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 Nom commun : Lavande stoéchade, Lavande papillon, Lavande à toupet, Lavande maritime, en corse 'Murza, Marella, Piumbone, nommée par les anglophones 'Bushlavender'.Nom latin : Lavandula stoechas L.*, synonymes Stoechas officinarum Mill.*, Lavandula debeauxii Gand*, Lavandula corsica Gand*, Lavandula approximata Gand., Lavandula incana Salisb., Stoechas officinarum Mill., Lavandula stoechas f. rosea Maire, Lavandula stoechadensis St.-Lag., et les 19 autres, sont consultables sur The Plant List et invalide Stoechas arabica Garsault. famille : Lamiaceae. herbier Gandoger : planche N° boîte 1819, Lavandul debeauxii Gand., collectée en Corse, dans le Maquis à Bastia, par O. Debeaux en 1867, figurant dans l'Herbier lyonnais, univ-lyon1.fr, cliquer dessus pour observer le grand format. catégorie : arbrisseau, arbuste vivace. port : buisson érigé. feuillage : persistant, coriace, aromatique (il fait penser au pin), vert-de-gris argenté. Feuilles opposées, étroites, lancéolées, à marge crénelée. floraison : abondante, du printemps au début de l'été, fortement parfumée, nectarifère, visitée par les papillons et par les abeilles. De courts épis, oblongs-ovoïdes, surmontés de larges bractées membraneuses ovales. couleur : violet assez foncé, avec des bractées d'un rose pourpré. hauteur : 0.30-0.60 m et plus pour certains cultivars. plantation : du printemps à l'automne, de la fin février, après les gelées, jusqu'en novembre, en espaçant les plants, en fonction de la taille adulte, et des caractéristiques de la variété, espacer les plants au minimum de 30 cm, compter 6 plants au m². multiplication : par boutures de rameaux aoûtés ou par semis sous châssis, en poquet de 5, compter environ 4 semaines pour la levée ou encore par marcottage effectuer en automne. sol : schisteux, acide ou neutre, assez fertile, drainé, plutôt sec, n'aime pas trop le calcaire. emplacement : soleil, mi-ombre, une toute petite partie de la journée. zone : 7-10, U-K hardiness H4, USDA zones 7b – 9, attention en dessous de -5 °C. Comme toutes les autres, elle a une bonne résistance aux embruns et à la sécheresse, sauf au cours de la première année, après la plantation, indice sécheresse* 3/6, jusqu'à 3 mois sans eau et plus en 2022. origine : ouest du bassin méditerranéen, îles Canaries et Corse incluses, présente dans le sud de la France (Var notamment dans le Massif des Maures, Provence et Languedoc) et au nord de l'Afrique du Nord. entretien : arroser après la plantation, par la suite, s'il y a une période de sécheresse, arroser occasionnellement. Coupe des épis fanés, en fin de saison, taille de mise en forme, dans la partie feuillue, car il n'y a pas de reprise sur le vieux bois. Il faut savoir qu'en vieillissant, comme toutes les autres lavandes, elle se dégarnit à la base. culture en pot : après le rempotage, effectuer des arrosages occasionnels, du printemps jusqu'à l'automne, pour éviter le dessèchement du substrat, durant les périodes de sécheresse, vérifiez ce substrat et arroser une fois par semaine, si nécessaire. Dans les deux cas, un arrosage excessivement provoquera le pourrissement des racines. maladies et ravageurs : son dépérissement est provoqué par une cicadelle Hyalesthes obsoletus, qui effectue tout son cycle (oeufs, larves, insectes) sur la lavande et le lavandin, qui leur transmet une bactérie phytoplasme le stolbur (bois noir) Candidatus Phyoplasma solani, qui s'accumule, dans les vaisseaux et gêne la circulation de la sève, provoquant une atrophie de la plante, idem sur la reine-marguerite et la tomate. Il faut impérativement arracher les sujets atteints et les brûler ; consulter phytia de l'Inrae*. En période humide et chaude, peut être sujette à la pourriture grise (botrytis, grey moulds). NB : son nom Lavandula vient du latin 'lavare', laver, l'origine de son nom selon certains, viendrait de l'utilisation par les Romains d'une huile extraite de la plante, pour parfumer l'eau des bains, pour d'autres, son nom remonterait seulement au Moyen Age, époque où elle servait à parfumer le linge et son nom spécifique stoechas désignait une sorte de lavande, un nom utilisé par Pline*, repris par Tournefort, par la suite nommée lavande stoéchade, c'était également l'ancien nom donné par les Marseillais aux trois îles d'Hyères. Ce genre comprend 25 espèces de vivaces arbustives ou d'arbustes persistants originaires du bassin méditerranéen, du Moyen-Orient et du sud-est de l'Asie présent jusqu'en Inde. Propriétés et utilisations : 
