Itea virginica, Cyrilla racemiflora  - Itéa de Virginie
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    Itea virginica
    Démons & Merveilles
    Nom commun : Itéa de Virginie, nommé par les anglophones 'Virginia Sweetspire, Tassel-white, Virginia-willow'.
    Nom latin : Itea virginica  L.*, qui est juste un synonyme de Cyrilla racemiflora* L., ayant pour synonymes Itea cyrilla  L'Hér.*, Itea caroliana  Lam.*, Andromeda plumata Bartram ex Marshall, Stachyanthemum schomburgkii Klotzsch et 16 autres sous la forme Cyrylla, consultable sur The Plant List
    famille : maintenant classée Cyrillaceae, selon les flores Saxifragaceae, Grossulariaceae ou Escalloniaceae.
    catégorie : arbuste à l'écorce d'un gris brun, les jeunes tiges passent du vert au brun clair.
    port : érigé puis arqué.
    feuillage : caduc ou semi-persistant* selon climat. Feuilles alternes, elliptiques, vert vif brillant sur le dessus, revers plus pâle, marge finement dentée. Le bord et la pointe s'ombrent souvent de roux pourpre, coloration acajou en automne.
    floraison : longue en début d'été (mi juin à début juillet).
    acèmes de petites fleurs étoilées parfumées, nectarifère, visitée entre autre par les abeilles, les colibris et par les papillons.
    couleur : blanc crème.
    fruits : petite capsules virant au brun à maturité demeurant en place tout l'hiver, graines brunes brillantes de 1 cm.
    croissance : lente.
    hauteur : 1 à 2m.
    plantation : à l'automne et en hiver.
    multiplication : par semis et par par boutures à talon semi-aoûtées en été, prélèvement de drageons.
    sol : humifère, fertile ou riche, acide, frais à humide.
    emplacement : soleil ou mi-ombre.
    zone : 5 - 9, U-K hardiness H=5, USDA zone 5a-8b, une fois installé tolère la sécheresse.
    origine : le long des cours d’eau et dans les terrain marécageux du sud-est des États-Unis dont la Virginie; consulter la carte.
    Introduit au Japon à des fins ornementales à l'ère Meiji.
    entretien : prévoir un paillage pour maintenir la fraîcheur en été, si nécessaire la taille s'effectue à la fin de l'hiver.
    maladies et ravageurs : pour l'instant exempt de maladie et parasites, dédaigné par les cervidés.
    NB : son nom Itea vient du grec itéa qui désigne le saule faisant référence en référence à la ressemblance de ses feuilles et/ou de ses grappes de fleurs à ceux/celles de certains saules, c'est également le nom d'une ville située au nord du golfe de Corinthe et son nom spécifique virginica pour nous indiquer sa provenance la Virginie.
    Le port érigé de l'Itea virginica  permet de l'employer dans les petits espaces qu'il décore jusqu'en décembre lorsque son feuillage prend une belle coloration acajou dès le mois d'octobre. Ses jeunes tiges pourpres sont bien visibles l'hiver.
    En Amérique, il est couramment planter pour stabiliser les talus, les terrains humides et pentus. Au jardin, il entre dans la composition des massifs arbustifs, à l'arrière plan des mixed-borders, dans celle des haies libres, également en sujet isolé près des pièces d’eau ou simplement dans des potées pour les balcons, patios et terrasses.
    Ce genre comprend 15 espèces originaires de l'Asie à l'exception de celle de Virginie, présentes au Japon au centre de l'île principale de Honshü à l'ouest de la région de Kinki (Kansai).
    Parmi les cultivars, citons :
    - Itea virginica  'Little Henry®' = 'Sprich', 1998, obtention de Richard Feist découvert à Burlington, au Kentucky, introduit par Spring Meadow Nursery, Grand Haven, Michigan, serait issu naturelement de Itea virginica  'Meadowlark' de petite taille entre 0.60 et 0.90m de haut, racèmes blanches et feuillage plus grand que l'espèce type. Primé par la RHS*.
    - Itea virginica  'Henry's Garnet®', 1985 obtention originaire du jardin de Mary Henry en Géorgie, introduit par Woodlanders, Aiken, Caroline du sud, 0.90 à 1.50m de haut, Ø 1.20 à 2m, les jeunes pousses sont d'un rouge violacé, longs racèmes parfumés 15 cm, feuillage grand que l'espèce type, vert bronzé à vert foncé, se pourprant à l'automne. Primé en 1988 Styer Award plant de la Pennsylvania Horticultural Society en 2012 par la RHS*.
