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Nom latin : Titanotrichum oldhamii (Hemsl.) Soler.*, synonymes retenus, Matsumuria oldhamii (Hemsl.) Hemsl.*, Rehmannia oldhamii Hemsl. famille : Gesneriaceae. catégorie : vivace herbacée drageonnante aux rhizomes écailleux charnus aux tiges pubescentes pourpres. port : touffe de feuilles basales aux tiges dressées, toujours dirigées et inclinées vers la lumière. herbier : Kewscience. feuilles :selon climat persistant, semi-persistant ou caduc, dans son milieu naturel, il disparait durant la saison sèche, vert moyen à vert foncé plus clair sur le revers parfois lavé de pourpre, nervure médiane bien saillantes et pubescentes, marge régulièrement dentée, 10 cm et un peu plus sur 4 à 5 cm de large. Larges feuilles opposées légèrement charnues, ovales à elliptiques. floraison : de la fin de l'été à l'automne, courant juillet-août jusqu'en novembre, nectarifère et pollinifère, visitée par les abeilles, certaines espèces de papillons et s'ils sont présents, d'autres insectes pollinisateurs, qui sont déjà rares même dans son milieu d'origine. Hampes florales pubescentes, comme les fleurs tubulaires et pendantes, à corolle à cinq lobes arrondis, qui se chevauchent légèrement, long style filiforme et bifide, demeurant en place après la chute de la corolle. Les boutons floraux sont en forme de navettes pubescentes, dans un calice aussi pubescent, aux sépales lancéolés et très effilés pouvant être lavé de pourpre. couleur : jaune auréolin, jaune nankin ou jaune impérial en coeur rouge bordeaux à rouge bismarck, calice vert petit pois, style jaune maculé de rouille dans la partie bifide. fruits : si les insectes pollinisateurs sont présents, de rares petites capsules contenant de très petites graines lisses, mais son système de reproduction est mixte, produisant par centaine en fin de floraison, au bout des hampes florales, des grappes de petites bulbilles (propagules fines et bifides visqueuses et collantes (photo) de couleur lie de vin, qui sont dispersées par les eaux de ruissellement et les cours d'eau. croissance : moyenne. hauteur : 0.35 à 0.45 m (18 in), pour un étalement de 0.30 m (12 in). plantation : selon climat au printemps ou à l'automne. multiplication : dans son milieu naturel, fort rarement par semis de graines, plus fréquemment par semis de bulbilles, par marcottage de tiges ou par prélèvement de portions de rhizomes, à tester les portions de feuilles. sol : riche en humus, frais, humide, mais bien drainé. culture en pot : dans un mélange de terreau horticole, de bonne terre de jardin et de compost. emplacement : mi-ombre, ombre lumineuse. zone de rusticité : 7-10, U-K hardiness H5, USDA zone 6b-10b, tolère en principe jusqu'à -15 °C (5 °F), mais avec une humidité ambiante avoisinant les 60%, tolère sur de courtes périodes, seulement jusqu'à -8 °C, mais une fois installée, elle supporte des périodes de sécheresse. origine :découvert en 1909, dans les forêts pluviales en zone de mousson tempérée à subtropicale, au bord des cours d'eau et poussant presque à la verticale sur des affleurements rocheux et les falaises humides jusqu'à 1 200 m dans une zone limitée au nord et sud-ouest de la province du Fujian au sud-est de la Chine, en face au sud, à l'est, au centre-nord et au nord de l'île de Taïwan, au sud-ouest du Japon dans les îles des Ryükyü*, l'île d'Ishigaki et celle d'Iriomote, dans l'archipel des îles Yaeyama, consulter la carte. L'ensemble, correspond finalement à une région qui s'est fractionnée lors la première glaciation du Quaternaire au Pliocène. Les jardiniers britanniques, quant à eux, disent qu'elle a été découverte en 1864, par le dernier collectionneur des Jardins botaniques royaux de Kew.
