Tecoma capensis  - Bignone du Cap
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    Università di Catania ©
    Nom commun: Técome du Cap (1828), Bignone du Cap, nommée par les anglophones 'Cape honeysuckle'
    Nom latin : Tecoma capensis  (Thunb*.) Lindl.*, synonymes retenus, Tecomaria capensis  Spach, Bignonia capensis  Thunb., Tecomaria petersii  Lindl.
    famille : Bignoniaceae.
    catégorie : arbuste.
    port : érigé, faiblement grimpant.
    feuillage : persistant, caduc dans sa zone limite de rusticité, vert franc à vert moyen, mat. Feuilles imparipennées de 5 à 9 folioles elliptiques à ovales légèrement dentées.
    floraison : été à automne en grappes, toute l'année dans son habitat naturel, nectarifère, visitée par les abeilles, les colibris et par les papillons.
    couleur : orange-rouge.
    fruits : longues gousses déhiscentes de 20 à 25 cm, contenant de nombreuses graines ailées.
    croissance : moyenne.
    hauteur : 3 à 8 m.
    plantation : à l'automne ou au printemps, selon climat.
    multiplication : par semis à chaud, au printemps, et par boutures à l'étouffée, en été .
    sol : drainé, frais, riche.
    emplacement : soleil.
    origine : Afrique du Sud, province du Cap-oriental.
    zone : 9-12, U-K Hardiness H1C, USDA zones 9a-11b. Tolère sur de courtes périodes -8°C.
    entretien : ne s'accroche pas toute seule, il faut la palisser pour l'utiliser en grimpant, si elle grimpe dans un arbre, elle peut atteindre jusqu'à 8 m, ressortant de temps à autre, donnant des flashs colorés.
    Tailler régulièrement, en fin de floraison, pour qu'elle garde un port plus compact et une taille légère, éventuelle au sortir de l'hiver.
    maladies et ravageurs : exempt de maladie pour l'instant, mais sensible aux cochenilles (mealybugs) et sous serre, elle peut subir les assauts des araignées rouges (red spiders), lorsque l'atmosphère est trop sèche et le lieu mal ventilé et ceux des aleurodes (glasshouse whitefly),.
    NB : son nom Tecoma est l'abréviation de son nom en aztèque 'Tecomaxôchitl', et son nom spécifique 'capensis' pour nous préciser son origine du Cap.
    Ce genre comprend une douzaine d'espèces d'arbustes persistants ou d'arbres de petite taille, tous originaires d'Amérique centrale et de l'Amérique du Sud. Il est l'emblème des Bahamas et des îles Vierges.
    Propriétés et utilisations :
    Dans les pharmacopées traditionnelles, il est prescrit pour traiter la fièvre et les dysenteries.
    Autres espèces présentes dans l'Encyclopédie :
    - Tecoma rosea  (Bertol, Lapacho rose, consulter sa fiche.
    - Tecoma stans  (L.*) Juss., consulter sa fiche.
    Parmi les cultivars, citons :
    Parmi ceux qui ne sont pas à port grimpant d'où l'importance de savoir ce que vous achetez !.
    - Tecoma capensis  'Alba', H 2 m, aux fleurs blanches.
    - Tecoma capensis  'Apricot', plus ou moins 1.5 m, des fleurs orange.
    - Tecoma capensis  'Aurea', environ 4m, floraison jaune.
    - Tecoma capensis  'Hammer's rose', entre 2 et 3 m, des fleurs d'un rose saumoné, photo ci-contre.
    - Tecoma capensis  'Cream', plus ou moins 2 m, floraison jaune-crème.
    - Tecoma capensis  'Lutea', H 2m, fleur jaune foncé.
    - Tecoma capensis  'Peach', 2 m, avec une floraison rose.

    Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres plantes grimpantes, dans l'encyclopédie.

    Annotations :
    *Thunb., abréviation botanique pour le botaniste, naturaliste explorateur suédois Carl Peter Thunberg (1743-1822), à qui l'on doit en 1784 la publication de Flora japonica, puis Flora capensis (1807-1812), un genre riche de 200 espèces lui a été dédié Thunbergia et 261 espèces ou sous-espèces sous la forme thunbergii.
    *Lindl., abréviation botanique pour le botaniste britannique John Lindley (1799-1865), il fut l'un des premiers à occuper une chaire de botanique à l'Université de Londres et de Cambridge et l'assistant de Bank's, nommé en 1822 secrétaire de la Royal Society of Horticultur.
    Spécialiste des orchidées et de leur hybridation, on lui doit les descriptions des 77 espèces découvertes par Thomas L. Mitchell lors de ses 3 expéditions en Australie orientale vers 1838 et par la suite celles découvertes en Australie occidentale par Drummond et Molloy. En 1838, son intervention a permis de sauver Kew garden de la destruction.
    natacha mauric © 24.07.2001 ® Jardin! L'Encyclopédie
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