Satureja montana   - Sarriette des montagnes
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    Shiro Kurita ©
    Nom commun : Sarriette des montagnes, Sarriette d'hiver, Herbe de Saint Julien, Savourée, nommé par les anglophones 'Winter savory'
    Nom latin : Satureja montana L.* et 25 autres synonymes retenus dont Satureja brevis Jord.* & Fourr.*, Satureja flexuosa Jord. & Fourr., Satureja hyssopifolia Bertol.*, Satureja ciliata Avé-Lall., Satureja karstiana Justin, les autres sont consultables sur The Plant List.
    famille : Lamiaceae.
    catégorie : sous arbrisseau aromatique et mellifère.
    port : touffe érigée, arrondie.
    feuillage : vert sombre, aromatique, persistant et coriace. Feuilles opposées, lancéolées, lisses, brillantes, étroites (2mm), pointues au bord ciliés.
    floraison : en été nectarifère visitée par les abeilles, en partie haute des tiges à l'aisselle des feuilles, minuscules fleurs tubulaires à deux lèvres celle du bas à 3 lobes, celui du haut est refendu.
    couleur : blanc maculé de rose, étamines blanches aux anthères roses.
    croissance : moyenne.
    hauteur : 0.10 à 0.40 m.
    plantation : au printemps, en prenant soin de laisser entre chaque plant 40cm.
    multiplication : par semis au printemps ou en hiver sous abri, lève entre 14 rt 21 jours ou par bouturage de tiges semi-aoûtées en été et par marcottage.
    sol : tous, acide ou neutre ou alcalin, même calcaire.
    lieux semi-ombragés, il produira un tapis vert, mais fleurira peu.
    zone : 6 - 10.
    origine : Europe méridionale.
    entretien : tailler régulièrement pour la rajeunir. Elle se cueille avant la floraison et se sèche suspendue à l'ombre.
    NB : son nom latin Satureja signifie "Herbe à satyre". Dédié à Dionysos par les Grecs, elle a toujours été considérée comme aphrodisiaque et entrait dans les philtres d'amour, sa culture était interdite dans les monastères.
    Ce genre comprend une trentaine d'espèces d'annuelles, de vivaces ou de sous-arbrisseaux persistants aromatiques, tous originaires de l'hémisphère Nord.
    Propriétés et utilisations :
    Elle s'utilise comme condiment, elle a une saveur plus piquante et poivrée que la sarriette commune (Satureja hortensis).
    Réputée pour ses propriétés médicinale Sainte Hildegarde la recommandait notamment contre la goutte, la sarriette est digestive, stimulante, carminative et tonique, on en extrait une huile essentielle (contient du carvacrol et du thymol), qui a des propriétés antibactériennes et antifongiques.
    Quelques autres espèces :
    - Satureja montana L., Sarriette des montagnes, Sarriette d'hiver, consulter sa fiche.
    - Satureja calamintha var. villosissima (Benth.) O. de Bolòs & J.Vigo, synonyme Calamintha officinalis  Moench var. villosissima.
    Satureja corsica  (Pers.) Caruel, synonyme Acinos corsicus G. Don, endémique à la Corse.
    - Satureja douglasii Briq., synonymes Micromeria douglasii Benth., Micromeria chamissonis Greene, appelée communément Yerba buena, fleur lilas- rose, zones 6-10.
    Satureja grandiflora (L.) Scheele, synonyme Calamintha grandiflora  Moench.
    - Satureja spicigera (K. Koch.) Boiss., synonyme Satureja repandra, Sarriette rampante, originaire du sud de l'Europe (Sardaigne, Grèce et Crète) à fleurs blanches.
    - Satureja vulgaris L.) Fritsch., la sarriette commune.

    Annotations :
    *Bertol., abréviation botanique pour le médecin-botaniste-naturaliste italien Antonio Bertoloni (1775-1869) qui enseigne la botanique à Bologne, on lui doit de nombreux ouvrages.
    *Four., abréviation botanique pour le botaniste lyonnais Jules Pierre Fourreau (1844- 1871), au cours de ses études, l'abbé Madenis son professeur de botanique lui présente le célèbre botaniste M.Jordan, consulter sa notice biographique chez Persée d'Étienne Mulsant, publications de la Société Linnéenne de Lyon de 1874 n°20 pp. 55-64.
    *Jord., abréviation botanique pour le nom du botaniste lyonnais Alexis Jordan (814-1897).
    *L. Carl von Linné (1707-1778), auparavant Carl Linnæus, médecin, botaniste-naturaliste suédois à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l’espèce, c'est la base de la taxinomie et de la nomenclature internationale.
    Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivie d'un parution 'Flora lapponica'. A partir de 1741, il enseigne à l'Université d'Uppsala durant une année la médecine puis la botanique jusqu'en 1772, il est le fondateur de l'Académie des Sciences de Suède.
    natacha mauric © 02/09/2001 ® Jardin! L'Encyclopédie
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