Dans la préfecture d'Okinawa îles Ryükyü), c'est une espèce menacée. entretien : maintenir le substrat humide et juste supprimer les hampes dégarnies. maladies et ravageurs : rien de signalé jusqu'à présent, peut-être les gourmands gastéropodes* (snails & slugs). NB : son nom Titanotrichum lui a été donné vers 1909, mot venant du latin 'titano' qui signifie titan, géant et du mot latin 'trichum' qui dérive du grec 'thrix, trikhos' qui signifient cheveu, poils et son nom spécifique oldhamii d'Oldham, dédié, au géologue anglo-irlandais Thomas Oldham (1816-1878), nommé en 1850, premier surintendant de la Commission géologique de l'Inde ; des noms d'espèces d'animaux, de fossiles et 86 autres espèces de plantes lui ont été dédiées sous cette forme. Son nom botanique japonais Matsumuria est dédié au botaniste taxonomiste Jinzo Matsumura*. Cette Digitale dorée d'Oldham a sa place au jardin, dans les rocailles, près des pièces d'eau et dans les massifs ombragés et humides pour les animer durant l'arrière-saison, à la même époque où la plupart du temps, les autres espèces sont en train de se faner. Ce genre ne comprend que cette unique espèce. Annotations : *Hemsl., abréviation botanique officielle pour le botaniste britannique William Botting Hemsley (1843-1924), qui travaille au jardin botanique de Kew en charge également des herbiers, membre de la Royal Society de Londres. Il oeuvre dans le royaume des espèces d'Amérique centrale, on lui doit, entre autre, 'Handbook of hardy trees, shrubs, and herbaceous plants' (Estes & Lauriat - Boston, 1873) illustré de 300 planches de Leblanc et Riocreux, basé sur 'Le Manuel de l'Amateur des Jardins' du botaniste franco-belge Joseph Decaisne (1807-1882) et du biologiste français Charles Victor Naudin, (1815-1899), consultable en ligne. Un traité général d'horticulture en 4 volumes (1862-1874, éditeur Firmin-Didot frères - Paris), ainsi que 'Biologia Centrali-Americana; or Contributions to the Knowledge of the Fauna and Flora of Mexico and Central America' en 5 v., de 1879 à 1888, Londres. Un genre de la famille des curcubitaceae lui a été dédié Hemsleya. *îles Ryükyü, situées dans la mer de Chine orientale au sud-ouest du Japon, la plus grande est l'île d'Okinawa, puis les îles Ôsumi, les îles Tokara, Amami et l'archipel de Sakishima (Miyako et Yaeyama) et Yonaguni la plus au sud, elles ont un climat subtropical humide avec des étés chauds et des hivers doux. *Matsumura, botaniste taxonomiste japonais Jinzo Matsumura* (1856-1928), professeur de botanique à l'Université de Tokyo, il y contribue à l'établissement de l'Herbarium, le premier directeur du jardin botanique de Koishikawa (1684) rattaché en 1877 à l'Université, auteur d'ouvrages sur la nomenclature des plantes japonaises en latin, japonais et chinois, Shokubutsu-mei-i, publié à partir de 1884, la première flore du Japon établie par un botaniste japonais, consultable en ligne à la BHLibrary. Président de la Société botanique de Tokyo, abréviation botanique Matsum. *Soler., abréviation botanique pour le botaniste, biologiste allemand Hans Solereder (1860-1920), en 1890, il devient le conservateur du Musée botanique de Munich, en 1901 il est nommé professeur de botanique à l'Université d'Erlangen, en même temps, qu'il assure la fonction de directeur des jardins botaniques. nmauric © 05/05/2020 ® Jardin! L'Encyclopédie ® par la Société des Gens de Lettres Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, Jardin! L'Encyclopédie est une oeuvre protégée, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l’exploitation commerciale sont expressément interdites. Toute copie d'un des éléments du site même partielle, sera considérée comme de la contrefaçon et passible de poursuites conformément aux articles L 335-2 et L 716-9 du code de la propriété intellectuelle//--> |
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