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![]() Nom latin : Acer rubrum L.* (1753), 58 synonymes retenus dont Acer carolinianum Walter (1788), Acer coccineum F.Michx. (1817) et Rufacer rubrum (L.) Small (1933) famille : Aceraceae. catégorie : arbre qui subit une évolution dans ses caractéristiques, ce qui rend bien souvent difficile son identification. Chez les jeunes sujets, l'écorce est fine, lisse et grise, avec les ans s'épaississant en devenant squameuse, rugueuse et passant au gris-brun. Conservant, par endroit, des plaques d'écorce grise et lisse, généralement verruqueuses. L'extrémité de ses branches est rouge. port : colonne, conique. feuillage : caduc, coriace, vert, virant au jaune vif, tacheté de rouge, puis, intégralement, rouge vif à l'automne, avec un revers plus pâle et glauque. La coloration apparaît avec les premiers froids, de façon irrégulière selon les arbres et assez précocement par rapport à d'autres espèces. Des feuilles palmées et opposées, de 6 à 10 cm en tous sens, à marge irrégulièrement dentelée. Composées de 5 larges lobes triangulaires, dont 2 d'entre eux, sont de plus petite taille que les 3 autres et au bout d'un pétiole souvent cannelé. floraison : c'est l'un des premiers à fleurir dans les forêts canadiennes, courant février-mars, mais après l'Acer saccharinum et avant la feuillaison, nectarifère, visitée par des espèces d'abeilles, et qui attirent également, certaines espèces de coléoptères. De minuscules fleurs monoïques ou dioïques, réunies en grappes axillaires, dressées, voir photo dans Flickr. couleur : rouge. fruits : des samares ailées de 2 à 3 cm, verte, jaune et rose, sur un long pédoncule légèrement pourpré. croissance : rapide, maturité sexuelle est atteinte entre 4 et 10 ans, selon origine. hauteur : 15 à 28 m. plantation : de préférence à l'automne pour lui permettre d'installer son système racinaire avant l'été. multiplication : par semis et boutures semi-ligneuses en juin-juillet. Il a été constaté que les arbres issus de semis, ont une croissance lente et qu'ils tolèrent l'ombre et pour ceux issus de bouture, c'est l'inverse, une croissance plus rapide et ils sont plus adaptés aux expositions en plein soleil. sol : bien drainé, plutôt argileux, acide ou neutre, fertile ou riche, frais, en sachant qu'un sol acide donnera les plus belles couleurs automnales et en évitant le calcaire. Il croît sans souci même dans les sols dégradés, d'où sa préférence en milieu urbain. exposition : soleil, mi-ombre. entretien : arroser après la plantation et laisser vivre, il n'a pas besoin de taille d'entretien, mais il peut supporter des tailles très sévères. maladies et ravageurs : comme les autres, il est sensible à la flétrissure verticillienne ou verticilliose (verticillium wilt) provoqué par un champignon, ainsi qu'à la brûlure des feuilles (leaf scorch) aux causes variables : climatique (chaleur + humidité) ou fongique. Il peut être sujet aux pucerons (aphids), à certaines espèces de chenilles (caterpillars), aux cochenilles pulvinaires (horse chestnut scale) ainsi qu'aux gales de l'érable, dues à la présence d'un acarien l'Aceria macrorhyncha (gall mite), voir photo. Son feuillage et ses rameaux sont appréciés par les chevreuils et/ou les cerfs de Virginie, Odocoileus virginianus (white-tailed, Virginia deer), le Bambi rouquin de Disney, à découvrir. zone : 3-9, U-K hardiness H6, USDA zones 4 à 5-9. Tolère aisément 25 °C. origine : dans les forêts mixtes et les lisières de forêts boréales, dans les plaines sablonneuses et le long des cours d'eau de l'est et du centre des États-Unis et l'est du Canada, présent depuis la Floride jusqu'au sud du Manitoba, de l'Ontario, du Québec et dans les provinces maritimes du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et sur l'Île-du-Prince-Édouard, consulter la carte. Introduit de longue date en Russie, Europe centrale, en Allemagne et en Grande-Bretagne, où c'est John Tradescant* le Jeune qui le rapporte après l'avoir découvert lors d'une de ses visites en Virginie, vers 1656. De nos jours, le plus grand spécimen britannique, se trouve dans le Sussex de l'Ouest à Borden Wood House, il mesure 27 m de haut. NB : son nom Acer vient du latin où il désigne le genre, ce mot signifie pointu ou âpre, et son nom spécifique, rubrum