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Nom latin : Lonicera periclymenum L* (1753), deux synonymes retenus, Periclymenum vulgare Mill.* (1768), Caprifolium periclymenum (L.) Delarbre (1800), selon les flores onze autres synonymes consultables sur l'inpn, deux taxons retenus. famille : Caprifoliaceae. catégorie : arbrisseau à souche sarmenteuse dont l'écorce se desquame avec les ans. port : grimpant. feuillage : caduc, vert jade à vert bleuté, duveteux sur le revers, se distingue par un feuillage non soudé. Sur des tiges violacées à pourprées paire de feuilles opposées ovales à floraison : longue parfumée, nectarifère. couleur : les boutons floraux sont roses, les fleurs au début sont rose et 1 ou 2 jours plus tard rose, blanche et jaune. fruits : des baies globuleuses rouges toxiques pour les humains, mais elles sont convoitées par les oiseaux. croissance : rapide. hauteur : 5-6 m en tous sens. plantation : de préférence de septembre à décembre, ou après les gelées, de février jusqu'en mai. multiplication : par semis en poquets de quelques graines fraîches après stratification à froid à l'automne, par bouturage de tiges herbacées, ou de tiges aoûtées avec ou sans talon et par marcottage, à effectuer de préférence au printemps. sol : tous, léger, pas trop riche, de préférence frais, humide, mais bien drainé. emplacement : soleil, mi-ombre partielle. Il a besoin de soleil pour avoir une abondante floraison qui embaume. zone : 5-10, U-K hardiness H5, USDA zones 4b-9b. origine : dans les haies et les bois de feuillus de l'Europe et du Maroc. entretien : ne pas oublier de l'arroser la première année de la plantation, rabattre après floraison, la taille s'effectue courant février-mars. maladies et ravageurs : comme les autres, il est sujet aux pucerons verts hyadaphis tataricae (turnip aphid.), sur les nouvelles pousses et le revers des feuilles, aux aleurodes (glasshouse whitefly), aux thrips (thunder flies) et parfois aux cochenilles (scale insects). Il est sensible à l'oïdium (powdery mildews) qui peut provoquer la chute des feuilles et à la maladie des taches foliaires (silver leaf). NB :son nom Lonicera lui a été donné par Linné* en souvenir du médecin-botaniste allemand Adam Lonitzer (1528-1586), qui a publié divers ouvrages sur les plantes. Les sages-femmes de son époque lui doivent la première utilisation de l'ergot de seigle (Claviceps purpurea) à des fins médicinales, pour accélérer la délivrance, lire à ce sujet un article, format pdf. Son nom spécifique periclymenum vient du grec signifie qui s'entortille. Comme un de ses noms communs l'annonce, le Broute-biquette, son feuillage est brouté par les caprins, les ovins et les bovins. Ce genre comprend environ 180 espèces de grimpantes ou d'arbustes caducs, persistants ou semi-persistants originaire des zones tempérées de l'hémisphère nord, 11 espèces en France donc 6 arbustives, 15 en Europe, 22 en Amérique du Nord dont 11 présentes au Canada et dont 18 d'entre eux sont endémiques aux États-Unis, et 57 espèces présentes en Chine dont 23 sont endémiques et 25 au Japon. Il a sa place au jardin sur une clôture, une palissade, une pergola contre un mur, sur un muret près des cheminements et des ouvertures pour profiter de son parfum nocturne. Il s'utilise également en couvre-sol dans les rocailles et sur les talus pourles fixer ou simplement dans des vasques ou des potées pour les balcons et les terrasses. Propriétés et utilisations : Autrefois, le bois des tiges servaient à confectionner des peignes pour les tisserands, des dents pour les herses et des tuyaux pour les pipes et des racines étaient obtenue une teinture bleu ciel. Les fleurs sont riches en mucilages ainsi qu'en acide salicilique. Dans les pharmacopées populaires les feuilles sont réputées astringentes, elles étaient utilisées pour faire des gargarismes. Parmi les cultivars, citons : *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), auparavant Carl Linnæus, médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. A partir de 1741, il enseigne à l'Université d'Uppsala durant une année la médecine puis la botanique jusqu'en 1772. Il est le fondateur de l'Académie des sciences de Suède. *Mill, abréviation botanique pour le botaniste écossais Philip Miller (1691-1771), on lui doit la référence pour les jardiniers du 18 ième siècle 'the Gardener's Dictionary' du jardin de Chelsea, édité à Londres de 1755 à 1760. Illustré de nombreuses gravures de Georg Dionysius Ehret, Richard Lancake et John Miller. Dans ce vieux jardin botanique, il y cultive, en 1757, de nouvelles espèces, telles que l'arum d'Éthiopie et la pervenche de Madagascar, adressées, depuis le jardin du Roy de Paris. natacha mauric © 02.01.2000 ® Jardin ! L'Encyclopédie natacha mauric © 02.01.2000 - ® par la Société des Gens de Lettres - ® Jardin ! L'Encyclopédie - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites - ® Jardin ! L'Encyclopédie. ![]() |
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