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Nom latin : Acer ginnala Maxim.*, synonymes retenus, Acer ginnala var. aidzuense Franch.*, Acer ginnala f. aidzuense (Franch.) Schwer., Acer tataricum subsp. ginnala (Maxim.) Wesm., Acer tataricum var. laciniatum Regel, Acer acinatum auct., Acer theiferum W.P.Fang, Acer ginnala Maxim. ssp. theiferum (Fang) Fang famille : Aceraceae, Sapindaceae. catégorie : grand arbuste ou petit arbre à plusieurs troncs, pouvant être sexagénaire, dont l'écorce gris foncé est écailleuse avec des fissures tirant sur l'orange, les rameaux sont glabres et d'un brun jaunâtre. Son enracinement est ramifié et très fin. port : érigé à cime arrondie. feuillage : caduc, d'un vert foncé, brillant, aux nervures plus claires et avec une marge irrégulièrement dentelée. Passant progressivement à l'automne, au jaune orange, rouge-orangé, puis rouge flamboyant. Des feuilles opposées, trilobées, de forme triangulaire, à trois lobes dont deux latéraux plus courts et celui du centre, plus grand, sur un pétiole rouge. Des bourgeons foliaires, écailleux et rougeâtres de plus ou moins 3 mm. floraison : parfumée au printemps. Des grappes de petites fleurs pendantes. couleur : jaune pâle, style bifide rose et blanc en partie base. fruits : en août, des samares vertes aux larges ailes presque parallèles, lavées de rose et de rouge, devenant beige à l'automne et demeurant en place jusqu'au printemps suivant. Le semis spontané est limité lorsque les températures hivernales font qu'au printemps, lorsqu'elles tombent au sol, le taux de germination est très faible. croissance : compter une croissance annuelle de plus ou moins, une trentaine de centimètres. hauteur : 5 à 7 m, pour un étalement similaire. plantation : à l'automne en lui laissant de part et d'autres 3 m pour son étalement, sauf pour les obtentions à plusieurs troncs. Attention à son fin système racinaire. multiplication : par semis après stratification, compter plus ou moins 40 jours pour la levée, ou par greffage, à réaliser de la fin de l'hiver au début du printemps. sol : peu exigeant sur la nature du sol, même argileux ou sablonneux, de préférence humide, mais il n'aime ni les sols détrempés, ni le calcaire. exposition : plein soleil ou mi-ombre partielle pour profiter pleinement de ses couleurs. zone : 3-9, U-K Hardiness H7, USDA Hardiness zone 2b-8. Il est considéré comme étant le plus rustique des érables à feuilles rouges. Une fois établi, il tolère bien de longues périodes de sécheresse. origine : nord-est de l'Asie, est de la Russie le long du fleuve Amour et la province limitrophe du Heilongjiang, Mongolie orientale, nord-est de la Chine, province du Liaoning, limitrophe à la Corée du Nord, province du Henan, du Shaanxi, du Gansu, la Mongolie-intérieure, Jilin, Shanxi, Heilongjiang, Hebei et ainsi qu'au Japon. Provinces chinoises, cconsulter la carte. Introduit en Amérique du Nord, largement distribué, dans les forêts des Rocheuses de l'Alberta et de la Colombie-Britannique jusqu'en l'Alaska. Depuis, il est considéré comme envahissant dans certaines régions aux États-Unis. entretien : ne pas oublier de l'arroser, les premiers temps après la plantation. Supprimer les branches mortes et si nécessaire, celles qui s'entrecroisent, mais cette taille s'effectue entre la fin du printemps et le début de l'été, bien après la feuillaison, pour éviter les saignements de sève. Il se cultive aisément sous forme de cépée.
