BODY { scrollbar-arrow-color:#445844; scrollbar-highlight-color:FBD468; scrollbar-face-color:#FDE6A9; scrollbar-3dlight-color:#F9DA84; scrollbar-shadow-color:F9CF5B; scrollbar-darkshadow-color:#FDDF8D; scrollbar-track-color:#FFE49A; }
|
|||||||||||||||||||||||
Nom latin : Cercis canadensis L.*, synonymes Cercis canadensis f. glabrifolia Fernald, Cercis canadensis var. typica M.Hopkins, Cercis canadensis var. canadensis , Cercis canadensis var. mexicana (Britton & Rose) M.Hopkins, Cercis canadensis var. orbiculata (Greene) Barneby, Cercis canadensis var. texensis (S.Watson) M.Hopkins, révisé en juillet 2010, non résolu Cercis canadensis subsp. texensis (S. Watson) A.E. Murray famille : Caesalpiniaceae. catégorie : petit arbre à 1 ou 2 troncs courts rarement droit, ramification assez basse ascendante, horizontale légèrement tordue, écorce très fissurée d'un gris foncé souvent à reflets violacés, écailleuses avec le temps passant au brun rougeâtre. Les jeunes pousses sont d'un pourpre foncé, sur de grêles rameaux en zigzag, d'un brun rougeâtre assez foncé et brillant conservant les cicatrices foliaires, enracinement superficiel et étalé. Longévité entre les 50 - 60 ans. port : large, évasé, à cime irrégulière, arrondie. feuillage : caduc, coriace, au revers glauque plus pâle. Les jeunes feuilles sont rouge-violacé passant progressivement au vert foncé virant au jaune verdâtre et rouille à l'automne. Feuilles (8 à 12 cm) alternes, suborbiculaires, cordiformes à la base avec 5 à 9 nervures palmées, arquées de teinte rougeâtre comme le long pétiole renflé à la base du limbe. Boutons foliaires aplatis pourvus de 5 à 6 écailles d'un brun rougeâtre. floraison : comestible, au début du printemps selon climat fin février-mars à avril-mai, nectarifère visitées par les abeilles, les bourdons, les colibris et les papillons qui en assurent la pollinisation. Avant la feuillaison, sur le tronc en partie supérieure, les branches et les rameaux de 2 ans, faisceaux de 4 à 8, fleurs hermaphrodites pédonculées (2 cm) papilionacées, formées de 5 pétales inégaux, les 3 supérieurs plus petits et 10 étamines. couleur : rose pourpre à rose pâle, calice plus rose flashy, boutons floraux plus violacés. fruits : longues et étroites gousses plates rougeâtres de 5 à 10 cm de long, effilées en pointe, persistant tout l'hiver, contenant de 10 à 12 de petites graines plates, rondes brunes et brillantes, convoitées par les oiseaux. croissance : rapide les premières années par la suite plus lente. hauteur : 4 à 7, 50 m pour un étalement supérieur. Les très vieux sujets pouvant atteindre 12m. plantation : à l'automne, bien choisir son emplacement il n'aime pas être transplanter. multiplication : au printemps ou à l'automne par semis après avoir tremper les graines dans de l'eau tiède durant 24h, bouturages de tiges semi-aoûtées, bouturage de drageons, marcottage et greffage pour les cv. Patienter au moins 5 ans pour découvrir la première floraison et 10 pour la fructification. ![]() exposition : soleil, ombre légère, à l'abri des vents dominants et des gelées printanières pour préserver sa floraison. zone : 5 - 9, USDA zone 4a-5a, il supporte assez mal la pollution atmosphérique et déteste les sels de déglaçage, une fois installé tolère la sécheresse. origine : de l’est et du centre de l’Amérique du Nord (Midwest), dans les états du New-Jersey, nord-ouest du Michigan, sud-est du Nebraska et sud de la Pennsylvanie présent jusqu'à l'est de la Floride, quelques populations répertoriées à l'ouest du Texas jusqu'au Mexique, le long de la rivière Pecos (affluent du Rio Grande) et sporadiquement à l'est du Canada, au sud-ouest de la province de l'Ontario (lac Erié et sur l'île Pelée), planter dans la région de Montréal, le long des berges du Saint-Laurent. Consulter la carte USA. entretien : prendre