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Nom latin : Berberis vulgaris L.* (1753), synonymes retenus, Berberis racemosa Stokes* (1812), Berberis abortiva P.Renault, Berberis acida Gilib., Berberis aethnensis Bourg. ex Willk. & Lange, Berberis alba Poit. & Turpin, Berberis angulizans G.Nicholson, Berberis apyrena K.Koch, Berberis arborescens K.Koch, Berberis articulata Loisel., Berberis asperma Poit. & Turpin, Berberis aurea Tausch, Berberis bigelovii Schrad., Berberis corallina G.Nicholson, Berberis dentata Tausch, Berberis dulcis K.Koch, Berberis dumetorum Gouan et 45 autres. Trois sous-espèces Berberis vulgaris subsp. australis (Boiss.) Heywood (1961), Berberis vulgaris subsp. seroi O.Bolòs & Vigo (1974), Berberis vulgaris subsp. vulgaris famille : Berberidaceae. illustration : planche botanique 64, par le naturaliste, graveur bavarois, Jakob W. Sturms (1771-1848), dans Flora von Deutschland : in Abbildungen nach der Nature (1901), (La flore allemande dans des illustrations basées sur la nature), volumes 5/15, publiés entre 1900 et 1906, consultable à la BHLibrary, contributed by Kew. catégorie : arbuste épineux à l'écorce d'un gris-jaunâtre, aux épines grêles et acérées simples ou trifurquées sur de longs rameaux, ce sont des feuilles atrophiées à leur aisselle, rameaux courts ou bouquets de feuilles. Les bourgeons ovoïdes sont pourvus d'écailles brunes. port: érigé, ramifié, touffu, aux tiges arquées et légèrement cannelées. feuillage : caduc, glabre, vert clair au revers glauque. Petites feuilles alternes ou fasciculées, simples, sessiles, obovales à marge finement dentelée, la base de la nervure centrale est rougeâtre. floraison : au printemps, vers la fin mai, début juin. Sur des tiges rougeâtres à l'aisselle des feuilles, grappes pendantes de 10 à 20 cm, de petites fleurs bombées, parfumées, mellifères, formées de 6 sépales, 6 pétales et 5 étamines qui sont 'irritables', il suffit de frotter doucement avec une pointe en mousse, le renflement à la base du filet pour voir celui-ci, se courber brusquement, et voir l'anthère s'appliquer contre le style. couleur : jaune griffé de pourpre. fruits : grappes de petites baies charnues, oblongues d'un rouge pourpré qui peuvent persister une bonne partie de l'hiver, baies comestibles à saveur acidulée, contenant 2 à 3 graines brunâtres. La récolte s'effectue en septembre-octobre. Elles constituent une des nourritures importantes pour de nombreux petits oiseaux, qui assurent la dispersion des graines. croissance : rapide hauteur : 1 à 3 m. plantation : de l'automne jusqu'au printemps, d'octobre jusqu'en mars. multiplication : par semis à l'automne ou en hiver après stratification à froid ou par boutures à talon en été. sol : tous, mais bien drainé, avec une prédilection pour le calcaire. emplacement : soleil, mi-ombre, ombre. zone : 3-9, U-K hardiness H7, USDA zones 3a-9, tolère sans souci -20°C. Par précaution, sa culture est interdite au Canada et dans les États céréaliers, du nord des États-Unis, au Michigan, et du nord-est, au New Hampshire, au Massachusetts et au Connecticut.
