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Nom latin : Clematis 'Nelly Moser', proposé par certains revendeurs sous Clematis lanuginosa 'Nelly Moser'. famille : Renonculaceae. catégorie : arbuste grimpant à souche ligneuse. port : grimpant, assez compact. feuillage : caduc, vert clair, acide à vert franc. Des feuilles opposées et ovales. floraison : au printemps, d'avril jusqu'en juin durant environ 3 semaines, avec une remontée vers la fin de l'été, en septembre. Au Québec, en fleurs vers la fin mai, phoo ci-contre. Des fleurs visitées par certaines espèces de papillons. Sur les tiges de l'année précédente, fleurs de 15 à 20 cm à 8 sépales elliptiques, acuminés, à marge ondulée. couleur : initialement en 1898 "blanc nuancé et teinté de mauve avec une nervure médiane d'un beau rouge"*; de nos jours selon la provenance dans des tons de rose plus ou moins prononcé ou des rose mauve ou mauve avec la nervure médiane plus ou moins large rose, rouge voire violette* ; des étamines dans un dégradé de blanc puis vers la pointe rose très foncé presque pourpre, avec des anthères d'un brun pourpré, voirci-dessous l'illustration de l'époque. croissance : assez lente par rapport à certaines autres du genre. fruits : à maturité, akènes à longs styles plumeux, d'un gris argenté. hauteur : 2-3 m pour un étalement de 1 m. plantation : au printemps ou à l'automne, dans un sol bien ameubli et enrichi si nécessaire. Il faut, comme pour toutes les autres clématites à la plantation, coucher la motte en biais et dresser les tiges à la verticale, contre un support. multiplication : par marcottage au printemps, par boutures herbacées à la fin du printemps ou des tiges semi-aoûtées en été, et par semis à l'automne sous châssis, le résultat est incertain. sol : riche, de préférence alcalin, pH 7, riche, léger, frais, mais surtout bien drainé. Elle redoute un excès d'humidité qui favorise l'apparition de maladies fongiques. emplacement : soleil ou mi-ombre avec le pied à l'ombre et la tête au soleil. Protéger le pied avec une tuile, un tas de pierres plus ou moins plates. zone : 5 - 10, U-K hardiness H6, USDA zones 4a– 9b, tolère aisément - 20 °C. origine : 1897, une obtention de l'horticulteur versaillais Marcel Moser*, issue de croisement avec la chinoise laineuse Clematis lanuginosa* Lindley (1853), synonyme Clematis florida Thunberg var. lanuginosa (Lindley) Kuntze), nommée en chinois 'mao ye tie xian lian', qui présente des fleurs solitaires de 7 à 15 cm, couleur lavande. Originaire de l'est de la Chine, dans la province du Zhejiang. Depuis sa présentation en mai 1898, hors concours avec l'autre admirable clématite 'René Moser', à plusieurs reprises, depuis, elle a été primée, entre autres par la RHS* et elle est à l'origine de nombreux autres hybrides. entretien : arroser sans mouiller le feuillage, prévoir un bon paillis pour conserver le pied au frais durant la période estivale. La taille correspond à celle du groupe 2, ce sont les clématites qui fleurissent à la fin printemps sur les pousses de l'année précédente, puis, à la fin de l'été, sur les pousses de l'année. Cette délicate taille s'exécute, après avoir bien nettoyé le sécateur, pour limiter la diffusion des maladies cryptogamiques. Elle s'effectue à la fin de l'hiver, par temps sec, en rabattant le bois, au-dessus des bourgeons qui donneront la 1ère floraison, pour laquelle, on enlèvera les fleurs fanées en rabattant les tiges fanées d'environ 1/4 et permettre la remontée. Consulter la taille des différents groupes de clématites.