le soin de bien l'arroser les deux premières années après la plantation, protéger le pied avec un paillage pour l'hiver, supprimer les ramilles et les branches mortes. Sensible au stress hydrique qui favorise les maladies. maladies et ravageurs : convoité par les lapins et les cervidés, peut être sujet aux pucerons, cochenilles, cicadelles, certaines espèces de chenilles et aux scarabées japonais Popillia japonica et comme les autres espèces du genre, son feuillage peut être sujet à l'anthracnose, la verticilliose (Verticillium albo-atrum), la septoriose Septoria pistaciarum; sensible à la maladie du corail* (Nectria cinabarina) qui signale sa présence par des pustules roses puis rouge corail sur l'écorce. Depuis quelques années un chancre bactérien (Botryosphaeria dothidea *) provoque le dépérissement des rameaux. NB : son nom Cercis vient du grec 'kerkis', qui désigne l'arbre mais signifie navette de tisserand et son nom spécifique canadensis du Canada, parce qu'il a été découvert à l'ouest des Appalaches à l'époque où toute cette partie située à l'ouest était nommée Canada. Introduit en Europe dans le courant de l'année 1641 par John Tradescant le Jeune*. Le Gainier rouge est un petit arbre d'ornement magique au printemps, largement planté dans les parcs et les jardins pour son abondante floraison et ses couleurs automnales. Propriétés et utilisations : Les fleurs sont comestibles et les bourgeons de feuilles des gainiers ont des propriétés anti-thrombotiques utilisées dans la pharmacopée occidentale et asiatique. Les indiens d'Amérique utilisaient l'écorce et les racines en décoction pour traiter les nausées, vomissements, dysenteries, les états fébriles et la coqueluche. Le faible diamètre du tronc fait que son bois d'un brun-rougeâtre d'une excellente qualité et d'un très beau poli n'est pas exploité. Depuis toujours, il y a eu confusion entre Judée et Judas, et selon les légendes il serait l'arbre où Judas se pendit. Les fleurs poussant directement sur le tronc seraient les larmes du Christ. Certains auteurs disent que ce serait le sang du christ qui aurait fait rougir les fleurs blanches. Mais dans les Actes des apôtres Act 1, v16 - 18, on peut lire sans plus de précision : " Hommes frères, il fallait que fût accomplie cette écriture que l'Esprit Saint a dite d'avance par la bouche de David, touchant Judas, qui a été le guide de ceux qui ont pris Jésus; car il était compté parmi nous, et il avait reçu en partage ce service; celui-ci donc s'était acquis un champ avec le salaire de l'iniquité, et, étant tombé la tête en avant, s'est crevé par le milieu, et toutes ses entrailles ont été répandues. Ce genre comprend selon certains botanistes 7 espèces, selon d'autres 10 espèces d'arbustes ou arbres caducs, originaires des zones tempérées d'Amérique du Nord (2 espèces), du nord-est du Mexique, du sud de l'Europe, de l'est de l'Asie et du Moyen Orient. Parmi les cultivars, citons : - Cercis canadensis 'Ace of Hearts', feuillage vert foncé, floraison rose foncé. - Cercis canadensis f. alba , Cercis canadensis 'Alba' floraison blanche. - Cercis canadensis 'Appalachian Red', port ascendant évasé, floraison rose vif. - Cercis canadensis 'Cascading Hearts', port pleureur, floraison rose vif. ![]() - Cercis canadensis 'Flame', feuillage vert, se distingue par des bouquets de fleurs doubles d'une quarantaine de pétales en forme de pompons chiffonnés au bout d'un long pédoncule faisant plutôt penser à un cerisier, Bof! - Cercis canadensis 'Forest Pansy', ancienne obtention nord-américaine 1947, au port évasé, sa ramification assez basse environ 5 m de haut, Ø 2.50 à 3 m, floraison rose soutenu, idéal pour les petits jardins et les massifs arbustifs. - Cercis canadensis 'Hearts of Gold', au jeune feuillage doré, vert acide et caramel, floraison rose. - Cercis