    Itea virginica
    Shiro Kurita ©
    - Itea virginica  'Long Spire', 1980 découvert le long de la rivière Savannah par par Woodlanders, environ 1.30m de haut , Ø 1.50, racèmes de 15 à 20 cm.
    - Itea virginica  'Meadowlark',
    - Itea virginica  'Merlot', obtention de Mark Griffith, Watkinsville, Géorgie, port compact, arrondi, 0.90 m à 1.80 m de haut ( à vérifier) , Ø 1.20m, floraison au milieu de l'été, superbe feuillage à l’automne bordeaux, zone 5, tolère aisément -29°C.
    - Itea virginica  'Sarah Eve', obtention américaine découverte par l'horticultrice Nancy Bissett en Floride, dédié à sa fille, introduit par Woodlanders, 1.20 à 1.80 en tout sens, fleurs blanches à pédicelles rose donnant aux racèmes une teinte rose pâle.
    - Itea virginica  'Saturnalia', une sélection de sélection de Larry Lowman 0.90 à 1.20m de haut, Ø 1.50 à 1.80m, port pleureur, persistant à semi-persistant selon climat, racèmes très étroits, feuillage rouge, orange et doré en automne.
    - Itea virginica  'Swarthmore form' nom initialement donné à Henry's Garnet, fait référence l’Arboretum de Scott à Swarthmore en Pennsylvanie qui l'aurait introduit.
    - Itea virginica  'Beppu', commercialisé sous le nom de Itea japonica  'Beppu' est un clône de Itea virginica  découvert en 1955 au Japon par John Creech* de l’USDA à Hot Springs Station Utility, Beppu, sur l'île de Kyushu, 0.60 à .090 m Ø .

    Annotations :
    *Cyrilla racemiflora ce serait son nom principale selon The plant List et Itea juste un synonyme.
    *Lam., abréviation botanique pour le naturaliste-biologiste-botaniste français Jean Baptiste Antoine Pierre de Monnet de Lamarck (1744-1829), fondateur de la biologie, il en établi les principes théoriques, voir Philosophie zoologique (1809) où il met en place une nouvelle classification pour les animaux; il est considéré comme le plus grand botaniste de son temps, on lui doit un traité de botanique 'Encyclopédie méthodique' (1783-1793), il y énonce un principe fondamental sur l'évolution des animaux et végétaux qui sous l'influence de diverses conditions induisent des adaptations et modifications.
    Il est l'auteur de 'Histoire des mollusques', ouvrage de référence dans la nomenclature des coquillages et plusieurs volumes de l'Encyclopédie méthodique sont consultable en ligne à la BHLibrary.
    *L'Hér., abréviation botanique pour le magistrat botaniste français Charles Louis L'Héritier de Brutelle (1746-1800), nommé en 1772 procureur du roi à la maîtrise des Eaux et Forêts de Paris, fonction qui lui permet de vivre pleinement sa passion au contact des grands botanistes de son époque. On lui doit la parution en 1784 de 'Stirpes novae aut minus descriptionibus et iconibus illustravit' en 2 volumes, éd. Paris, consultable en ligne à la BNF, sur (Gallica).
    *L., abréviation botanique pour le médecin, botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), auparavant Carl Linnæus, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l ’espèce, c'est la base de la taxinomie et de la nomenclature internationale.
    Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. A partir de 1741, il enseigne à l'Université d'Uppsala durant une année la médecine puis la botanique jusqu'en 1772, il est le fondateur de l'Académie des Sciences de Suède.
    *semi-persistant, dans la partie méridionale de son aire de répartition.
    *RHS., abréviation pour The Royal Horticultural Society, La Société Royale d'Horticulture, fondée à Londres le 7 mars 1804 qui décerne chaque année The Award of Garden Merit (AGM) à de nouvelles obtentions au cours du Chelsea Flower Show qui se déroule 5 jours durant du 23 au 27 mai à l'Hôpital Royal de Chelsea, à Londres. C'est l'une des plus grandes expositions florales au monde.
    *John Creech de l'’USDA.
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