Sambucus nigra - Sureau noir, Sureau commun, Arbre de Judas
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    Sambucus nigra mi-avril dans le Sud
    Nom commun : Sureau noir, Grand sureau, Sureau commun, Arbre de Judas*, Susier, Suseau, Sureau suin, Haut bois, Sambuce, nommé par les anglophones 'Common elderberry, European elderberry'.
    Nom latin : Sambucus nigra L.* (1753), 65 synonymes retenus, dont Sambucus alba Raf.*(1838), Sambucus aurea (Sweet) Carrière* (1891), Sambucus laciniata (L.) Mill.* (1768), Sambucus elegans K.Koch* (1872), Sambucus nigra subsp. canadensis (L.) Bolli, Sambucus nigra subsp. maderensis (Lowe) Bolli, Sambucus nigra subsp. nigra, Sambucus nigra subsp. palmensis (Link) Bolli, Sambucus nigra f. pendula Dippel
    famille : Viburnaceae, autrefois Caprifoliaceae puis Adoxaceae.
    catégorie : arbuste à l'écorce d'un brun jaune dont les tiges contiennent une moelle blanche.
    port : étalé, dense, arrondi.
    feuillage : caduc, vert moyen. Grandes feuilles pétiolées, opposées, composées de 5 à 7 folioles ovales à lancéolées à marge crénelée.
    floraison : longue et odorante au début de l'été, courant juin-juillet, mais dans le sud, il peut être en fleurs dès la fin avril, début mai, nectarifère, visitée par de nombreux insectes pollinisateurs et par les abeilles.
    Des petites fleurs hermaphrodites réunies en grandes fausses ombelles de + ou - 20 cm, et qui sont enchâssées dans un calice tubuleux à 5 dents, 5 étamines disposées en quinconce avec les lobes de la corolle.
    couleur : blanc crémeux à blanc jaunâtre en se fanant.
    fruits : des grappes pendantes de petites drupes d'un noir brillant contenant trois graines, qui parviennent à maturité courant septembre-octobre. Elles sont très convoitées, entre autres, par les oiseaux qui assurent la dispersion des graines. Photo bas de page
    Il est recommandé de les cuire avant de les consommer et de ne pas trop en consommer crues, car elles sont laxatives, contenant deux alcaloïdes toxiques, la sambucine et l'acide cyanhydrique, dont la toxicité disparaît au cours de la cuisson.
    croissance : rapide.
    hauteur : 2 à 8 m.
    plantation : de novembre jusqu'en mars. Lui laisser au moins 2 m de part et d'autre pour qu'il puisse s'étaler correctement. Bien choisir son emplacement, car il n'aime pas être déplacé et des rumeurs courent à son sujet.
    multiplication : par division des rejets à l'automne et des semis spontanés.
    sol : ordinaire, plutôt frais, mais bien drainé, redoute les eaux saumâtres et les sols inondés.
    emplacement : soleil léger ou mi-ombre.
    zone : 5-9, U-K Hardiness H6, USDA zones 4b-10a. Tolère aisément - 30 °C et il n'aime guère les embruns. Une fois implanté, adapté à des périodes de sécheresse Indice*sécheresse : 3.
    origine : sud-ouest de l'Europe depuis le Portugal et les Açores, présent au nord-ouest de l'Europe dans les Balkans et la TransCaucasie jusqu'au Proche-Orient, en Palestine et en Iran et l'Irak.
    Introduit et naturalisé de longue date au nord de l'Europe, en Finlande et dans les Pays baltes et jusqu'en Grèce et dans les Balkans, en Afrique du Nord et Nouvelle-Zélande.
    entretien : tailler court en mars, les branches secondaires, pour son épanouissement la première année. De temps en temps, rabattre au ras du sol pour le rendre plus touffu.
    maladies et ravageurs : peut être sujet à à la flétrissure verticillienne (verticillium wilt) ainsi qu'à l'armillaire couleur de miel Armillaria mellea (honey fungus) et subir les assauts des pucerons (aphids) et des araignées rouges (red spider mite).
    NB : son nom vient du latin 'sambuca' qui désigne déjà le genre, il serait emprunté au grec 'sambukê, nom donné à une harpe triangulaire dans la Grèce antique et à une sorte de flûte faite dans une tige vidée de sa moelle comme la sarbacane.
    Le nom d'arbre de Judas*, lui a été donné parce qu'une légende raconte que Judas, après sa traîtrise, se serait pendu par désespoir à un sureau et que cet arbre aurait été créé par le diable qui d'ailleurs se tient entre ses racines. Autrefois en Russie, on disait qu'il ne fallait pas l'arracher ou le transplanter si on ne voulait pas avoir de malchance. En Moldavie, son ombre serait mortelle et en Espagne, déjà en 1744, l'on prétendait que ses fruits sont devenus toxiques lorsque Judas s'y est pendu, depuis ces derniers sont employés dans la préparation d'excellents vins.
    Dans le Dictionnaire infernal : répertoire universel des êtres, des personnages, des livres, des faits et des choses qui tiennent aux esprits, aux démons... publié en 1818 par le 'libre-penseur pourfendeur des superstitions', Jacques-Albin-Simon Collin de Plancy (1793-1881), écrivait :
    "Après sa trahison infâme, il fut possédé du diable et se pendit à un sureau. Les Flamands appellent encore les excroissances parasites de l’écorce du sureau sueur de Judas". Dictionnaire consultable à la Bnf.

