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Nom latin : Lilium pomponium L.* (1753), synonymes Lilium angustifolium Mill.*, Lilium pomponicum Panz., Lilium rubrum Lam.* famille : Liliaceae. catégorie : vivace bulbeuse, géophyte, à écailles charnues. port : érigé, évasé. feuillage : caduc, vert clair, brillant. Sur une tige rectiligne, vers la base, de nombreuses fines et étroites feuilles lancéolées, effilées en pointe. En partie haute, quelques fines feuilles, alternes et sessiles, lancéolées, ciliées, donnant un aspect légèrement velu à la marge. floraison : du printemps à l'été, selon climat et altitude, de mai jusqu'en juillet-août, odorante, nectarifère, visitée par les abeilles, les colibris, les papillons et d'autres insectes. Sur la hampe florale, fleur solitaire ou de 5 à 6 fleurs pendantes à corolle à 6 sépales lancéolés et revolutés, formant une sorte de turban, bouquet évasé de 6 longues étamines soudées à la base des sépales, aux anthères bifides oscillantes encerclant un long style portant un stigmate renflé à 3 lobes arrondis. couleur : rouge orangé à orange, ponctué, moucheté de brun rougeâtre à noir vers la base, pour l'espèce type, aux étamines blanchâtres, d'un blanc verdâtre ou jaunâtre, aux anthères chargées d'un pollen, d'un orangé plus ou moins foncé. Selon la variété, les hybrides sont : jaune, blanc, orange, rouge et violet, uni ou moucheté. fruits : des capsules loculées ovoïdes, contenant, dans chaque partie, des graines membraneuses, plates, empilées les unes sur les autres. hauteur : l'espèce type de 0.30 à 0.70 m, entre 0.60 - 1.5 m, selon la variété. plantation : au début de l'automne, dès le mois de septembre, et en zone très froide, au printemps, après le dernier risque de gelée, et ce, jusqu'en mai, en prenant soin, de planter les bulbes à 25 à 30 cm les uns des autres et à une profondeur de 35 à 40 cm. Depuis une écaille, il faut compter pour entrevoir la première floraison, deux années. multiplication : par division des caïeux, que tous les 3 à 5 ans, séparer les écailles, replanter après la floraison à la fin d'été ou au début de l'automne, lorsque les feuilles jaunissent. Aussi par semis, après avoir conservé les graines au froid, pour respecter la période de dormance. sol : de préférence acide ou neutre, riche en humus, frais, mais bien drainé, à tendance sablonneuse, car comme tous les autres lis, il est vulnérable à la pourriture du caïeu, s'il est mal drainé, à ce moment-là, prévoir à la plantation, sous le bulbe un petit lit de sable ou de gravier. emplacement : soleil ou mi-ombre partielle et à l'abri des vents forts. Son exposition préférée, le pied à l'ombre et la tête au soleil. zone : 4-10, U-K Hardiness H6, USDA zones 5-8b. origine : Sibérie ainsi que l'Orient, signalé en 1839, indigène dans le sud de la France, dans les éboulis et les pelouses sèches des Pyrénées-Orientales et celles du sud-ouest des Alpes (Alpes-de-Haute-Provence et Alpes-maritimes) également présent sur les versants italiens, notamment en Ligurie. Présent dans le parc du Mercantour, sa cueillette y est réglementée comme dans le reste de ces deux départements. entretien : supprimer les fleurs fanées, puis feuilles lorsqu'elles jaunissent, comme tous les autres, très vulnérable à la pourriture du caïeu, si le sol est mal drainé, prévoir alors un petit lit de sable ou gravier. Effectuer un apport d'engrais organique sans excès, car il a été constaté, qu'il pouvait favoriser le développement de certaines maladies virales. maladies et ravageurs : convoité par les escargots (snails) et les limaces (slugs) ainsi que les lapins (rabbits) et il peut au printemps, être sujet, aux pucerons (aphids), qui font partie des insectes vecteurs du virus du lis. Une maladie fongique virale qui signale sa présence par des macules sur le feuillage, sujet à la pourriture grise botrytis (botrytis blight, grey moulds), et fréquemment l'hôte des larves du criocère du lis, Lilioceris lilii (lily leaf beetle), un joli coléoptère rouge vif, qui sur le revers des feuilles, peut pondre au printemps plus de 300 oeufs. Sensible à plusieurs maladies fongiques qui surviennent après des périodes de pluie prolongée au printemps ou en hiver et sont à l'origine de déformation des tiges et des fleurs, de taches claires virant au noir, de stries ou de la décoloration des feuilles. Pour les prévenir lors de l'achat, vérifier l'état des bulbes qui doivent être fermes, sans traces de moisissures et sont exempts de taches ou décoloration sur les écailles au centre ou, de blessures et meurtrissures, provoquées au moment de la récolte. NB : son nom Lilium désigne le genre en latin, mot qui vient du grec 'leiron', qui signifie délicat et son nom spécifique pomponium de Pomponius*, Pompone, qui est, le nom d'un juriste romain, prénommé Sextus.