Il peut être sujet aux aux pucerons (aphids), à certaines espèces de chenilles défoliatrices (defoliating caterpillars) et aux cochenilles pulvinaires du marronnier Pulvinaria regalis (horse chestnut scale). NB : son nom Acer vient du latin où il désigne le genre, ce mot signifie pointu ou âpre, son nom spécifique ginnala vient du grec 'ginnos' (en latin ginnus) qui désigne une mule, un mulet, engendré par l'alliance entre une jument ou une ânesse et un mulet. Vous pouvez le découvrir au jardin botanique de Kyoto. Ce genre comprend environ 115 arbustes ou arbres caducs dans l'ensemble quelques persistants ou semi-persistants, originaires principalement des zones tempérées de l'hémisphère nord, dans le sud-est de l'Asie (Chine, Corée, Taïwan et au Japon), majoritairement en Chine, 9 espèces en Amérique du Nord dont huit espèces présentes au Québec. Seulement 5 espèces sont originaires de l'Europe et dans l'hémisphère sud, une seule espèce l'Acer laurinum, est présent en Indonésie, sur l'île de Java et Sumatra et les petites îles avoisinantes. Cet érable du fleuve Amour et ses obtentions sont parfaitement adaptées pour être intégrées dans les aménagements paysagers urbains et les petits jardins, en sujet isolé, ou dans introduit dans la composition de massifs arbustifs, les rocailles ou dans celle de haies notamment brise-vent ou dans de grandes potées pour animer et colorer, patios et terrasses. Il est recherché pour être cultivé sous forme de bonsaï à plusieurs troncs. Parmi les cultivars, citons : - Acer ginnala 'Bergiana Flame ou 'Berg Flame', une obtention nord-américaine de 1996 aux tons plus foncés à l'automne. - Acer ginnala 'JefUM' (Jefum), une sélection de l'université du Michigan, nommée, Royal Crown Amur Maple, un petit arbre à plusieurs troncs, de 6 m x 4 à 5 m d'envergure, au port évasé, à cime arrondie, qui est adaptée aux sols argileux, avec un feuillage vert vif, acide puis vert plus foncé, virant au rouge sombre s'éclaircissant progressivement vers un rouge écarlate. Il présente des samares d'un rose soutenu. Un petit arbre recherché pour les aménagements paysagers et les petits jardins en zones USDA 2a. illustration : ci-dessous, feuilles et samares, aquarelle de Mary L. Harden - UC Botanical Garden, à voir sur Berkeley. Dans l'abécdaire, consulter la liste des autres espèces présentes dans l'Encyclopédie. Annotations : *autres érables, sensible à la verticiliose, Acer saccharum, l'érable à sucre (sugar maple), Acer saccharinum, l'érable argenté (silver maple,), Acer platanoides, l'érable plane, de Norvège (Norway maple) et l'Acer rubrum l'érable rouge (red maple), sont également susceptibles d'être les plantes hôtes de ces champignons pathogènes, les frênes Fraxinus sp. et les Ormes Ulmus sp, qui s'annoncent généralement par un flétrissement soudain au milieu de l’été. Les arbres abattus après le dépérissement total doivent remplacer par des espèces d'arbres qui naturellement résistent à cette maladie fongique, comme les hêtres Fagus, les peupliers Populus, ou par des conifères qui en sont immunisés. Maladie fongique présente dans l’est canadien, au Nouveau-Brunswick, en Ontario, dans l’Île-du-Prince-Édouard ainsi qu'au Québec.
En résumé, les contributions apportées par Franchet à nos connaissances sur la flore asiatique sont importantes. On en jugera par ce seul fait. Le nombre des espèces chinoises actuellement connues se rapproche de 7 000, si elles ne dépassent pas ce chiffre ; or, plus de 1 200 espèces nouvelles de la Chine ont été décrites par Franchet. On lui doit, la connaissance de près du cinquième de la flore de Chine. Il a décrit neuf nouveaux genres : Souliea (Ranunculacées), Dipoma, (Crucifères), Delavaya (Sapindacées), Dactylea (Ombellifères), Nouelia (Composées), Omphalogramma (Primulacées), Schistocaryum (Boraginacées), Nomocharis (Liliacées) et Fargesia (Graminées). *Mary L. Harden, School of botanical illustration, directrice du programme d'illustration botanique, plume, encre et aquarelle à San Francisco - Californie. A publié en 2011, Treasures from San Francisco Botanical Garden at Strybing Arboretum paperback. *Maxim., abréviation botanique pour le botaniste taxonomiste russe-allemand Carl Johann (Ivanovich) Maximowicz (1827-1891), un grand explorateur collecteur qui fut le spécialiste des flores du Japon et de Mongolie, de nombreuses espèces asiatiques lui ont été dédiées. Nommé en 1852, conservateur du jardin botanique de Saint-Pétersbourg*. L'année suivante, pour enrichir les collections, il entreprend un tour du monde qui débute par Rio de Janeiro et Valparaiso, ce voyage à bord de la frégate russe Diana, est interrompu par la guerre de Crimée (1854-56) qui le mène à explorer les rives du fleuve Amour et l'est sibérien jusqu'en 57, lui permettant ainsi de publier 'Amurensis Primitias Florac' (1859) avant de se rendre en Mandchourie, puis, durant les quatre années suivantes, il parcourt l'archipel du Japon (Yesso, aujourd'hui Hokkaïdo, Nippon = Honshu et Kyushu) avant de découvrir l'Angleterre. natacha mauric © 14/03/2000 ® Jardin ! L'Encyclopédie Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l’exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
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