Pachystegia insignis - Marguerite de Nouvelle-Zélande
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    Pachystegia insignis in U-Kingdom
    Brighton Plants © Flickr
    Nom commun : Marguerite de Marlborough, Marguerite de Nouvelle-Zélande, Pachystégie remarquable nommée par les anglophones 'Marlborough rock daisy, Marlborough daisy'.
    Nom latin : Pachystegia insignis (Hook.f.*) Cheeseman*, synonymes Aster insignis (Hook.f.) F.Muell*, Aster neozelandicus Kuntze*, Olearia insignis Hook.f.*, Olearia insignis var. insignis, Olearia marginata Colenso, Pachystegia insignis var. insignis
    famille :Compositae, dans la flore néozélandaise Asteraceae.
    catégorie : arbuste aux nombreuses racines superficielles.
    port : buissonnant, compact, très ramifié, retombant.
    feuilles : persistant, épais et coriace, vert olive au revers blanc, nervure médiane plus claire, marge avec un liseré blanc. Feuilles obovales de 16 cm x 7.5 cm, les jeunes sont complétement blanches.
    floraison : du printemps à la fin de l'été, nectarifère et pollinifère, visitée par les abeilles, les colibris et par les papillons et d'autres insectes.
    Capitules solitaires axillaires à ligules lancéolées, en coeur de nombreux fleurons, en dessous les bractées de l'involucre en écaille sur un pédoncule blanchâtre.
    couleur : ligules blanches en coeur fleurons jaune en fin de floraison ocre jaune.
    fruits : nombreux akènes plumeux dispersés par le vent.
    croissance : moyennes.
    hauteur : 0.30 à 1.20 m Ø de ± 0.60 cm.
    plantation : au printemps ou à l'automne, selon climat, bien choisir son emplacement, car elle n'aime pas être transplantée.
    multiplication : principalement par semis de graines fraîches à chaud entre 20 à 23 ° C, dans un mélange sablonneux ou mélange pour cactus, maintenu humide ou plus aléatoire par boutures à talon de tiges aoûtées.
    sol : très sec, rocailleux, très bien drainé, déteste l'excès d'humidité, un affleurement rocheux lui convient parfaitement.
    emplacement : soleil, mi- ombre, ombre lumineuse a besoin d'au moins 6 heures d'ensoleillement pour fleurir.
    zone de rusticité : 8b - 10, tolère -10 °C, parfaitement adaptée aux vents marins, une fois installée tolère bien la sécheresse. U-K hardiness H3 (tender in frost), USDA zone 8a-10.
    origine : Nouvelle-Zélande, endémique aux falaises rocheuses de la côte est de l'île du Sud, consulter la carte.
    entretien : arroser régulièrement durant les périodes sèches pour maintenir le substrat humide, prévoir un bon paillage pour maintenir le pied au frais; pas de taille juste supprimer les fleurs fanées. Prévoir une protection hivernale les premières années.
    maladies et ravageurs : en atmosphère trop sèche, mal ventilée peut-être sujette aux acariens.
    NB : son nom Pachystegia, vient du grec ancien 'pakhús', qui signifie épais, gras et de 'stegos' signifiant couverture, faisant référence aux feuilles et son nom spécifique insignis vient du latin' in' qui signifie dans et 'signum' qui signifie signe, c'est-à-dire reconnaissable, singulier, remarquable, qui se distingue.
    Et son nom commun Marlborough Daisy fait référence à l'habitat naturel de cette Marguerite en Nouvelle-Zélande, qui se situe dans les Malboroughs Sounds à l'extrémité nord de l'île du Sud, entre la baie de Tasman et le détroit de Cook, c'est une région réputée pour son terroir viticole qui produit du sauvignon blanc ressemblant aux fjords norvégiens.
    Ce genre ne comprend que 3 espèces d'arbustes persistants endémiques à cette région du nord-est de l'île du Sud.
    Cette Marguerite de Marlborough trouve aisément sa place dans les jardins au climat doux et ceux en bord de mer, dans les rocailles, sur les talus empierrés ou dans les bordures, les plates-bandes, les massifs fleuris et mixed-borders arbustives ou tout simplement dans des potées composées ou non pour animer balcons, patios et terrasses.