    Page 81 pour le Bâton du bon voyageur: il est écrit :
    "Cueillez, le lendemain de la Toussaint, une forte branche de sureau, que vous aurez soin de ferrer par le bas ; ôtez-en la moelle ; mettez à la place les yeux d’un jeune loup, la langue et le cœur d’un chien,
    Sambucus nigra mi-avril dans le sud
    trois lézards verts et trois coeurs d’hirondelles, le tout réduit en poudre par la chaleur du soleil, entre deux papiers saupoudrés de salpêtre ; placez par-dessus, dans le coeur du bâton, sept feuilles de verveine cueillies la veille de la Saint- Jean-Baptiste , avec une pierre de diverses couleurs qui se trouve dans le nid de la huppe ; bouchez ensuite le bout du bâton avec une pomme à votre fantaisie, et soyez assuré que ce bâton vous garantira des brigands, des chiens enragés, des bêtes féroces, des animaux venimeux, des périls, et vous procurera la bienveillance de tous ceux chez qui vous logerez... Le lecteur qui dédaigne de tels secrets ne doit pas oublier qu’ils ont eu grand crédit, et qu’on cherche encore, dans beaucoup de villages , à se procurer le bâton du bon voyageur, avec lequel on marche si vite, qu’on doit se charger les pieds. "

    Page 641 pour Sureau il est écrit :
    "Quand on a reçu quelque maléfice de la part d'un sorcierqu'on ne connait point, qu'on pende son habit à une cheville, et qu'on frappe dessus avec un bâton de sureau : tous les coups retomberont sur l'échine du sorcier coupable, qui sera forcé de venir, en toute hâte , ôter le maléfice."
    Ce genre comprend 130 noms d'espèces après révision, 22 d'entre eux ont été retenus, des espèces de vivaces, d'arbustes et d'arbres mellifères, caducs ou persistants, à fruits rouges ou noirs, originaires des zones tempérées.
    Longtemps considéré comme une mauvaise herbe, il a été tenu à l'écart des jardins, mais il entrait couramment dans la confection de haies vives. Idéal pour être utilisé au jardin en sujet isolé et dans les massifs arbustifs.

    Parmi les nombreux cultivars, citons :
    • Sambucus nigra 'Black Beauty®' commercialisé également sous 'Gerda'. De 2001, une obtention britannique du NIAB's East Malling site, centre horticole situé dans le Kent, de 2.40 à 3.50 m, au feuillage pourpre foncé et les nouvelles feuilles sont d'un bronze cuivré. Une floraison d'un rose soutenu lavé de blanc, les boutons floraux sont framboisés. USDA zone 4.

