 'Lepjetlane, Phetola', en zoulou 'Icouboudwana' nommé par les anglophones 'Cooper's Squill, Cooper's Ledebouria, Cooper's African Hyacinth, Zebra's squill, Cooper's False Squill, Stripped False Squill, Stripped Squill, False Squill'.
    Nom latin : Ledebouria cooperi (Hook.f.) Jessop. * (1970), synonymes retenus après révision en 2012 Scilla cooperi Hook.f.* ,Scilla adlamii Baker*, Scilla barberi Baker*, Scilla cinerascens Van der Merwe, Scilla concinna Baker, Scilla conrathii Baker, Scilla cooperi Hook.f., Scilla exigua Baker, Scilla fehri Baker, Scilla glaucescens Van der Merwe, Scilla globosa Baker, Scilla inandensis Baker, Scilla londonensis Baker, Scilla palustris Wood & Evans, Scilla rehmannii Baker, Scilla rogersii Baker, Scilla saturata Baker, Scilla subglauca Baker, Scilla tristachya Baker.
    Liste consultable sur The Plantlist.
    famille : Asparagaceae, sous-tribu Scilloideae, tribu Hyacintheae, autrefois classée dans la famille des Hyacinthaceae.
    catégorie : vivace bulbeuse géophyte.
    port : touffe basale de feuilles dressées.
    feuilles : persistant vert acide puis vert foncé strié de 4 à 5 bandes pourpres.
    Paire d'étroites feuilles opposées obovales-lancéolées en forme de gouge car elles sont souvent pas complétement développées, environ 25 cm de long.
    floraison : au printemps courant avril-mai, parfumée, nectarifère visitée entre autre par des espèces d'abeilles et d'autres insectes.
    Des petites fleurs étoilées réunies en épis, les boutons floraux sont ovoïdes.
    couleur : rose magenta plus foncé vers la base et vert en coeur, étamine blanches vers la base et les 2/3 restant d'un rose magenta, anthères bifides jaune pâle, les boutons floraux sont d'un rose mauve bleuté lavé de vert à la base des sépales.
    croissance : rapide de la fin de hiver jusqu'à l'été.
    hauteur : 0.10 à 0.25 m.
    plantation : au printemps en prenant soin d'enterrer juste la moitié du bulbe.
    multiplication : tous les 2 à 3 ans au printemps, par division des touffes et des stolons ou par semis à chaud.
    sol : légèrement acide, alcalin ou neutre, riche en humus, frais humide mais bien drainé.
    culture en pot : dans ce cas de figure, il est conseillé de mettre ensemble 5 bulbes pour remplir en 2 ans un pot de Ø 30cm, 3 bulbes pour un pot de 15cm, potée qui sera conservé en serre froide ou à l'intérieur au cours de l' hiver.
    emplacement : soleil, mi-ombre, ombre lumineuse à besoin de au moins 4 à 5 heures d'ensoleillement pour fleurir.
    zone : 7a à 10b, UK : H5, USDA zone 7-10. Tolère aisément entre -10 et -12°C.
    origine : Afrique du sud au nord-ouest de la province du Cap-oriental au Thembuland, dans la province du Mpumalanga et dans les collines du Witwatersrand au Gauteng (l'ancienne Pretoria) et au nord au Limpopo (l'ancien Transvaal), au KwaZulu-Natal dans le massif du Drakensberg et au Lesotho, également au Botswana, Zimbabwe et Mozambique.
    C'est une espèce menacée dans son milieu naturel qui figure depuis 2009 sur la liste rouge des plantes sud-africaines.
    consulter la carte de Afrique australe.
    entretien : laisser sécher le feuillage en place et retirer les hampes florales fanées.
    maladies et ravageurs : exempt de parasites et parasites pour l'instant mis à part l'excès d'humidité durant la période de dormance.
    NB : son nom Ledebouria lui a été donné en souvenir du botaniste, naturaliste allemand Carl Friedrich von Ledebour (1786-1851) qui fut le directeur du jardin de Dorpat (Tartut) en Estonie, on lui doit la première Flora altaica et son nom spécifique cooperi de Cooper, est dédié au botaniste collecteur anglais Thomas Cooper (1815- 1913) qui oeuvre pour le compte du botaniste-entomologiste Wilson Saunders, il participe à des expéditions en Afrique du sud dans la zone qui correspond aujourd'hui au Lesotho (surtout montagnes du Drakensberg) et au KwaZulu-Natal on lui doit la découverte du superbe Galtonia candicans, il y collecte entre 1859 à 1862 des spécimens de la flore sud-africaine destinés aux jardins botaniques du Royaume-Uni (Kew, Dublin et Édimbourg) et pour la fort célèbre collection privée de son employeur situé à Reigate.
