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Nom latin : Pachira aquatica Aubl.*, synonyme Bombax aquaticum (Aubl.) K.Schum*, Bombax aquaticum (Aubl.), Bombax macrocarpum (Schltdl. & Cham.) K.Schum., Bombax rigidifolium Ducke, Carolinea grandiflora (Tussac) Spach, Carolinea macrocarpa Schltdl. & Cham., Carolinea princeps L.f., Pachira aquatica var. occidentalis Cuatrec., Pachira aquatica var. surinamensis Decne. , Pachira grandiflora Tussac, Pachira macrocarpa (Schltdl. & Cham.) Walp., Pachira pustulifera Pittier, Pachira spruceana Decne., Pachira villosula Pittier, Pachira villulosa Pittier, Sophia carolina L., est illégitime Pachira longifolia Hook. famille : Malvaceae, sous-famille des Bombacoideae. catégorie : arbre qui, dans son milieu naturel, en zone inondée, il possède, des racines aériennes, en partie basse. Sur les jeunes sujets, l'écorce est lisse et verte, maculée de beige, virant avec le temps au gris-vert, puis, d'un gris foncé, se fissurant longitudinalement. port : dressé, compact, évasé et arrondi. feuillage : persistant, coriace, vert franc, brillant sur le dessus, à marge ondulée, nervures plus claires fortement marquées donnant un aspect gaufré. De grandes feuilles alternes de 28 à 30 cm x 5 à 10 cm, coriaces, brillantes, palmées à 5 à 7 folioles ovales- elliptiques à oblongues au bout d'un long pétiole tomenteux de 10 à 15 cm. floraison : très parfumée, tout au long de l'année, mais éphémère, nectarifère et pollinifère, visitée par les abeilles, les papillons nocturnes, les sphinx, les chauves-souris et certaines espèces d'oiseaux. De grandes fleurs hermaphrodites, solitaires de 20 à 30 cm, nombreux pétales longs, étroits, recourbés, étamines proéminentes et soyeuses, rouges et jaunes, les pistils sont légèrement rosés dans un calice vert. couleur : blanc crème, blanc verdâtre ou jaune orangé en fin de floraison et rouge en partie haute. fruits : capsules déhiscentes à 5 valves brunes ligneuses (cabosses) de 30 x 15 cm contenant des fibres soyeuses et de 15 à 25 graines oléagineuses, arrondies, comestibles, appelées localement noisettes, elles portent des stries blanches qui sont la marque des soies, voir bas de page et sur Flickr © Forest & Kim Starr. La fructification dans leur pays d'origine a lieu de février jusqu'en août. croissance : rapide. hauteur : 13 m à 20 m, dans son milieu naturel. multiplication : par semis à chaud à 25°C, compter pour la levée entre 10 à 15 jours, puis patienter au moins 5 ans pour découvrir la première fructification, par bouture à talon à la fin de l'été ou bouture de tête, dans de l'eau ou de la terre, par marcottage et par greffage. sol : riche, frais, mais sec en hiver, acide ou neutre.
zone : 10a-12, U-K hardiness H1B, USDA zones 10-12, minima entre 12 et 15 °C, il ne supporte pas les basses températures, en dessous de 0°C, son feuillage dépéri. origine : depuis le bord de mer et les estuaires des cours d'eau, jusqu'à 1 300 m, en zone tropicale marécageuse, au sud du Mexique, en Amérique centrale, au Costa Rica, ainsi qu'en Amérique du Sud, au nord du Pérou, Équateur, Guyane française et nord du Brésil, à l'ouest de l'Amazonie. En Polynésie française, introduit et naturalisé à Tahiti, vers 1925, et dans les petites Antilles, notamment en Martinique et dans de nombreux pays de l'Asie du Sud-Est, consulter la carte. culture en pot : il se cultive comme une plante d'intérieur, que l'on peut sortir en été à l'ombre, en prenant soin de laisser le dessous de pot pour ne pas avoir la surprise à l'automne de le retrouver, enraciner dans le sol, au moment de le rentrer à l'abri, il est également cultivé sous forme de bonsaï ou kokedama*. Prévoir un mélange de bonne terre de jardin, terreau de feuilles, terre de bruyère ou tourbe blond, avec un peu de sable grossier. entretien : arroser modérément en laissant sécher, le substrat entre deux arrosages, placer le pot, dans un dessous de pot qui contient des billes d'argiles, toujours maintenues humide, et durant la période de croissance de mars à septembre, effectuer un apport d'engrais organique pour plantes vertes. En dessous de 18 °C, réduire les arrosages. maladies et ravageurs : peut être sujet aux aleurodes (glasshouse whitefly), aux cochenilles (scale insects) et une atmosphère trop sèche, favorise la venue des araignées rouges (red spider mite). NB : son nom Pachira vient d'un mot en créole guyanais qui se prononce pakira, ce serait le nom donné au pécari à coller Pecari tajacu, un mammifère, qui est un grand amateur de ses noisettes et son nom spécifique aquatica, aquatique pour nous préciser son habitat naturel, faisant aussi référence à son bois tendre et spongieux, qui lui permet