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![]() Nom latin : Hyacinthoides non scripta (L.) Chouard ex Rothm.*, synonymes retenus, Hyacinthus campanulatusHyacinthus cernuus L.*, Hyacinthus non-scriptus L., Hyacinthus nutans (Sm.) Gray, Hyacinthus pratensis Lam., Endymion nutans Dumort., Endymion cernuus Dumort, Endymion non-scriptus (L.) Garcke, Scilla non-scripta Hoffmanns. & Link, Scilla nutans Sm., Agraphis nutans Link et quelques autres, consultables sur The Plantes List. famille : Asparagaceae, anciennement Hyacinthaceae, Liliaceae. catégorie : bulbeuse herbacée vivace à bulbe ovoïde tuniqué*. port : touffe érigée. feuillage : 'caduc', brillant, d'étroites feuilles basales, dressées, linéaires-lancéolées. floraison : au printemps, courant avril-mai, légèrement parfumée, nectarifère, visitée par les abeilles et les bourdons. Sur une tige charnue, inflorescence en racème unilatéral de petites fleurs hermaphrodites semi-pendantes à court pédicelle, corolle en entonnoir, tépales recourbés ou enroulés. couleur : bleu-violet et les cultivars : blanc, divers tons de bleu clair ou bleu foncé. fruits : des capsules ovoïdes, déhiscentes à trois loges. croissance : rapide. hauteur : 0.15 - 0.40 m. plantation : à l'automne, courant octobre-novembre. multiplication : par séparation des caïeux en été. sol : siliceux, acide ou neutre, pauvre ou fertile et frais. emplacement : mi-ombre lumineuse ou soleil. zone : 5-9, U-K hardiness H6, USDA zones 5a-9b. origine : dans les sous-bois de l'Europe occidentale, dont le centre et l'ouest de la France. entretien : attention, dans certaines régions, cette jacinthe peut figurer dans la liste des plantes protégées par réglementation préfectorale permanente ou temporaire. NB : son nom Hyacinthoides vient du grec Hyacintos, nom donné aux diverses jacinthes sauvages et de 'oides', qui est un suffixe signifiant semblable à, et son nom spécifique non scripta vient du latin signifie 'rien n'est écrit dessus' faisant allusion au fait que lorsque Hyacinthe fut assassiné, les feuilles ou les tépales de la fleur furent tachées par son sang, sauf que sur celle-ci, les feuilles ne le sont pas. Le nom Endymion vient du grec 'Endumiôn', c'est le nom d'un berger (mont Latmos en Carie, Asie Mineure), célèbre pour sa beauté, aimé de Séléné, déesse de la lune, qui, pour préserver sa beauté, elle obtient de la part de Zeus, un sommeil éternel. Ce genre comprend peu d'espèces, originaires des zones tempérées. Vous pouvez les découvrir durant au moins 15 jours à partir de la seconde quinzaine du mois d'avril, formant des tapis parfumés dans le bois de Hal (Hallerbos, 552 ha), près de Waterloo, au sud de Bruxelles et dans les îles britanniques. Propriétés et utilisations : Attention, toxique, l'enveloppe des bulbes a des propriétés urticantes. Toxique aussi pour les animaux domestiques, l'ingestion du bulbe provoque des troubles gastro-intestinaux. Utilisé en homéopathie sous le nom d'Agraphis nutans dans des traitements en O.R.L. Autrefois, ce bulbe, riche en mucilage, était utilisé pour obtenir de la colle ou pour empeser les vêtements. Pour obtenir des potées forcées de jacinthes au moment des fêtes : Mettre au frais les bulbes avant de les planter dans de la tourbe sur un lit de gravillons qui assure un bon drainage, en prenant garde, de laisser les pointes des bulbes émerger. Arroser et conserver dans un endroit obscur et frais (10 °C) environ 12 semaines, jusqu'à l'apparition des jeunes pousses. Les exposer progressivement à la lumière et à la chaleur entre 18 et 19 °C. Attention, la jacinthe est sensible aux courants d'air. Arroser avec de l'eau tiède, maintenir le substrat humide sans effectuer d'apport d'engrais. Peut