    Les deux autres espèces du genre :
    - Pachystegia minor (Cheeseman) Molloy, synonymes retenus, Olearia insignis var. minor Cheeseman, Pachystegia insignis var. minor Cheeseman, Marlborough daisy, c'est la Marguerite de Marlborough, endémique à l'île du sud, dans le district de Marlborough, entre la rivière Puhi Puhi et le fleuve Clarence, sur les versants rocheux, se différencie par de plus petites feuilles moins épaisses (6 à 10 cm x 3 à 4 cm) d'un vert franc, sans liseré blanc, pubescentes sur le revers, floraison en capitule plus petit environ 3.5 cm dans son milieu naturel de décembre à février.
    - Pachystegia rufa Molloy, pas de synonyme, Marlborough Rock Daisy, arbuste persistant ne dépassant pas 1 m de haut, pour un étalement avoisinant les 1,50 m, de grandes feuilles coriaces, oblongues, vert foncé au revers couvert de poils brunâtres, longue floraison estivale, en capitules blanc et jaune, les étamines sont roses et les pédoncules d'un rouge rosâtre.
    Vous pouvez en découvrir des spécimens, aux jardins botaniques d'Auckland (Nouvelle-Zélande).

    Annotations :
    Pachystegia insignis débu juin - U-K
    Brighton Plants © Flickr juin
    *Cheeseman, abréviation officielle pour le botaniste-naturaliste néozélandais Thomas Frederic Cheeseman (1845-150;1923), qui dès son enfance réalise un herbier, par la suite, il s'intéresse à la pollinisation croisée des orchidées. En 1874, nommé secrétaire de l'Institut d'Auckland et conservateur du Musée.
    Un petit genre de 6 espèces lui a été dédié Cheesemania (Brassicaceae) et des espèces sous la forme cheesemanii.
    *Hook.f., abréviation botanique pour le botaniste-explorateur britannique Joseph Dalton Hooker (1817-1911), l'un des plus grands du 19e siècle, nommé en 1865, Directeur du Royal Botanical Garden de Kew. Auparavant, il effectue des séjours à Madère, en Afrique du Sud, dans l'Antarctique, dans l'Himalaya (Népal et nord de l'Inde), au cours desquels, il collecte de nouvelles espèces pour Kew garden, à son retour il fait paraître l'ouvrage de référence sur les Rhododendrons du Sikkim-Himalaya en 3 volumes de 1849 à 1851 et des flores des autres pays.
    *Kuntze, abréviation botanique pour le botaniste allemand Carl Ernst Otto Kuntze (1843-1907), qui voyage à travers le monde, collectant des milliers d'espèces, il est le grand réformateur de la nomenclature botanique 'Nomenclaturae botanicae codex brevis maturus, sensu codicis emendati, aux Lois de la nomenclature botanique de Paris de 1867; linguis internationalibus: anglica, gallica, germanica quoad nomina latina, édité en 1903.
    *F.Muell., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste explorateur britannique d'origine allemande, le baron Ferdinand Jacob Heinrich von Mueller (1825-1896), à la fin de ses études (vers 1847), il part en Australie ; en 1849 il obtient la nationalité britannique. Durant 43 ans, il est le botaniste officiel du gouvernement de la colonie de Victoria, nommé en 1853 Directeur des Jardins botaniques de Melbourne puis en 1860, nommé Président de la Royal Society of Victoria.
    Tout au long de sa carrière il participe à des expéditions qui lui permettent de découvrir de nombres nouvelles espèces dont les Eucalyptus et les Corymbia et d'en introduire certaines d'entre elles en Europe.
    Des espèces lui sont dédiées, sous la forme muelleriana et muelleri, muelleriodes et la revue du jardin botanique, se nomme Muelleria. En Allemagne, ses découvertes et descriptions sont régulièrement publiés dans la revue Linnaea, il est l'auteur de nombreux ouvrages sur la flore australien, dont 'Plants Indigenous to the Colony of Victoria', en 2 volumes Melbourne (1860-1865), en collaboration avec le botaniste britannique Alfred James Ewart (1872-1937) toujours réédité.
    natacha mauric © 17/11/2020 ® Jardin! L'Encyclopédie
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