Introduit dans les pays scandinaves dans le courant du début du V e siècle. entretien : taille de mise en forme. maladies et ravageurs : les feuilles peuvent être grignotées par les larves à l'aspect de chenille, de la tenthrède du berbéris* (Berberis sawfly) et la rouille noire (black rust) peut apparaître, dans le courant des mois de mai et juin, sur le feuillage, provoquant des taches de type pustules d'un jaune-orangé, des basidiospores qui germent sur le feuillage avant d'être dispersés par le vent sur les autres espèces herbacées aux alentours, voir fiche source : Ephytia.inra. NB : son nom générique Berberi viendrait d'un mot arabe qui désignerait ses fruits et son nom spécifique vulgaris signifie commun. Ce genre comprend entre 400 et 500 selon, la flore chinoise. Des espèces, originaires de l'Asie dont 216 en Chine, de l'Europe et le reste, des Amériques, principalement en altitude, dans la cordillère des Andes, dont 28 espèces, sont présentes dans sa partie chilienne. Au jardin, l'épine vinette entre dans la composition de haies libres, dans les massifs arbustifs, planté en sujet isolé, par 3 ou carrément avec d'arbres fruitiers. Autrefois, d'ailleurs, les berbéris étaient fréquemment utilisés pour confectionner de haies défensives, mais étant l'hôte alternatif (intermédiaire) de la rouille noire (Puccinia graminis), un champignon qui s'attaquait aux céréales, après les terribles dégâts causés aux moissons et les pertes subis entre 1894 et 1897, dans une bonne partie de l'Europe et en France, en juillet 1912, un arrêté en ordonnât son arrachage et bon nombre d'espèces du genre à feuilles caduques furent malencontreusement arrachés du fait de leur ressemblance avec l'épine-vinette commune. Il existe un cultivar Berberis vulgaris 'Artropurpurea', au feuillage d'un pourpre foncé, aux baies d'un rouge écarlate (voir photo ci-contre). Propriétés et utilisations : Son bois au grain dur de teinte jaune citron était recherché pour être utilisé, dans la confection de marqueterie ou de placage. Les racines, l'écorce et l'aubier riches en alcaloïdes, dont la berbérine, un alcaloïde amer et de l'oxyacanthine, des mucilages et des tanins qui qui étaient autrefois fort utilisés dans l'industrie du textile, pour obtenir un colorant jaune, qui servait aussi à teindre le bois et les cuirs. Ces mêmes parties ont des propriétés anti-inflammatoires, antimicrobiennes et elles sont aussi réputées cholagogues, hypotensives et toniques. On extrait de l'écorce ou de l'aubier, une teinture qui est employée pour traiter l'hypertension. Son écorce séchée est prescrite en homéopathie, phytothérapie et aromathérapie pour traiter, entre autres, les troubles hépatiques, les troubles urinaires et certaines maladies de peau. Dans les pharmacopées traditionnelles, les feuilles étaient prescrites en décoction pour traiter les dysenteries, les coliques néphrétiques et la malaria. Les baies, riches en vitamine C, peuvent être consommées crues ou cuites, sous forme de jus, un peu astringent, ou sous forme de compote, confiture ou coulis, pouvant accompagner, le gibier à la place des airelles, mais il y a beaucoup de graines. Elles contiennent aussi de la berbérine, qui dans les pharmacopées chinoises est réputée pour ses propriétés antibactériennes, antifongiques et immunostimulantes, et elle est prescrite pour traiter les troubles intestinaux. Des études ont démontré que cette berbérine pouvait également prescrite aux personnes ayant un diabète de type 2. Lire à ce sujet l'article publié sur infos-diabete, site d'information dédié aux diabètes sucrés (type 1 et type 2), et au diabète gestationnel. Dans l'abécédaire, consulter les 7 autres Berberis présents dans l'Encyclopédie.
*L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), avant d'être anobli en 1757, Carl Linnaeus, également médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. Il enseigne à l'université d'Uppsala, à partir de 1741, durant une année, la médecine, puis la botanique jusqu'en 1772. Il est le fondateur de l'Académie des sciences de Suède et l'auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum'. *Stokes, abréviation botanique pour le médecin-botaniste Jonathan Stokes (1755-1831), resté célèbre pour ses travaux et essais cliniques sur l'utilisation de la digitale dans le traitement de l'insuffisance cardiaque. *Tenthrède du Berbéris, ou Argide du Berbéris, Arge berberidis (berberis sawfly). Les larves de cette mouche noire aux ailes noires et translucides, qui ressemblent à des chenilles, s'attaquent aussi au feuillage des autres Berberis. Elle a été signalée dans le sud-est de l'Angleterre, en 2000, sur le feuillage des Mahonia et depuis, elle s'est largement répandue sur le territoire britannique, voir photo. Lire l'article publié en anglais sur sawflies.org.uk. ![]() ![]() natacha mauric© 29.02.2000 ® Jardin! L'Encyclopédie - natacha mauric©29.02.2000 - ® par la Société des Gens de Lettres - ® Jardin! L'Encyclopédie - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
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