"Ce lis croît dans le levant. On le cultive pour la beauté de ses fleurs, mais il supporte difficilement le chaud. On lui donne vulgairement les noms de lis rouge ou de rouge vermeil. Il fleurit à la même époque que le précédent. Dans les Pyrénées, on trouve un lis à fleurs jaunâtres, parsemées de pourpre dans l’intérieur. Ce n’est qu’une variété du lis pompon. Un genre qui comprend environ une centaine d'espèces bulbeuses, originaires des zones tempérées de l'Eurasie, majoritairement de Chine, de l'Amérique du Nord et des milliers d'hybrides et de cultivars. De tout temps, le lis est le symbole de la majesté et de la puissance, souvent associé dans les jardins aux roses. Propriétés et utilisations : Attention, comme pour tous les autres lis, son pollen peut provoquer, chez certaines personnes, des démangeaisons et des irritations oculaires, exactement comme les Alstroemeria. Il est recommandé dans les bouquets, pour ces deux espèces, d'enlever les anthères. Dans l'abécédaire, consulter les autres espèces de Lilium présentes dans l'Encyclopédie. Annotations : *Lam., abréviation botanique pour le naturaliste, biologiste, botaniste français, Jean-Baptiste Antoine Pierre de Monnet de Lamarck (1744-1829), fondateur de la biologie, il en a établi les principes théoriques, voir 'Philosophie zoologique', publiée en 1809, où il met en place, une nouvelle classification pour les animaux, qu'il transmet durant ses cours de zoologie. Le fondateur de la zoologie et de la paléontologie des invertébrés, sur ce sujet, lire, l'ouvrage de Raymond Enay, professeur à l'Université Claude-Bernard, Lyon I, consultable à la Bnf, publié en 1990 chez Dunod, toujours commercialisé. Il est considéré comme le plus grand botaniste de son temps, on lui doit un traité de botanique 'Encyclopédie méthodique' (1783-1793), il y énonce un principe fondamental sur l'évolution des animaux et des végétaux qui sous l'influence de diverses conditions et circonstances induisent des adaptations et des modifications de leur structure, qui seront alors transmises à leur descendance, des modifications morphologiques et psychologiques. Elle est consultable, dans son intégralité, à la BHLibrary. L'auteur de 'Histoire des mollusques, ouvrage de référence dans la nomenclature des coquillages, et plusieurs volumes de l'Encyclopédie méthodique sont consultables en ligne à la BHLibrary. *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), avant d'être anobli en 1757 Carl Linnaeus, également médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. Il enseigne à l'Université d'Uppsala, durant une année, à partir de 1741, la médecine puis, la botanique jusqu'en 1772. Il est le fondateur de l'Académie des Sciences de Suède. *Mill., abréviation botanique pour le jardinier, botaniste écossais Philip Miller (1691-1771), nommé surintendant en chef du Jardin botanique de Chelsea (Apothecaries’ Garden, 1673), l'un des plus anciens jardins botaniques, aujourd'hui connu, sous le nom de Chelsea Physic Garden de Londres. On lui doit la référence pour les jardiniers du 18e siècle : 'The Gardener's Dictionary' du jardin de Chelsea, édité à Londres de 1755 à 1760, illustré de nombreuses gravures d'Ehret, Lancake et John Miller. Dans ce vieux jardin botanique, il y cultive, en 1757, de nouvelles espèces, telles que l'Arum d'Éthiopie et la Pervenche de Madagascar, adressées, depuis le jardin du Roy de Paris. *Pomponius, Sextus Pomponius, est l'auteur de l'Histoire du droit romain, ou "Enchiridion", contenant l'origine et les progrès du droit, de la magistrature et la succession des Prudens, traduit par Eugène Dubarle (1805-1870)..., publié en 1825 à Paris, consultable à la Bnf. natacha mauric© 15/01/2000 ® Jardin! L'Encyclopédie ® Jardin! L'Encyclopédie Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
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