    • Sambucus nigra 'Black Lace', adulte, 1.80 x 1.50 m. Un feuillage très découpé pourpre foncé, floraison blanche courant mars à début avril.

    • Sambucus nigra ‘Black Tower’, 3,60m x 0,90 m, un port colonnaire avec un feuillage d'un vert moyen, en été, une floraison blanche, aux anthères d'un rose foncé, baies d'un noir violet, plus sensible au froid, à réserver pour la zone 7.

    • Sambucus nigra 'Eva Black Lacey®', 2 à 3 m x 1.5 à 2.5m au feuillage lacinié pourpre foncé, floraiso rose courant mai-juin.

    • Sambucus nigra GOLDEN TOWER®, plus ou moins 3 m , un feuillage d'un vert chartreux et d'un jaune verdâtre pour les nouvelles feuilles, une floraison blanche. USDA zones 7b. Il serait plus résistant à la sècheresse.

    • Sambucus nigra 'Instant Karma®', 2.40 à 3, 60 m pour un étalement de 2 à 3 m. Un feuillage étroit au limbe plus ou moins vert clair vert clair, irrégulièrement marginé de jaune crème ; les nouvelles pousses sont parfois totalement beurre. Une floraison en corymbe lache, blanche et des boutons floraux tirant sur un pâle jaune crème.

    • Sambucus nigra var. laciniata, se distingue par un feuillage vert moyen, finement lacinié, voir photo ci-dessous.

    • Sambucus nigra ‘Linearis’, entre 1, 20 à 1,80 m feuillage très finement découpé et légèrement vrillé, au début de l'été une floraison d'un blanc crème.

    • Sambucus nigra 'Madonna', un feuillage au limbe d'un vert soutenu largement et irrégulièrement marginé de jaune crème, quelques photos sur Flickr.

    • Sambucus nigra 'Marginata', un feuillage vert clair irrégulièrement marginé de jaune crème.
    • Sambucus nigra 'Pulverulenta', de 3 à 6 m de haut, des feuilles d'un vert clair marbré de blanc crème, floraison blanche. Les jeunes pousses toutes blanches.

    Propriétés et utilisations :
    Sambucus nigra 'Madonna' ©Andrey Zharkikh
    Dans l'Antiquité, le sureau était réputé protéger les demeures en éloignant les maléfices et les serpents. Pour nos amis anglais, bien au contraire, il aurait des propriétés maléfiques.
    Les drupes attirent les oiseaux et certains petits rongeurs, elles sont riches en vitamine C, comestibles elles entrent dans la confection de confitures, gelées, sirops ou vins voire même autrefois l'on préparait un extrait liquoreux de jus de fruit, nommé Rob de sureau' qui avait, parait-il un petit coup de muscat et aurait été largement utilisé les siècles passés pour déguiser certains vins à consommer sans excés, car cet extrait a des propriétés purgatives. Elles étaient utilisées pour confectionner une belle encre.
    Les fleurs sont utilisées aussi pour la confection de vinaigres parfumés, de beignets, de crèmes et de confitures.
    Les pharmacopées traditionnelles utilisaient les fleurs pour leurs propriétés diurétiques, émollientes, sudorifiques, pectorales et purgatives, en décoction elles étaient prescrites pour traiter les maux de dents (gargarismes), les érythèmes et surtout en friction pour les angines de poitrine.
    Le feuillage cuit était employé sous forme de cataplasme pour traiter les eczémas.
    L'écorce des rameaux était recherchée pour ses propriétés diurétiques et purgatives. Elle était réputée en décoction être bénéfique pour le coeur.
    La moelle contenue dans les tiges est régulièrement utilisée pour les coupes microscopiques.

    Dans l'abécédaire, consulter les quatre autres espèces présentes dans l'Encyclopédie.