    Les spécimens figurant dans l'herbier de Kew ont été récoltés par MacOwan* en 1884.
    Sous climat approprié cette Lédebourie de Cooper à sa place au jardin dans les bordures, les plates-bandes, les massifs et mixed-borders, dans les rocailles et sur les talus ou tout simplement dans des potées pour embaumer brièvement rebords de fenêtre, balcons, patios et terrasses.
    C'est une espèces recherchée par les collectionneurs de kusamono*.
    Ce genre principalement sud-africaine a longtemps était rattaché au genre Scilla, suite à la révision du genre Ledebouria en 1993 mené par le botaniste sud-africain Stephanus Venter comprenait 214 noms d'espèces référencés après cette révision seulement 53 noms ont été retenus et 161 autres noms sont juste considérés comme étant des synonymes.
    En français il faut la nommer Lédebourie selon le dictionnaire classique des sciences naturelle du naturaliste Pierre Auguste Joseph Drapiez, 1839, consultable en ligne dans EBook.
     fin mai au UK
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    Des espèces de vivaces bulbeuses dont certaines sont naines, toutes originaires de l'Afrique australe majoritairement d'Afrique du Sud, Swaziland, Lesotho et Zimbabwe, poussant en altitude dans des zones rocailleuses ou dans les grassveld (prairies arides), certaines d'entre elles sont menacées dans leur milieu naturel.
    Propriétés et utilisations :
    Exactement comme les bulbes des scilles, ceux des lédebouries contiennent des substances toxiques tel que la scilliroside qui est utilisée pour confectionner des raticides et son suc peut être urticant, certaines espèces d'entre elles ont des propriétés médicinales comme par exemple la Scilla maritima et Merwilla plumbea.

    Dans l'abécédaire, consulter les autres espèces de Ledebouria, Scilla, Merwilla présentes dans l'Encyclopédie.

    Annotations :
    *Baker, abréviation botanique pour le botaniste écossais Joseph Gilbert Baker (1834-1920), le spécialiste des mousses, responsable de l'Herbier de Kew; il fut l'assistant de William Jackson Hooker (1785-1865).
    *Hook.f., abréviation botanique pour le botaniste-explorateur britannique Joseph Dalton Hooker (1817-1911), l'un des plus grands du 19ème siècle, nommé 1865 Directeur du Royal Botanical Garden de Kew. Auparavant, il effectue des séjours à Madère, en Afrique du Sud, dans l'Antarctique, dans l'Himalaya (Népal et nord de l'Inde) au cours desquels il collecte de nouvelles espèces pour Kew garden, à son retour il fait paraître l'ouvrage de référence sur les Rhododendrons du Sikkim-Himalaya en 3 volumes de 1849 à 1851 et des flores des autres pays.
    *Jessop, abréviation botanique pour le botaniste-explorateur sud-africain John Peter Jessop (1939-), le spécialiste des fougères (ptéridologue), il est l'auteur de Flora of Central Australia, publié à Sidney en 1981 et Grasses of South Australia: An Illustrated Guide to the Native and Naturalised ... publié en 2006, consultable à la National Library of Australia.
    *kusamono, nom donné au Japon à l'art traditionnel de réaliser dans de petits pots des compositions de plantes sauvages.
    *MacOwan, abréviation botanique pour le botaniste britannique Peter MacOwan (1830-1909), qui en 1857 démarre en enseignant la chimie à l'Université de Londres, pour des raisons de santé il déménage en Afrique du Sud en 1862, il y exerce la fonction de directeur d'un collège à Grahamstown, il passe son temps libre à collecter des spécimens de la flore locale qu'il fait parvenir à Dublin à William Harvey et il prépare sa flora capensis, il fait la connaissance du célèbre botaniste sud-africain Harry Bolus.
    En 1881 au Cap il est nommé directeur des jardins botaniques et de l'herbier national, et il occupe la chaire de botanique au South African College et par la suite à l'Université du Cap.
    Un genre d'algues sud africaines lui est dédié Macowania ainsi que des espèces sous la forme macowanii, macowaniana.
    natacha mauric© 01/10/2020 ® Jardin! L'Encyclopédie
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