Traditionnellement, les inflorescences des lavandes, sont utilisées comme antimites et pour embaumer le linge de maison et les vêtements et autrefois en Provence, les chasseurs, lorsque leur chien était mordu par une vipère, savaient, qu'il fallait frotter sur la morsure de la lavande, le suc diminue immédiatement, les effets du venin, des études scientifiques ont démontré qu'il neutralise effectivement le venin.Elle fournit beaucoup plus d'huile essentielle, que les deux autres espèces, mais, elle est de moindre qualité, attention, elle est neurotoxique et elle peut, chez certaines personnes, provoquer des dermites de contact. Autrefois, elle était prescrite, sous forme d'infusion, comme antispasmodique et pour traiter les tremblements et les troubles nerveux, diaphorétiques et céphaliques, mais elle était devancée, par d'autres plantes plus efficaces, dans ce domaine et elle entrait dans plusieurs compositions officinales et celle du sirop de Stoechas composé, dont il existe plusieurs formules où elle figure sous le nom de Stoechas arabica, parmi lesquelles, cette formule : "I - Sirop de Stoechas composé. Prenez : Épis secs de stoechas, trois onces, ou. . . 96 sommités fleuries et sèches de thym, quatre onces et demie, ou 144 de sauge, six gros, ou 24 de romarin , six gros, ou 24 semences de rhue, quatre gros et demi, ou 18 de fenouil, quatre gros et demi, ou 18 cannelle, deux gros, ou 8 gingembre, deux gros, ou 8 calamus aromatique, deux gros, ou 8. Faites macérer, toutes ces substances, concassées ou coupées, dans un vase couvert, pendant deux jours, avec eau commune , huit livres, ou 4,000. Alors distillez au bain-marie jusqu'à ce que vous ayez obtenu de liqueur aromatique, une demi-livre, ou. . . 250 ; avec laquelle vous ferez un sirop dans un vaisseau fermé, et à la même chaleur du bain-marie, avec sucre blanc, le double, ou une livre, ou 500. Passez avec expression ce qui reste, clarifiez-le, et ajoutez-y le sucre blanc, quatre livres, ou 2,000. Faites cuire jusqu'à consistance d'un sirop, que vous mêlerez avec le premier, quand il sera à demi refroidi. OBS. La somme des substances aromatiques sera de. 1,348. Celle du sirop odorant seul, de 750 et celle de tout le sirop, à-peu-près de 3,750. Le stoechas et le thym sont les ingrédiens principaux de ce sirop. " page 291, chapitre III dans Pharmacopée française, ou Code des médicamens , nouvelle traduction du Codex medicamentarius, sive Pharmacopoea gallica, par Félix-Séverin Ratier, publiée à Paris en 1827, consultable en ligne à la BnF et la BnF et Hachette livre, le propose en version numérisée, depuis le mois de juin 2013 Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres espèces de lavande présentes dans l'Encyclopédie. Annotation : *Gand., abréviation botanique pour l'abbé Michel (Jean-Michel) Gandoger (1850-1926), médecin et botaniste français, ordonné prêtre à Alger en 1879, mais, il n'exerce son sacerdoce, qu'une année à Tizzi-Ouzou. Un prêtre voyageur, grand collectionneur de plantes, qui effectue à plusieurs reprises des séjours au Maroc, notamment à Tanger, en Tunisie, Crète, Portugal ainsi que 24 séjours en Espagne, il sera l'un des premiers et des plus importants descripteurs de la flore ibérique de son époque. Il rachète des herbiers, qui, ont servi de base à son extraordinaire collection, riche de 800 000 spécimens qui, selon ses voeux, a légué à la faculté des Sciences de Lyon, et qui aujourd'hui, font partie des grandes collections dans les Herbiers de l'Université Claude Bernard Lyon 1 et certains spécimens ont été collectés pour l'herbier de l'Université de Strasbourg, il est le spécialiste du genre Rosa. Un ouvrage lui est dédié 'L'incroyable Herbier d'un botaniste voyageur, l'abbé Gandoger, d'Yves Theillère, Du Mot Passant Eds, Collection Souvenez-Vous, parution 13/10/2022. *INRAE, l'Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement. * L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), avant d'être anobli en 1757 Carl Linnaeus, également médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. Il enseigne à l'Université d'Uppsala, durant une année, à partir de 1741, la médecine puis la botanique jusqu'en 1772, il est le fondateur de l'Académie des Sciences de Suède. Auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum'. *Pline l'Ancien, naturaliste et écrivain Pline l'Ancien, en latin Gaius Plinius Secundus (23-79 après J.C), auteur de l'Histoire naturelle, les livres XII à XIX sont dédiés à la botanique, et les livres XX à XXXII à la médecine, de précieux recueils sur les sciences en général et de l'art de guérir à partir des ouvrages de différents écrivains et médecins qu'il a lus et compilés. L'ouvrage de référence qui durant des siècles a été considéré comme le symbole du savoir humain. Il est également connu sous le nom de Pline le Naturaliste. natacha mauric© 15/01/2000 ® Jardin! L'Encyclopédie nmauric © 15/01/2000 ® Jardin! 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