se cultiver dans des récipients à col resserré avec de l'eau, en prenant soin de mettre du charbon de bois dans celle-ci, pour éviter le pourrissement des racines, ou dans du gravier, de la perlite, en mettant de l'eau, jusqu'à affleurer la base du bulbe. Après la floraison, laissez dépérir le feuillage, puis donner les bulbes à quelqu'un qui pourra les mettre en pleine terre. Ils refleuriront peut-être au bout de deux ans. Autres espèces présentes dans l'Encyclopédie : - Hyacinthoides hispanica (Mill.) Rothm., la Jacinthe d'Espagne, consulter sa fiche. - Hyacinthus orientalis L., la Jacinthe d'Orient, consulter sa fiche. Quelques autres espèces et sous-espèces : - Hyacinthoides algeriensis synonymes Endymion kabylicus Chouard, Scilla kabylica donné par certains auteurs pour synonyme de Hyacinthoides hispanica var. algeriensis, qui est endémique à l'Atlas algérien, en altitude dans le Djudjura. Des fleurs à corolle tubulaire courte ou absente, tépales très enroulés, étamines et anthères saillants bleuâtres. - Hyacinthus amethystinus L., un synonyme, Brimeura amethystina (L.) Chouard, la Jacinthe des Pyrénées ou Brimeura, originaire des Pyrénées, jusqu'à l'altitude de 1500 m, dans des sols calcaires, offrant une floraison bleue courant mai-juillet, zones 5-9. - Hyacinthoides italica Rothm, un synonyme, Scilla italica L., la Scille d'Italie, endémique au Piémont et la Ligurie, une espèce protégée à fleurs d'un bleu violet.
Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres espèces de bulbeuses présentes dans l'Encyclopédie. Annotations : *bulbe tuniqué, lorsque l'on effectue une coupe transversale du bulbe, on découvre l'emboîtement des tuniques les unes dans les autres, avec, au centre, le bourgeon à fleurs et les jeunes feuilles, idem pour les lys, par opposition avec le bulbe solide, qui développe à sa base des bulbilles ou caïeux, comme chez les glaïeuls ou les crocus. *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), avant d'être anobli en 1757, nommé, Carl Linnaeus, également médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie, qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. En 1738, il fonde l'Académie des sciences de Suède, et à partir de 1741, il enseigne à l'université d'Uppsala, durant une année, la médecine, puis, la botanique jusqu'en 1772. Son herbier, le plus riche de son époque, contenait 7 000 plantes. Il est l'auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum', qui est consultable en ligne à la bibliothèque universitaire de Kyoto. *Mill., abréviation botanique pour le jardinier, botaniste écossais Philip Miller (1691-1771), nommé surintendant en chef du Jardin botanique de Chelsea (Apothecaries’ Garden, 1673), l'un des plus anciens jardins botaniques, aujourd'hui connu, sous le nom de Chelsea Physic Garden de Londres. On lui doit la référence pour les jardiniers du 18e siècle : 'The Gardener's Dictionary' du jardin de Chelsea, édité à Londres de 1755 à 1760, illustré de nombreuses gravures d'Ehret, Lancake et John Miller. Dans ce vieux jardin botanique, il y cultive, en 1757, de nouvelles espèces, telles que l'Arum d'Éthiopie et la Pervenche de Madagascar, adressée, depuis le jardin du Roy de Paris. *Rothm., abréviation botanique pour le botaniste-taxonomiste allemand Werner Hugo Paul Rothmaler (1908-1962), à qui l'on doit de nombreuses identifications d'espèces et des parutions, dans des revues scientifiques. Un genre se limitant à une seule espèce, lui a été dédié, Rothmaleria granatensis (Asteraceae). natacha mauric © 19/06/2001 ® Jardin! L'Encyclopédie - nmauric 19/06/2001 ® Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
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