Escallonia rubra - Escallonia rouge
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    Nom commun : Escallonia rouge, appelé localement 'Siete camisas colorado, Ñipa, Yang- yang"', nommé par les anglophones 'Redclaws'.
    Nom latin : Escallonia rubra  (Ruiz & Pavon*) Pers., synonymes Stereoxylon rubrum  Ruiz & Pav.
    famille : Grossulariaceae (Escalloniaceae).
    catégorie : arbuste dont les jeunes pousses sont rougeâtres légèrement duveteuses et pourvues de glandes.
    port : buissonnant, très touffu et arqué.
    feuillage : persistant, vert moyen à vert sombre, coriace, aromatique, glanduleux au niveau du pétiole et brillant sur le revers la nervure est poilue. Petites feuilles (3.5 à 8cm) courtement pétiolées, alternes, obovales-oblongues à marge irrégulièrement dentelée.
    floraison : de l'été (fin juin, début juillet selon climat) jusqu'à l'automne, parfumée et nectarifère, visitée par les papillons.
    En cime, petits racèmes axillaires lâches de petites fleurs (1.5 à 2cm) hermaphrodites> à l'étroite corolle tubulaire à 5 pétales charnus spatulés et recurvés, 5 étamines jaunes peltées et un style verdâtre, calice étoilée rougeâtre poilu et glanduleux à 5 sépales aigues, pédoncule rougeâtre et poilu.
    couleur : rouge.
    fruits : petites capsules (+ ou - 6mm) globuleuses contenant de minuscules graines oblongues.
    croissance : rapide .
    hauteur : 2 à 4 m voire plus.
    plantation : automne ou printemps, bien choisir son emplacement il n'aime pas être déplacé.
    multiplication : marcottage en automne, par bouturage de tiges aoûtées ou encore prélévement de drageons.
    sol : tous, léger riche en humus surtout bien drainé, tolère un peu le calcaire.
    emplacement : soleil ou mi-ombre (ensoleillement une partie de la journée).
    zone : 8-10 aisément jusqu'à -10°C, en cas de gel des parties aériennes il redémarre de souche. Tolère sans problèmes les embruns.
    origine : Amérique du Sud, Argentine, extrême sud du Chili, région de Coquimbo dans la Cordillère des Andes jusqu'à 1500m d'altitude.
    entretien : taille de mise en forme au printemps.
    les sujets taillés en automne ou dans des sols mal drainés, trop lourds résistent moins bien au froid.
    maladies et parasites : il peut être sujet aux cochenilles.
    NB : son nom Escallonia lui a été donné par le botaniste espagnol Don José Célestino Mutis (1782-1808) en souvenir de son collaborateur médecin Antonio Escallón y Flórez (1739-1819) un explorateur qui aurait découvert le premier représentant du genre en Colombie où il résidait (Nouvelle-Grenade), et son nom spécifique rubra vient du latin 'rubere' qui signifie rougir pour préciser sa couleur.
    Ce genre comprend une soixantaine d'espèces de petits arbres ou arbustes caducs ou persistants, originaires de l'Amérique du sud présents au sud-ouest du Brésil et en Uruguay, dans la Cordillère des Andes, le long de la côte de l'Argentine, Chili, Colombie et Venezuela, en Amérique centrale (au Costa Rica et au Panama).
    Idéal pour être utilisé dans les jardins en bord de mer, pour entrer dans la composition de haies, des massifs arbustifs, en sujet isolé ou simplement dans des bacs et grandes potées sur les balcons et terrasses.
    Quelques autres espèces :
    - Escallonia alpina  Poepp. ex DC., originaire du sud du Chili dans la Cordillère des Andes jusqu'à une altitude de 2000 m (province de Magellan et province de l’Aconcagua) et en Argentine, environ 1.5 m de haut au port buissonnant au feuillage vert clair brillant, du printemps à l'automne longue floraison tricolore rouge, rose et blanc, photo 2.
    - Escallonia bifida  Link & Otto ex Engl., synonymes Escallonia floribunda  Rchb., Escallonia montevidensis  DC. : Originaire du sud de l'Urugay dans la région de Montevideo, au Brésil et au nord-ouest de l'Argentine, petit arbre de 5 à 8 m de haut, au feuillage persistant aromatique au port étalé à la longue floraison d'un blanc pur de la fin du printemps à la fin de l'automne, il n'est pas rustique à réserver aux jardins au climat doux, zones 9-10.
    escallonia floribunda  H. B & K., originaire de l'ex Nouvelle Grenade (Colombie, Équateur et Venezuela) environ 3 m de haut au feuillage persistant, port buissonnant et comme son nom l'indique abondante floraison blanche parfumée, attention il n'est pas rustique à réserver aux zones 9 à 11.
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    - Escallonia laevis  (Vell.) Sleumer, synonymes Vigieria laevis  Vell., certains le donne aussi pour synonyme de Escallonia organensis  Gardn., originaire du Brésil, de 3 à 3.50 m de haut au port buissonnant, au feuillage persistant aromatique, longue et abondante floraison estivale d'un rose indien, il n'est pas rustique à réservé aux jardins au climat doux, zones de rusticité de 9 à 11.
    Il existe un cv 'Aurea ' au feuillage doré et fleurs roses.
    - Escallonia macrantha  Hook. & Arn., synonyme Escallonia rubra var. macrantha  (Hook. & Arn.) Reiche, Escallonia à grandes fleurs, originaire de l'île de Chiloé (sud du Chili) et le long de la côte chilienne,de 3-4m de haut pour un étalement de + ou - 3m, au port arrondi au feuillage persistant, fleurs (1,5cm) aux pétales brillants d'un rouge rosé, sa première introduction eut lieu en Angleterre aux alentours de 1846 aux pépinières Veitch, il n'aime pas trop le calcaire.
    - Escallonia punctata  D. C, synonyme Escallonia rubra var. punctata  ( DC. ) Hook.f., environ 3m de haut au port arrondi, feuillage persistant brillant, de juillet à septembre floraison d'un rouge cramoisi à rose soutenu.
    - Escallonia virgata  Pers., Escallonia tressé, originaire du Chili dans la Cordillère des Andes, de petite taille plus ou - 1m de haut et feuillage caduc, au début de l'été petites fleurs (1cm) d'un blanc pur, attention il ne supporte pas bien le calcaire.
    Autre escallonia présent dans l'Encyclopédie :
    - Escallonia x , des Escallonia hybrides, consulter la fiche.

    Annotations :
    *Ruiz & Pav., abréviation d'Hipólito Ruiz Lopez (1754-1815) pharmacien-botaniste castillan, spécialiste des plantes médicinales, qui à bord du Péruvien 'El Peruano' est le responsable de l'expédition scientifique afin d'établir un monopole pharmaceutique sur les plantes sud-américaines, explorant les provinces côtières du Pérou puis celles du Chili entre avril 1777 et 1788 avec sous ses ordres le botaniste extremadurien José Antonio Pavón y Jiménez (1754-1844) et le médecin-botaniste français Joseph Dombey (1742-1794) qui durant ces années collectent des graines et constituent des herbiers qui hélas ne parvinrent que partiellement au jardin botanique de Madrid.
    *Pers., abréviation botanique pour le botaniste, mycologue sud-africain Christiaan Hendrik Persoon (1761-1836), d'origine allemano-néerlandais, fondateur de la systématique en mycologie. Son herbier, racheté en 1825 a été inclus à l' Herbier national des Pays-Bas conservé à Leyde.
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