Le brusque brunissement et flétrissement des feuilles et des tiges est du à une maladie cryptogamique transmise par le Phoma clematidina (synonyme Ascochyta clematidina), un champignon, qui bloque la circulation de la sève, provoquant en peu de temps, le dépérissement total, infectant le sol avec ses spores. Il serait originaire des États-Unis, il semble ne se développer que sur les clématites hybrides à grandes fleurs ; mais elle est dédaignée comme toutes les autres par les lapins et les cervidés. NB : son nom Clematis vient du latin et du grec 'clêmatis', mot qui désigne une plante grimpante, venant de 'klêma' qui signifie sarment et son nom spécifique lanuginosa lanugineuse signifie qui est couvert d'un duvet ressemblant à de la laine (définition botanique du CNRTL. Dans le langage des fleurs, la clématite est le symbole de la pureté, selon une légende, pendant la fuite en Égypte, de la Vierge Marie, de Joseph et de l'enfant Jésus pour échapper au roi Hérode (gouverneur de Judée), se seraient reposés sous son ombre, et durant le mois de Marie, elle était utilisée pour honorer la Vierge, le deuxième jour du mois de mai (dans une corbeille de fleurs à la Sainte Vierge) - Un tertiaire de Saint-François, 1891 - Montréal. L'espèce type Clematis lanuginosa a été découverte en 1850 par le botaniste britannique, Robert Fortune*, au nord de la Chine interdite, au nord-est de la province du Zhejiang, aux environs de la ville portuaire de Ningbo où il se trouvait oeuvrant pour la couronne britannique, mandaté par l'East India Company (Compagnie des Indes Orientales), cherchant à s'accaparer des échantillons de thé produits par les cultivateurs chinois et percer les secrets de sa fabrication du thé noir, afin de planter en Inde sur les contreforts de l'Himalaya, des graines de théiers pour retrouver le monopole sur le commerce du thé, qu'elle avait perdu en 1834. Ce genre toxique comprend 300 espèces dont 147 sont présentes en Chine et 93 d'entre elles y sont endémiques. Depuis des siècles, cette célèbre clématite à grandes fleurs, est la grimpante idéale, pour être utilisée au jardin, grimpant à l'arrière-plan, des massifs ou dans les arbustes, et plus traditionnellement sur des barrières, clôtures, murs et treillages, également en couvre-sol, dans les rocailles et les mixed-border. Parfaite pour être cultivée dans des vasques et des potées pour fleurir terrasses et balcons. Parmi les cultivars, citons : - Clematis 'Nelly Moser Neu' (2016), une obtention allemande de Friedrich Manfred Westphal (25497 Prisdorf), 1.50 à 2.50 m de haut pour un Ø de 0.60 à 0.80 m, elle est également remontante à l'automne à fleurs de 15 à 17 cm de couleur rose avec une large bande plus foncée au centre des pétales très ondulés. - Clematis lanuginosa 'Henry', 2.50 à 4.50 m de haut, Ø de 0.90 à 1.20 m, floraison de la fin du printemps au début de l'été avec une remontée au début de l'automne, grandes fleurs de 15 à 20 cm d'un blanc pur avec sur la pointe de la ligne médiane des pétales, un large trait d'un vert chartreux pâlissant vers le coeur, plus présent sur le revers, avec des étamines d'un jaune beurre en coeur et des anthères chocolatées, même zone de rusticité. - Clematis lanuginosa 'Candida', initialement, ce serait une ancienne obtention de 1862 de Victor Lemoine* à grandes fleurs de 20 à 23 cm, d'un blanc pur, aux étamines jaunes, chaque large pétale sur la ligne médiane une double strie blanche en relief, même période de floraison avec une remontée à l'automne. Celle qui est de nos jours commercialisée serait d'origine nord-américaine, selon certains spécialistes nord-américains, celle de Victor Lemoine* aurait disparu des jardins de l'Europe. - Clematis lanuginosa 'Marie Boisselot', une obtention de 1900 par le M.A.Boisselot* qui la dédie à sa fille Marie, elle est diffusée aussi sous son nom d'épouse 'Madame le Coultre', que certains donnent pour synonyme de 'Candida', de 2.50 m à 3 m de haut, avec des fleurs simples de 15 à 20 cm d'un blanc pur, avec des étamines et des anthères d'un blanc jaune crémeux. - Clematis lanuginosa 'Multi Blue', environ 2.50 m de haut, une clématite dont la couleur oscille, selon le climat et la nature du sol, entre le bleu soutenu et le violet, fleurs doubles avec une couronne centrale de courts pétales. Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres espèces de clématites présentes dans l'Encyclopédie. Revue horticole de 1898: "L'année dernière, M. Moser, horticulteur, 1, rue Saint - Symphorien, à Versailles, exposait deux Clématites nouvelles à l'Exposition d'horticulture de celle ville. Toutes deux étaient jolies, mais l’une d'entre elles fut particulièrement remarquée, Celle-ci était Nelly Moser. Son apparition fut enregistrée par la Revue horticole ', et c'est d'elle que la planche coloriée de ce numéro montre les admirables fleurs. L'autre s'appelait Georges Magne ; elle était de teinte plus liliacée, mais de même forme et de mêmes dimensions. Déjà, en 1896, l'attention des amateurs fut portée sur les obtentions de M. Moser, qui présentait alors les Clématites René Moser et Marcel Moser. Ces nouveautés constituaient déjà une grande amélioration des Clématites issues du Clematis lanuginosa. Celles qu'on nous a montrées en 1837 ont encore accentué le progrès de ce charmant genre de plantes vers un état de perfectionnement remarquable. Il est juste de dire que, parmi les espèces botaniques qui ont donné naissance à la pléiade de Clématites si ornementales dont la faveur s'accroît de jour en jour, le Clematis lanuginosa , Lindl . , est celle qui possède les plus grandes fleurs. Cette espèce fut découverte par Robert Fortune aux environs de Ningpo (Chine septentrionale), vers 1850, époque relativement récente par rapport aux progrès réalisés depuis. Elle fut décrite successivement par l'Illustration horticole, en 1854 ; par la Flore des serres et des Jardins de l'Europe, en 1876-1877 ; puis dans la belle monographie des Clématites à grandes fleurs, écrite en 1884,, par Alphonse Lavallée. La couleur des fleurs du type était d'un bleu lavande. Leur diamètre augmenta vite sous l'influence de la culture intensive, de la sélection et des fécondations successives. Jusqu'à ces dernières années, la variété Bélisaire de nuance lilas tendre, compte parmi celles qui possédaient les plus larges fleurs, mais un temps d'arrêt se produisit alors dans l'accroissement des dimensions de ces Clématites. C'est plutôt dans leur coloris qu'on observa d'heureuses modifications, sans toutefois qu'elles soient sorties, le blanc mis à part, de la gamme des tons lilacés, bleutés et violacés, avec des nervures médianes de nuances plus ou moins apparentes.
Des croisements opérés sur cette dernière variété ont enfin donné Georges Magne, rose lilacé avec nervures médianes rose carmin, et Nelly Moser, d'un blanc nuancé de rose avec une nervure médiane carminée, de ton très vif. Ajoutons que M. Moser continu la série de ses hybridations et mettra cette année, au commerce, une nouveauté, Madame Marie Deschamp, dont les sépales sont remarquablement arrondis, au lieu d'être pointus, comme ceux de la variété Nelly Moser. La couleur de cette dernière nouveauté est blanc nuancé mauve, avec une nervure médiane rouge. Comme on peut s'en rendre compte à l'examen de la planche coloriée, le diamètre des fleurs de la Clématite Nelly Moser peut atteindre 15 centimètres. Sa nuance, très chaude, et celle tout à fait tranchée de ses nervures médianes, la distinguent complètement de toutes les autres variétés connues du Clematis lanuginosa. Sa croissance est particulièrement vigoureuse et sa rusticité grande. Elle commence à fleurir au mois de mai et refleurit à plusieurs reprises dans le courant de l'année, et parfois jusqu'en octobre. La culture de la Clématite Nelly Moser ne présente pas plus de difficultés que celles de ses congénères. Il faut la planter