signifie rouge, faisant référence à la couleur de son feuillage. C'est l'arbre le plus commun aux États-Unis. Primé à plusieurs reprises par la RHS* avec ces nombreux cultivars. Ce genre comprend environ 115 arbustes ou arbres caducs, persistants ou semi-persistants, originaires des zones tempérées du sud-est de l'Asie, majoritairement de Chine, Corée, Taïwan et du Japon, 9 espèces de l'Amérique du Nord, dont 8 d'entre elles, sont présentes au Québec et seulement 5 espèces, sont originaires de l'Europe, dont la France. Il est souvent confondu avec l'Acer saccharum, il produit lui aussi une substance de laquelle on fabrique le sirop d'érable. Mais, sur le sol américain, avec ses cultivars, il est surtout connu et planté en milieu urbain comme l'un des principaux arbres d'ombrage à croissance rapide. Il existe de nombreux cultivars qui peuvent être choisis, selon le port, plus colonnaire 'Columnare' qui devient rouge-orange, 'Scanlon' qui passe également au rouge orangé, 'Scarlet Sentinel', ou la précocité des colorations automnales qui n'ont donc pas besoin de froids importants pour se colorer d'orange et de rouge. 'Autumn Flame' à croissance rapide et au port arrondi, 'Red Sunset', 'Schlesingeri', une sélection découverte par Charles S. Sargent*, qui est l'un des premiers cultivars d'érable rouge à montrer des couleurs d'automne, souvent dès la mi-août il vire au bronze et début septembre au rouge. Il est présent depuis février 1888 à l'Arnold Arboretum de Bozton, Massachusetts.
Il a été remarqué que les colorations automnales se développeront peu ou pas du tout, en zone 10. illustration : planche 41, parc Pancrace Bessa, The North American sylva, par François André Michaux*, volume 1, publié en 1817. Collection d'érables en France : - Arboretum National des Barres fondé en 1985 sur 35 hectares. Domaine des Barres, situé dans le Loiret à Nogent-sur-Vernisson (45290). Collection agréée d’Acer, à découvrir à l'Arboretum, patrimoine végétal constitué de 2 600 espèces et sous-espèces venues des cinq continents et représentées par quelques 9 250 arbres et arbustes. - Arboretum de la Sédelle de 6 hectares, possède une collection d’érables homologuée par le CCVS* en 1995. Pas moins de 120 taxons : 70 espèces et sous-espèces botaniques, et une cinquantaine de cultivars horticoles, consulter la liste. Il est situé dans le département de la Creuse (Berry noir), vallée de la Sédelle à Crozant (23160), découvrir l'Arboretum, à savoir, les chiens ne sont pas admis. Propriétés toxiques : Son feuillage, comme celui de l'érable à sucre et celui de l'érable argenté, est appétant pour les chevaux et les poneys, il contient de l'acide gallique*, qui s'accroît en vieillissant et le rendant extrêmement toxique pour eux en fin de saison, surtout lorsqu'il est flétri ou desséché. Son ingestion provoque une destruction massive des globules rouges, entraînant une augmentation du rythme cardiaque, des troubles respiratoires, des troubles hépatiques et urinaires, dans la plupart des cas, suivi, d'un coma, puis la mort qui survient entre 18 à 24 heures après avoir ingéré les feuilles flétries. L'ingestion de plus ou moins 3 grammes de feuilles enclenche anémie hémolytique, 500 grammes est la dose létale. Dans l'abécédaire, consulter la liste des 23 autres plantes toxiques dans l'encyclopédie la liste s'affiche dans la colonne de droite Annotations : *Anémie hémolytique, le terme "anémie" se rapporte à une diminution du nombre de globules rouges et du taux d'hémoglobine dans le sang. Le terme "hémolytique" indique que la diminution des globules rouges est liée à leur destruction prématurée". Source de la définition, la société française d'hématologie. *CCVS, Conservatoire des collections végétales spécialisées, une association de scientifiques et d'amateurs créée en 1989, oeuvrant de concert avec les détenteurs de collections publics, professionnelles ou privés, contre la disparition, des espèces botaniques et des variétés horticoles. Elle participe au recensement de ce patrimoine national, avant de décerner, ou non, son réputé label. *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), avant d'être anobli en 1757, Carl Linnaeus, également médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. Il enseigne à l'université d'uppsala