de stocker de l'eau. En Asie, notamment en Chine, il est le symbole traditionnel de la chance et de la bonne fortune, il fait partie des plantes que l'on offre pour porter chance au destinataire. Ce genre comprenait 87 noms d'espèces connus, après révision en 2012, ont été retenus 45 espèces ayant 20 autres noms comme synonymes, des espèces d'arbres caducs ou persistants, tous originaires de l'Amérique tropicale. C'est dans les années 1980, que nous l'avons vu apparaître, chez les pépiniéristes avec son tronc tressé (3 ou 5 troncs) et sous forme de bonsaï tressé à 5 troncs, technique initiée à Taïwan, et, en Chine, il est offert pour le Nouvel An chinois paré de noeuds rouges. Des ingénieurs agricoles taïwanais le découvrent en 1964, dans le sud du Mexique, ils décident de l'introduire à Taïwan comme arbre fruitier, mais sa prolifération fait qu'un jour un Taïwanais à l'idée de tresser 5 tiges de jeunes plants ensemble. Propriétés et utilisations : Son bois tendre de couleur blanche sert à la confection de cartons et avec son écorce, on obtient une filasse propre à la confection de filets de pêche et de cordages pour la batellerie. Le pachirier dans les pharmacopées traditionnelles est utilisé dans le traitement du diabète, dans la pharmacopée asiatique, l’écorce bouillie est recommandée pour traiter les maux de tête et les maux d’estomac, prescrite en tisane, elle est purificatrice et bénéfique pour l'hypertension artérielle, l'enveloppe verte des cabosses, est réputée pour traiter les problèmes hépatiques.
Localement, elles sont torréfiées pour être utilisées comme un substitut au cacao et au café pour confectionner des boissons chaudes, et de ses graines, est extraite, une huile incolore, qui est comestible. Quelques autres espèces : - Pachira insignis Sw. ex.Sav., synonymes retenus Bombax glabra, Bombax ellipticum, Carolinea insignis Swartz, le Cacao sauvage, originaire des Antilles et du Venezuela. - Pachira patinoi (Dugand & Robyns), un seul synonyme retenu, Bombacopsis patinoi Dugand & A.Robyns, originaire de Colombie, fleurs rouge et jaune, grosse noix d'un brun foncé en forme de cabosse de cacaoyer. - Pachira quinata (Jacq.) W.S. Alverson, synonyme retenu, Bombacopsis quinatum (Jacq.) Dugand, originaire d'Amérique centrale, présent au Costa Rica, au Panama, au Honduras, à l'ouest du Nicaragua, sur la côte atlantique du Venezuela et en Colombie, en zone sèche. Son bois d'un rouge sombre est commercialisé sous le nom de "pochote, saqui-saqui". Le tronc et les branches, sont pourvues d'épines acérées, comme le fromager (kapokier). Fleurs d'un blanc à blanc rosâtre, aux étamines crème, zones 10-12. - Pachira yapacanae Steyerm ex W.S. Alverson, originaire du Venezuela, le long de l'Amazone et de l'Orénoque. - Pachira fendleri Seemann, un seul synonyme, Bombacopsis fendleri Pittier, le tronc et les branches sont pourvues d'épines acérées. Consulter la nouvelle nomenclature par José Luis Fernàndez-Alonso (1998), en espagnol Pdf. Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres plantes d'intérieur présentes dans l'Encyclopédie. Annotations : *Aubl., abréviation botanique pour le botaniste français Jean-Baptiste Christian Fusée Aublet (1720-1778)., on lui doit 'Histoire des plantes de la Guiane Françoise, rangées suivant la méthode sexuelle, avec plusiers mémoires sur différens objets intéressans, relatifs à la culture & au commerce de la Guiane Françoise, & une notice des plantes de l'Isle-de-France' (il n'y a pas de fautes d'orthographes, c'est du vieux français), publiée en 1775, éd. Pierre-François Didot- Paris, 4 volumes et planches illustrées. *Kokedama, composition florale sphérique où le système racinaire est travaillé en forme arrondie et enveloppé dans un substrat enveloppé dans une boule de mousse d'environ 12 cm de diamètre, qui est maintenue humide, pour être à l'intérieur posé au sol, sur un meuble ou suspendu au plafond, mode de culture où la boule moussue est maintenue humide, mise au point au Japon dans les années 1990. *K.Schum., abréviation botanique pour le botaniste allemand Karl Moritz Schumann (1851-1904) de 1880 à 1894, il est le conservateur du Botanisches Museum de Berlin-Dahlem, fondateur, en 1892, de la Société allemande des cactus, auteur d'iconographie sur les Cactées, François Gagnepain lui dédie le genre Schumannianthus, Schumanniophyton , Schumannia dédiés par Hermann Harms et par Otto Kuntze et des espèces dédiées sous la forme schumannii, schumanniana, schumannianus. nmauric©13.01.2002 ® Jardin ! L'Encyclopédie ® par la Société des Gens de Lettres Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]()
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