dans un sol profond, léger et riche, et à une exposition un peu ombragée, voire même au nord. Lorsque le sol du jardin ne remplit pas les conditions nécessaires, il faut, dans les trous destinés à recevoir les plantes, mettre un compost de bonne terre franche, de terreau, et de terre de bruyère sableuse, par parties égales. Après la plantation, on tapisse la surface du sol avec du fumier consommé ; il est ensuite indispensable de ne pas ménager les arrosements, auxquels on se trouvera bien d'ajouter un peu d'engrais liquide. Enfin, la taille doit se borner à l'enlèvement des parties qui se sont desséchées pendant l'hiver, des rameaux les plus faibles après une première floraison, et enfin n des inflorescences défleuries, qu'il est bon de ne pas laisser grainer, l'accomplissement de cette fonction pouvant provoquer l'épuisement des plantes. Terminons sur un détail qui montre combien l'obtention des plantes nouvelles est souvent due aux concours de circonstances fortuites. Au repiquage, le semis qui était étiqueté Nelly Moser, et qui était encore à l'étude, fut repiqué en double par inadvertance, et à la floraison, on s'aperçut qu'on possédait deux nouveautés au lieu d'une. C'est ainsi que fut trouvée la Clématite Georges Magne, qui fut exposée pour la première fois en même temps que la Clématite Nelly Moser. " article rédigé par Henry Dauthenay publié en 1898, dans le volume 70 page 236-37 de la revue horticole, consultable en ligne dans e-book. Annotations : *couleur description en date du 16 mai 1898 dans le Bulletin d'arboriculture, de floriculture et de culture potagère (Cercle d'arboriculture de Belgique). *M.A.Boisselot, Auguste Boisselot, arboriculteur à Nantes, 45 rue de Rennes, nommé par ses contemporains 'le semeur de fruits, dont le nom est connu de tous les pomologues', dans les publications de la Société nantaise d'horticulture de 1881, consultable sur Gallica.bnf. On peut y lire ses recommandations : 'M. Boisselot', sur un moyen de multiplier, en grand nombre, les plantes grimpantes, comme les vignes et les Clématites, est à noter et à pratiquer. C'est un marcottage sans fin, qui consiste à laisser courir les sarments sur la terre, en les incisant, entre noeuds, à moitié bois, puis à l'enterrer quand une petite végétation s'est manifestée à chaque œil, en laissant dehors ce commencement de jeune pousse'. Une greffe d'automne aérienne de la vigne porte son nom de greffe Boisselot, travaux publiés en 1864. Fortune botaniste écossais, Robert Fortune (1812-1880), qui effectue plusieurs longs séjours en Chine, pour le compte de la Compagnie des Indes Orientales à la recherche des thés et pour tenter, d'en découvrir les techniques de fabrication. Il est à l'origine de l'introduction en Europe, de nombreuses espèces extrême-orientales, découvertes que l'on trouve citées dans ses récits de voyages dont 'La route du thé et des fleurs', édité en 1852. Jusqu'en 1848, il assure la fonction de conservateur du jardin de la compagnie des Apothicaires à Chelsea. *Lemoine, Victor Lemoine (1823-1911), célèbre horticulteur nancéien, fondateur de la Maison Lemoine en 1848, qui fut par la suite, en 1870, l'un des premiers à s'intéresser aux lilas (Syringa), et avec son fils, Émile, ils ont créé, les premiers hybrides de Deutzia, ils sont les spécialistes des hybridations des genres Philadelphus, Syringa et Weigela. *RHS, abréviation pour The Royal Horticultural Society, La Société Royale d'Horticulture, fondée à Londres en 1804, qui décerne chaque année, The Award of Garden Merit (AGM) à de nouvelles obtentions au cours du Chelsea Flower Show, qui se déroule chaque année 5 jours durant du 23 au 27 mai à l'Hôpital Royal de Chelsea, à Londres. C'est l'une des plus grandes expositions florales au monde. nmauric© 29/02/2000 ® Jardin ! L'Encyclopédie nmauric© 29.02.2000 - ® Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
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