    Quelques autres espèces moins connues :
  • Sambucus adnata& Wall, originaire de l'Asie, présent au Séchouan dans l' Himalaya.
  • Sambucus australis Cham. & Schltdl., synonyme Sambucus pentagynia Larrañaga, présent à l'est du Brésil.
  • Sambucus australasica Fritsch, synonyme Sambucus xanthocarpa F. Muell., originaire de l'est de l'Australie, dans les états de Victoria et du Queensland, environ 3 m de haut, larges corymbes d'un blanc crème. Fruits translucides d'un blanc ivoire, zones 9 - 11.
  • Sambucus chinensis Lindl., originaire de l'Asie, présent en Chine. Il est utilisé dans la pharmacopée chinoise (Lou Ing) pour ses propriétés antirhumatismales (écorce et feuilles).
  • Sambucus coerulea Raf., donné comme synonymes de Sambucus mexicana C. Presl. ex A. DC., Sambucus coerulea mexicana L. Benson et Sambucus orbiculata Greene, originaire du Mexique, se rencontre aux États-Unis (Sierra Nevada, Oregon, est du Texas jusqu'en Californie) et au Guatemala, 2- 4 m de haut. Inflorescence blanche à jaune crème.
    Les fruits d'un noir bleuté, sont utilisés pour la confection de sirops, sauces, gelées, confitures, desserts. La pharmacopée sud-américaine, lui attribue entre autres des propriétés: antibactérienne, diurétique, antispasmodique, sudorifique, zones 5-9.
  • Sambucus formosana Nakai, originaire de l'Asie, aux fleurs d'un blanc pur à 5 lobes égaux effilés.
  • Sambucus foetidissima Nakai in Nakai & Kitagawa, originaire de l'Asie (Manchourie).
  • Sambucus gaudichaudiana DC., originaire de l'Australie, vivace herbacée envahissante de 0,90 à 1,20 m, fruits jaune pâle.
  • Sambucus gautschii Wettst. donné pour synonyme de Sambucus ebulus  Clarke, originaire de l'Asie dans la chaîne de l' Himalaya.
  • Sambucus graveolens Willd. ex Schult., originaire de l'Amérique du Sud.
  • Sambucus javanica Reinw. ex Blume syn. Sambucus thunbergii G.Don, Sambucus wightiana  Wall, originaire de l'Asie du sud-est, en zone tropicale, environ 2 - 3 m, fruits noirs, zones 5 -11.
  • Sambucus japonica Thunb, originaire du Japon.
  • Sambucus kamtschatica E.Wolf, certain le donne pour synonyme de Sambucus racemosa kamtschatica, originaire de Sibérie orientale (presqu'île de Kamchatka).
  • Sambucus latipinna Nakai, originaire de l'Asie, présent en Corée, des feuilles à 9 folioles au pétiole rougeâtre. De nouvelles feuilles lavées de rouge et des corymbes de fleurs blanches.
  • Sambucus longipes Nakai, originaire de l'Asie (Japon).
  • Sambucus melanocarpa A. Gray., synonyme Sambucus pubens var. melanocarpa (A.Gray) M.L.Samutina, originaire d'Amérique du Nord, environ 4 m de haut, fruits noirs, zones 5.
  • Sambucus microsperma Nakai, originaire du Japon. Sambucus palmensis Link., le Saúco se rencontre aux îles Baléares (Parc nacionale de la Caldera de Taburiente - Palma) et aux îles Canaries (Ténériffe). Une espèce endémique protégée car il est en voie de disparition. Considéré comme une sous-espèce de Sambucus nigra. L., 10 m de haut environ. Il a pendant très longtemps été utilisé dans la pharmacopée locale pour soigner les problèmes de peau.
  • Sambucus pendula Nakai, originaire de l'Asie, présent en Corée.
    Sambucus nigra 'Laciniata'
  • Sambucus potaninii Ja.Vassiliev, originaire de l'Asie, en Chine, dans la province du Séchouan.
  • Sambucus sachalinensis Pojark., originaire de Sibérie orientale et l'île de Sakhaline, zones 5.
  • Sambucus sibirica Nakai, originaire de Sibérie orientale. à fruits rouge, zones 5.
  • Sambucus simpsonii Rehd, originaire des États-Unis (Floride) se rencontre aussi en Amérique centrale (Guatemala) et en Guyane française, 3 - 5 m environ, trés grandes corymbes 15 à 20 cm, fruits noires comestibles. Dans la pharmacopée locale, les fleurs en décoction sont utilisées comme antitussif, zones 5 - 11.
  • Sambucus sieboldiana Blume ex Schwerin, Sureau du Japon, originaire de l'Asie (Chine, Japon), 4 - 6 m environ, fruits orangé à jaune orangé, zones 6.
  • Sambucus tigranii N.Troitzky., serait originaire de l'Arménie ( Mts Caucase), fruits rouge corail, zones 5.
  • Sambucus williamsii Hance, serait synonyme de Sambucus racemosa, se rencontre en Asie (Chine du Nord et Corée), environ 3 m avezc des fruits rouges.