canadensis 'Greswan', commercialisé sous 'Burgundy hearts RedBud', 3 à 4.50 m, feuillage pourpre, floraison rose. - Cercis canadensis 'JN3', feuillage panaché de jaune, floraison rose vif. - Cercis canadensis ' Little Woody', port ascendant, feuillage gaufré, d'un vert-bleuté, jeunes pousses cuivrées, floraison rose mauve. - Cercis canadensis 'Melon Beauty', jeune feuillage d'un jaune cuivré, puis vert granny smith, floraison rose pâle. - Cercis canadensis 'Merlot', feuillage bordeaux, superbe en automne jaune, orange, rouge feu, pourpre, floraison rose. - Cercis canadensis 'Minnesota Strain', Redbud 'Minnesota Strain', 3 à 8 m de haut, Ø 2 à 6 m, port évasé, feuillage vert clair, floraison rose soutenu, calice plus flashy. - Cercis canadensis 'Pauline Lily', port évasé ascendant, floraison d'un rose pâle nacré, calice un peu plus foncé et ocré. - Cercis canadensis 'Pink Heartbreaker', commercialisé également sous 'Pennsylvania Pride Pink Heartbreaker' port pleureur, jeun feuillage rouge avant de virer au vert, floraison rose mauve (lavender-pink) . - Cercis canadensis 'Pink Pom Poms', nouveauté printemps 2016, issue de croisements entre Flame et 'Oklahoma', jeune feuillage cuivré, à fleurs doubles d'un rose bonbon flashy. - Cercis canadensis 'Red Force', port étalé, feuillage rouge bordeaux, floraison rose plus clair vers la base des pétales. - Cercis canadensis 'Royal White', ramification ascendante, floraison blanche. - Cercis canadensis 'Ruby Atkinson’ , port ascendant, floraison rose pâle. - Cercis canadensis 'Ruby Falls', port pleureur, feuillage pourpre, floraison rose. - Cercis canadensis 'Silver Lining' ®, 2 à 2.50 m, recherché pour son feuillage largement panaché et marginé de blanc pur, revers légèrement rosé, jeunes pousses roses, floraison éparse rose violacé. - Cercis canadensis Tennessee Pink’ , port évasé, abondante floraison d'un rose assez vif, calice très flashy. - Cercis canadensis 'The Rising Sun' , jeune feuillage jaune, orangé, puis vert granny smith. - Cercis canadensis var texensis 'Oklahoma', floraison rose très vif. - Cercis canadensis var texensis 'Texas White', 2 à 4 m de haut, feuillage vert acide, floraison blanche. - Cercis canadensis 'Traveller', port pleureur, floraison rose. - Cercis canadensis 'Vanilla Twist', une nouveauté 2015, port pleureur à floraison blanche. - Cercis canadensis 'White Water', port pleureur, feuillage panaché de blanc, les jeunes pousses sont lavées de rose. Autre espèce présente dans l'Encyclopédie : Cercis siliquastrum L., Arbre de Judée, Gainier, consulter sa fiche. Annotations : * L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), avant d'être anobli en 1757 Carl Linnæus, également médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. ![]() Auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum'. *John Tradescant le Jeune (1603-1662), botaniste anglais, jardinier de Charles Ier, il s'intéresse à la flore de la Virginie où il séjourne à 3 reprises entre 1637 et 1662, on lui doit l'introduction en Europe de nombreuses espèces nord-américaines comme le Liriodendron tulipifera et le Taxodium distichum un genre Tradescantia est dédié pour certains auteurs à son père John Tradescant l'Ancien (1570-1638), un naturaliste, voyageur et grand collectionneur. *Botryosphaeria dothidea, s'attaquent également aux rosiers. *Maladie du corail, maladie cryptogamique qui obstrue les vaisseaux, s'attaquant à un grand nombre d'espèces : acacia, albizzia, amélanchier, aulne, bouleau, buis, chêne, cotonéaster, crataegus, elaeagnus, érable, forsythia, frêne, hêtre, magnolia, noyer, peupliers, pommiers, prunier, sorbiers, sureau, tilleul et aux ormes, donc à surveiller au jardin. natacha mauric © 19/02/2000 ® Jardin! L'Encyclopédie Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
|||||||||||||||||||||||