Hymenolepis parviflora - Hyménolépide à petites fleurs
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    Hymenolepis parviflora
    KM © Flickr San Diego botanic garden
    Nom commun : Hyménolépide à petites fleurs, Hyménolépide à feuilles de Crithme, anciennement Athanasie à petites fleurs, nommée localement en afrikaans, 'Koulterbos, Pokbos, Pôbos' et par les anglophones 'Coulter Bush'.
    Nom latin : Hymenolepis parviflora (L.) DC* (1838), renommée en 2005, Hymenolepis crithmifolia (L.) Greuter, M.V.Agab. & Wagenitz., autrefois nommée Athanasia* parviflora L*, ayant pour synonymes, Hymenolepis pinnata Less. (1832), Lasiospermum crithmifolia G.Don ex Loudon (1830), Metagnanthus parviflorus (L.) Heynh. (1847), Tanacetum crithmifolium L. (1753), est considéré comme illégitime Hymenolepis leptocephala Cass.*
    famille : Asterceae ou Compositae, selon la flore.
    photos : Australie, fin de floraison, en novembre, au botanic garden de Melbourne, cliquer dessus pour en découvrir d'autres.
    catégorie : arbuste à tiges ligneuses, ayant une courte durée de vie.
    port : étalé, ramifié, avec une ramification en V vers le ciel, formant une touffe plus ou moins arrondie avec des tiges dégarnies vers la base.
    feuillage : persistant, épais, aromatique, d'un vert acide à vert-de-gris. Feuilles alternes très divisées à lanières filiformes, linéaires et bifurquées.
    floraison : longue, selon climat, du printemps courant avril jusqu'à l'automne, parfumée et nectarifère, visitée entre autres par les abeilles et les papillons.
    En Afrique australe, sa floraison a lieu en été, c'est-à-dire de septembre jusqu'en décembre. Des inflorescences en capitules terminaux, plats, composés de 6 minuscules fleurons hermaphrodites réunis en petits bouquets.
    couleur : jaune vif à jaune plus foncé ou ocre jaune en fin de floraison.
    fruits : des akènes côtelés, appelés dans cette famille des cypsèles, à pappus écailleux, dispersés par le vent et l'eau.
    croissance : moyenne.
    hauteur : 1 m à 2.50 m en tous sens.
    plantation : au printemps en lui laissant de la place.
    multiplication : par semis à l'automne ou par bouturage.
    sol : acide, neutre ou alcalin, plutôt frais et fertile, mais bien drainé.
    emplacement : soleil ou mi-ombre une partie de la journée.
    zone : 9-11, U-K hardiness H2, USDA zone 9b-11. Tolère aisément en hiver entre -6° et -10°C. Une fois installée, supporte de longues périodes de sécheresse.
    origine : Afrique du Sud, découverte, à l'extrémité sud de la péninsule du Cap vers le Cap de Bonne-Espérance ; présente à l'ouest et au sud-ouest de la province du Cap-Nord (Northern Cape) ainsi qu'au Namaqualand et dans la province du Cap-Oriental (Eastern Cape), consulter la carte.
    Visible en Angleterre, dans les serres du jardin botanique de l'université de Cambridge, en Australie, présente aux jardins botaniques royaux de Victoria, où la fin de floraison, a lieu en novembre. Des essais de culture, ont été effectués au sud de la Californie, au San Diego Botanic Garden (SDBG) à Encinatas.
    maladies et ravageurs : pour l'instant exempt de maladies et ravageurs.
    NB : son nom Hymenolepis vient du grec 'hûmen' qui désigne une membrane et 'lepis' qui désigne des écailles, c'est aussi le nom donné à des vers plats, parasites des intestins qui sont composés d'anneaux, connus sous le nom de taenia ou cestode et ses noms spécifiques, crithmifolia à feuilles de Crithme, qui est le nom donné à la Criste marine (fenouil marin) et parviflora vient du latin 'parvus' qui signifie petit et de 'floris' qui désigne la fleur, donc à petites fleurs.
    Cet Hymenolepis est la seule espèce du genre à être cultivée dans les jardins, commercialisée aux Amériques sous son nouveau nom Hymenolepis crithmifolia.
    Ce genre comprenait 22 noms d'espèces connues. Après révision, seulement 9 espèces ont été retenues ayant 9 synonymes et 6 autres noms demeurent non résolus. Toutes des espèces arbustives, originaires de l'Afrique du Sud.
    En 2015, une nouvelle espèce a été découverte, au pied de la montagne Warmwaterberg, dans le désertique Petit Karoo*, l'Hymenolepis glabra Magoswana & Magee qui se distingue des autres espèces par les sections de son feuillage.
    Son synonyme Athanasia vient du grec 'athanatos' qui signifie immortel, c'était le prénom d'une abbesse qui vivait au 9e siècle sur l'île d'Égine (îles Saroniques). Auparavant, c'est celui d'Athanasie d'Égine, une épouse qui renonce à son statut pour embrasser la vie ascétique. Déesse de la fertilité, elle est aussi la déesse féconde qui préside aux mariages. Son culte remonte à une antiquité reculée, Argos, qui fut son fief, la représente par un morceau de bois et non sous une forme humaine.

    Annotations :
    *Athanasia, le genre comprend 41 espèces originaires de l'Afrique australe, dans les provinces du Cap et le côtier KwaZulu-Natal, ainsi qu'au limitrophe Lesotho et en Namibie.

    *Cass., abréviation botanique pour le magistrat et botaniste français Alexandre Henri Gabriel vicomte de Cassini (1781-1832), on lui doit, la dénomination de fort nombreuses plantes et nouveaux genres d'espèces de l’Amérique du Nord. De 1812 à 1821, il publie des articles dans le Bulletin des Sciences de la Société Philomatique de Paris.
    Le botaniste Robert Brown lui dédie Cassinia, un genre originaire de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande, de la famille des Astéracées.

    Hymenolepis parviflora
    Tony Rodd © Melbourne
    *DC., abréviation botanique pour Augustin Pyramus de Candolle (1778-1841), botaniste et docteur en médecine suisse, qui occupe en 1880 la chaire de botanique à la faculté de médecine de Montpellier.
    On lui doit une nouvelle classification des espèces expliquées dans 'La théorie élémentaire de la botanique (1813), ainsi que les 7 volumes du 'Prodomus systematis naturalis regni vegetablilis' (1824-1841) où sont décrites 60 000 espèces doublant ainsi les familles.
    Des ouvrages achevés par son frère et son petit-fils avec 80 000 plantes décrites. Auteur de 'Plantarum succulentarum' (1799) ou l'histoire des plantes grasses et 'la Théorie élémentaire de la botanique' (1813). Il s'intéresse aux propriétés médicinales des plantes.

    *Karoo, c'est le nom donné à cette région semi-désertique par les Khoï (khoïkhoï) qui signifie pays de la soif. Elle est située à cheval sur les provinces du Cape Nord (Northern Cape) et celui de l'ouest (Western Cape), riche en vestiges fossiles millénaires, un paradis pour de rares espèces d'oiseaux adaptés à ce climat aride.

    *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), avant d'être anobli en 1757 Carl Linnaeus, également médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale.
    Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. Son herbier, le plus riche de son époque, contenait 7 000 plantes.
    Il enseigne à l'université d'Uppsala, durant une année, à partir de 1741, la médecine, puis la botanique jusqu'en 1772. En 1738, il fonde l'Académie des sciences de Suède.
    Il est l'auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum', consultable en ligne à la bibliothèque universitaire de Kyoto.
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