    Annotations :
    *Indice, indices de résistance à la sécheresse : indice : 1 - jusqu'à 1 mois sans eau, indice : 2 - jusqu'à 2 mois sans eau, indice : 3 - jusqu'à 3 mois sans eau, indice : 4 - jusqu'à 4 mois sans eau, indice : 5 - jusqu'à 5 mois sans eau, indice : 6 - jusqu'à 6 à 7 mois sans eau, correspond à des zones désertiques.

    *Judas dit l'Iscariote : Un des douze apôtres. Les Évangiles racontent comment, pour 30 deniers d'argent, il livra Jésus aux grands prêtres, et, comment, par un signe convenu pour le désigner aux soldats venus l'arrêter, il vint à lui au jardin des Oliviers (Gethsémani) et lui donna un baiser. [D'où l'expression baiser de Judas pour désigner le baiser d'un traître, une caresse hypocrite.]
    Après la condamnation de Jésus-Christ, Judas, accablé de remords, alla rendre l'argent de la trahison et se pendit dans un endroit dit « le champ du potier ». extrait du Larousse.

    *K.Koch., abréviation botanique pour l'abbé Karl Heinrich Émile Koch (1809-1879), botaniste, dendrologue et collecteur allemand, nommé à Berlin, directeur du jardin botanique de l'université Humboldt où il enseigne. Il effectue des séjours dans la région du Caucase ainsi qu'en Turquie.

    *L., abréviation botanique pour auparavant le médecin, botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné auparavant Carl Linnæus (1707-1778), à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale.
    Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi de 'Flora lapponica'. Il enseigne à l'Université d'Uppsala durant une année, à partir de 1741, la médecine, puis la botanique jusqu'en 1772. Il est le fondateur de l'Académie des sciences de Suède.

    *Mill., abréviation botanique pour le jardinier, botaniste écossais Philip Miller (1691-1771), nommé surintendant en chef du Jardin botanique de Chelsea (Apothecaries’ Garden, 1673), l'un des plus anciens jardins botaniques, aujourd'hui connu, sous le nom de Chelsea PhysicGarden de Londres.
    On lui doit la référence pour les jardiniers du 18e siècle : 'The Gardener's Dictionary' du jardin de Chelsea, édité à Londres de 1755 à 1760, illustré de nombreuses gravures d'Ehret, Lancake et John Miller.
    Dans ce vieux jardin botanique, il y cultive, en 1757, de nouvelles espèces, telles que l'Arum d'Éthiopie et la Pervenche de Madagascar, adressées, depuis le jardin du Roy de Paris.

    *Raf., abréviation botanique pour l'excentrique naturaliste, linguiste et archéologue autodidacte français Constantine Samuel Rafinesque-Schmaltz (1783-1840) qui dès 1802, séjourne et travaille en Amérique. Il est l'auteur de nombreux canulars.

    natacha mauric © 17.08.2000 ® Jardin! L'Encyclopédie
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