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Nom latin : Latania lontaroides (Gaertn.*) H.E. Moore*, Latania borbonica Lam.*, Latania commersonii J.F.Gmel., Latania plagaecoma Comm. ex Balf., Latania rubra Jacq., Cleophora lontaroides Gaertn. famille : Arecaceae. catégorie : palmier dioïque, au stipe gris peu marqué par les cicatrices foliaires. port : érigé, stipe unique. feuillage : persistant, gris-vert à gris vert bleuté glauque, sur le revers la nervure sur les nouvelles feuilles est rouge et cotonneuse. Feuilles palmées disposées en faisceaux de plus de 2m, aux folioles ensiformes disposés en éventail à large pétiole teinté de rouge, aux bords tranchants. floraison : dans son habitat naturel de février jusqu'en avril, en long panicules, dans un spathe, des spadices rameux portant les fleurs mâles en forme de châtons cylindriques aux écailles imbriquées enchâssées dans un calice sessiles à 6 écailles ovales concaves dont 3 sont plus petites et étroites, nombreuse étamines filamenteuses, les femelles sont sur des rameaux plus courts voir photo Latanier rouge Cirad © J-M Sarrailh. couleur : crème à jaune. fruits : gros fruits globuleux de 5 cm localement appelé pomme latanier à l'enveloppe brillante contenant de 1 à 3 graines à l'enveloppe (albumen) gélatineuse comestible lorsque la pomme est jeune rappelant le coco. Les graines se conservent au froid avant d'être semer, longévité ???? croissance : moyenne. hauteur : 10 à 12 m et plus. plantation : sous climats doux en métropole au printemps ou à l'automne. multiplication : par semis à chaud, la face pointue est dirigée vers le bas, compter pour la levée environ 2 mois, repiquer rapidement dans des pots profonds. sol : très drainé, frais, fertile ou riche, acide. emplacement : soleil. zone : 11, U-K hardiness H=2, USDA zone 10b-11, ailleurs à cultiver en serre chaude. origine : endémique aux marges des forêts à l'île Maurice où Commerson le découvre et en fait la desription, plus au nord à île Ronde et à La Réunion, initialement nommée en décembre 1649 île Bourbon par le capitaine Roger Le Bourg qui s'y rend à la demande de l'administrateur coloniale français Étienne de Flacourt (1607-1660) qui avait entendu la description des lieux relaté par les mutins de Fort-Dauphin (Madagascar) qui avaient été abandonnés sur l'île en 1946 et ne souhaitant pas la quitter.
maladies et ravageurs : depuis 2001 dans le sud de l'Europe, il peut être sujet aux attaques de la chenille d'un lépidoptère, voir photo et lire l'article sur ce ravageur Paysandisia archon. NB : son nom Latania forme latinisé qui vient de l'amérindien 'alattani' qui désigne un palmier dans une langue de la caraibe qui donne en lfrançais latanier nom qui sera donné à d'autres espèces de palmier aux feuilles palmées comme par exemple le Latanier blanc désigne Bismarckia nobilis, et son nom spécifique lontaroides vient du mot malais 'lontan' qui désigne les palmiers du genre Borassus avec lequel il aurait une ressemblance et du grec 'eidos' qui signifie semblable. Magnifique palmier réservé au climat tropical ou à cultiver dans une serre chaude. Propriétés et utilisations : Les palmes sont utilisées pour pour réaliser la toiture des cases servir d'ombrelle, confectionner des éventails, des nattes tressées et des paillasons, des chapeaux nattées 'dits de latanier' sont confectionnés avec les feuilles du latanier bleu de Cuba Latania loddigesii qui sont séchées avant qu'elles ne se déploient et sont importées en France pour y être traités avant la confection, la préparation est relatée en 1887 dans le Bulletin de la Société nationale d'acclimatation de France page 702, consultable en ligne à la BHLibrary. Ce genre est endémique l'archipel du sud-ouest de l'océan Indien, les Mascareignes (île Maurice, la Réunion et les îles Rodrigues) qui ont chacunes le leur, d'ailleurs son synonyme Latania borbonica y fait allusion en précisant Bourbon. Il a quasimment disparu dans son milieu naturel et il figure avec d'autres espèces sur la liste des espèces menacées de l'UICN. Autres espèces : - Latania loddigesii Mart. synonyme Latania glaucophylla Hort. ex Baker, Latanier de Loddiges, originaire de Cuba, aux feuilles vert-bleutées. - Latania aurea Duncan, synonyme Latania verschaffeltii Lem., Latanier de Verschaffelt endémique à l'île Maurice aux feuilles vertes à marge jaune, nervures sur le revers sont tomenteuses, pétiole d'un jaune orangé. - Latania commersonii J.F.Gmel., synonymes Latania borbonica Lam., Latania chinensis Jacq. Latania plagaecoma Comm.ex Baker, Latania rubra Jacq., Latania vera Hort. (note : pour certains Latania chinensis Jacq. est synonyme de Livistona chinensis (Jacq.) R. Br, ex Mart.
*Gaertn., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste allemand Joseph Gaertner (1732-1791), il débute comme professeur d'anatomie à Tübingen en 1760 avant de devenir durant 8 années professeur de botanique à Saint-Pétersbourg, à partir de 1770 il travaille sur son 'De Fructibus et Seminibus Plantarum'publié en 3 volumes à partir de 1788, le dernier est publié après sa mort en 1792. Il y relate son étude notamment au microscope sur les fruits et les graines, de plusieurs milliers de spécimens d'espèces et de genre du monde entier, sur la morphologie des organes de la fructification et sur son application à la botanique systématique, la classification qui en résulte est exceptionnelle pour son époque, consultable en ligne à laBHL library. Dans la famille des Rubiaceae, le genre Gaertnera lui a été dédié et des espèces sous la forme gaerteneri, gaertneriana, gaertneroides. *Lam., abréviation botanique pour le naturaliste-biologiste-botaniste français Jean Baptiste Antoine Pierre de Monnet de Lamarck (1744-1829), fondateur de la biologie, il en établi les principes théoriques, voir Philosophie zoologique (1809) où il met en place une nouvelle classification pour les animaux; il est considéré comme le plus grand botaniste de son temps, on lui doit un traité de botanique 'Encyclopédie méthodique' (1783-1793), il y énonce un principe fondamental sur l'évolution des animaux et végétaux qui sous l'influence de diverses conditions induisent des adaptations et modifications. Auteur 'Histoire des mollusques', ouvrage de référence dans la nomenclature des coquillages. Plusieurs volumes de l'Encyclopédie méthodique sont consultable en ligne à la BHLibrary. *H.E. Moore, abréviation pour le botaniste américain Harold Emery Moore (1917-1980) spécialiste des palmiers. natacha mauric©20.04.2002 ® Jardin! L'Encyclopédie ® - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété; intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites.  |
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