durant une année, à partir de 1741, la médecine, puis, la botanique jusqu'en 1772. Il est le fondateur de l'Académie des sciences de Suède et il est l'auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum'. *Michaux., agronome botaniste-explorateur français, François André Michaux (1746-1802), qui débarque sur territoire américain, en 1785, mandaté par le gouvernement français d’inventorier les productions végétales, et d’expédier des plants ou des graines à Rambouillet pour les acclimater, afin de mener cette mission à terme, il a créé une pépinière près de New-York puis, plus tard, une seconde à Charleston, il a reçu de l'aide de la part des Bartram. Mais tout cela se passait durant la Révolution française (1789-1799) tant redoutée par les Américains. Michaux est alors soupçonné d’être une sorte d’espion. En 1792, il débarque au Québec. Ses ressources financières épuisées, il quitte l'Amérique en 1796. Son herbier historique (collecté par lui-même) de la flore de l'Amérique du Nord, composé de 2192 espèces, est conservé au muséum national d'histoire naturelle de Paris. Mais, hélas, il ne contient qu'une partie de ses collectes de la Flora boreali-americana, car sur le chemin du retour, il fait naufrage sur la côte néerlandaise, en causant la perte d'une partie de sa collection. La rénovation de l'Herbier sur l'ensemble des collections botaniques , entreprise en 2008, s'est achevée fin 2012. L'édition en 1803 de la première flore américaine 'Flora boreali-américana Flora boreali-americana, sistens caracteres plantarum quads in America septentrionali collegit et detexit' d'Andreas Michaux, réédité en 1820, a été en réalité rédigée par le botaniste français Louis-Claude Richard à partir de ses collectes et de ses travaux, elle demeure l'ouvrage de référence sur la flore américaine. Abréviation botanique officielle : Michx. *RHS., abréviation pour The Royal Horticultural Society, la Société Royale d'Horticulture, fondée à Londres, le 7 mars 1804, elle décerne chaque année à de nouvelles obtentions, "The Award of Garden Merit" (AGM), au cours du Chelsea Flower Show, qui se déroule 5 jours durant, du 23 au 27 mai à l'Hôpital Royal de Chelsea, à Londres. C'est l'une des plus grandes expositions florales au monde. Cette distinction, l'AGM, est la référence qui aide, chaque année, les jardiniers britanniques à choisir les meilleures plantes pour leur jardin. La RHS à partir de 1869, décerne chaque année la médaille commémorative Veitch 'en l'honneur de l'horticulteur-explorateur, écossais, James Veitch, qui est décernée à des jardiniers, des collecteurs, des botanistes ou des scientifiques de toute nationalité, qui ont contribué et marqué leur époque par leurs actions. *Sargent, abréviation botanique pour le botaniste américain Charles Sprague Sargent (1841-1927), fondateur de l'Arboretum Arnold à Harvard (1872), Massachusetts, à son instigation après un séjour en Europe (1887) il entreprit la réalisation de 'The Sylva of North America', encyclopédie dendrologique sur les arbustes et arbres de l'Amérique du Nord qui paru en quatorze volumes entre 1890 à 1902 réalisé en collaboration avec ses amis français Édouard-François André (1840-1911) célèbre paysagiste français à qui l'on doit la création et la réalisation de la Roseraie de l'Haÿ les Roses, avec des dessins d'Alfred Riocreux, à partir de planches réalisées par le botaniste américain Charles Edward Faxon (1846 - 1918) qui fut directeur adjoint et responsable de la bibliothèque de l'Arboretum Arnold en 1882, cette encyclopédie se trouve aujourd'hui conservée à l'Arnold Arboretum. Abréviation botanique officielle : Sarg. *Tradescant le Jeune, jardinier, pépiniériste, botaniste kentois John Tradescant le Jeune (1608-1662) qui seconde son père John Tradescant l'Ancien, qui fut le jardinier en chef du roi Charles I d'Angleterre, pour le compte duquel il effectue en 1637 un séjour en Virginie pour collecter plus de 200 nouvelles espèces américaines. On lui doit l'introduction du Liriodendron tulipifera et celle du Taxodium distichum, que l'on retrouve dans un catalogue Musaeum Tradescantianum, publié en 1656. natacha mauric © 14/03/2000 ® Jardin ! L'Encyclopédie Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
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