Trachelospermum jasminoïdes - Jasmin étoilé, des Indes
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    Trachelospermum jasminoides
    Trachelospermum jasminoïdes
    Nom commun : Trachélosperme semblable au Jasmin, Jasmin étoilé, Jasmin des Indes, Faux jasmin, nommé par les anglophones 'Star jasmine, Confederate-Jasmine'en chnois c'est Luo shî, Shî lông téng, wàn zî huä, wàn zî môlî (traduction mots à mots : Vigne de dragon en pierre, fleur de dix mille mots, jasmin de dix mille mots).
    Nom latin : Trachelospermum jasminoïdes (Lindl.) Lem.* (1851), 11 synonymes retenus, dont Rhynchospermum jasminoides Lindl.* (1846), écrit parfois Rhyncospermum,Rhyncospermum jasminoides var variegatum J.Veitch f. (1863), Rhyncospermum pulchrum Jacob-Makoy (1870), Trachelospermum adnascens Hance (1868), Trachelospermum divaricatum Kanitz (1878), Trachelospermum jasminoides var. heterophyllum Tsiang (1934), Trachelospermum jasminoides var. pubescens Makino (1912), Parechites adnascens Hance (1868), est illégal Nerium divaricatum Thunb.
    famille : Apocynaceae.
    catégorie : volubile arbuste, grimpant.
    port : dense, ramifié, retombant.
    feuillage : persistant, épais, coriace, vert acide pour le jeune feuillage, les autres, d'un vert sombre, luisant sur le dessus, revers plus pâle et glauque, le limbe de part et d'autres de la nervure médiane est légèrement concave. De longues feuilles de 5 à 14 cm, opposées, ovales à obovales-elliptiques, acuminées et courtement pétiolées.
    floraison : de la fin du printemps jusqu'au coeur de l'été, courant mai-août, parfumée, visitée par les abeilles, les bourdons, les colibris et certaines espèces de papillons nocturnes, comme le Gamma Autographa gamma.
    En cime, à l'aisselle des feuilles, au bout d'un fin et long pédoncule, petits bouquets bipares de fleurs tubulaires, pendantes, Ø 2,5 cm à corolle étoilée à 5 lobes oblongs, tous incurvés vers la droite, qui fait penser à une hélice, calice étoilé à 5 sépales mettant en valeur les boutons floraux vrillés.
    couleur : blanc pur.
    fruits : en été, de longues gousses arrondies et incurvées, contenant des graines brunes, de forme étroite et ovoïde, se terminant par un col étroit, surmonté d'une aigrette plumeuse, en forme d'hélice.
    croissance : lente au début, il faut être patient et lui laisser le temps, de s'installer.
    hauteur : 4-10 m en tous sens et plus. Lorsqu'il est cultivé dans des potées, il est moins volubile et de plus petite taille.
    plantation : au printemps ou à l'automne, selon le climat. Dans le sens du vent et pas trop loin des ouvertures pour profiter de son parfum.
    multiplication : bouturage au printemps, en laissant sécher, l'entaille durant quelques heures, avant de planter, par semis et par marcottage spontané, s'il touche le sol.
    sol : drainé, acide ou neutre ou alcalin, humifère, fertile ou riche, mais sans excès et frais.
    emplacement : soleil, mi-ombre ou ombre légère, à l'abri des vents froids et des gelées printanières.
    zone : 8-10, U-K Hardiness H4, USDA zone 7b-9b.Tolère aisément jusqu'à -5 °C. Une fois bien implanté, il supporte parfaitement de longues périodes de sécheresse. Dès qu'il a soif, cela se remarque à l'oeil nu, le feuillage se ride et se creuse et il tolère le bord de mer.
    origine : dans les montagnes, près des ruisseaux, à la lisière des forêts ou dans les forêts mixtes et au bord des routes du sud-est de l'Asie, en zone subtropicale, du sud et du centre du Japon, jusqu'au Vietnam et au centre de la Chine, ainsi qu'en Corée du Nord et dans l'île de Taïwan, consulter la carte.
    Introduit en Europe via l'Angleterre, en 1844, adressé par Robert Fortune*, qui le découvre dans la région de Shanghai.
    entretien : au début, il ne s'accroche pas tout seul, il faut donc, le palisser sur un mur, une clôture, une pergola, où par la suite, il va s'enrouler tout seul. Peu ou pas de taille.
    Les deux premières années, arroser abondamment et régulièrement et chaque année, à la fin de l'hiver, effectuer l'apport d'une fumure organique. Avant l'été, pailler la souche, pour conserver le sol frais et limiter ainsi les arrosages. Taille éventuelle, légère à la fin de l'hiver et un nettoyage après la floraison.
    fructification
    paire de gousses
    maladies et ravageurs : très bonne résistance aux maladies et aux ravageurs, de plus, non convoité par les cervidés.
    NB : son nom Trachelospermum vient du grec 'trachelos', qui désigne le cou et de 'sperma', qui désigne la semence, la graine et son nom spécifique, jasminoides est composé de jasmin, mot emprunté à l'arabe, qui l'a emprunté au vieux persan 'yâsamîn, en pehlevi* yâsaman' qui l'aurait emprunté au sanskrit et le suffixe 'oïdes', qui indique, une ressemblance de forme avec le jasmin, donc Trachélosperme semblable au jasmin bien souvent traduit par faux-jasmin.
    Ce Jasmin étoilé a été primé par la RHS* avec The Award of Garden Merit (AGM).
    Il peut s'utiliser en couvre-sol, dans les massifs et sur les talus pour fixer les sols et stopper l'érosion et même planter au pied et sous le couvert d'un pin.
    Ce genre comprenait une vingtaine d'espèces, après la révision de 2012, seulement 11 espèces ont été retenues, toutes originaires du sud-est de l'Asie en zone tropicale. L'espèce donnée comme étant nord-américaine, Trachelospermum difforme, ne fait plus partie du genre, il est donné maintenant, pour synonyme de Thyrsanthella difformis. Genre qui est composé de cette unique espèce ayant 6 autres noms pour synonymes. Une grimpante à toutes petites fleurs jaunes à gorge striée de rouge que l'on rencontre en Caroline et en Géorgie.
    Propriétés et utilisations :
    Le trachélosperme contient des alcaloïdes indoliques tels que l'Ibogaïne, les tabernaemontanines et voacangine, le latex blanc contenu dans les tiges peut être irritant.
    Dans la pharmacopée traditionnelle chinoise (Shennong bencao jing) il est nommé Luo shî jianwan, elle lui attribue des propriétés antibiotiques, analgésiques, anti-inflammatoires et cardiovasculaires, que des études menées en Chine vers 2008, ont confirmé après extraction de ses principes actifs.
    Les parties utilisées sont réduites en poudre et en association avec d'autres plantes comme la rhubarbe du Séchouan, la racine de cimicifuga, du miel et du camphre de Bornéo, etc, pour traiter les maux de gorge, les toux et la fièvre typhoïde.

    Parmi les cultivars, citons :
    • Trachelospermum jasminoides ‘Madison’ serait plus robuste que l'espèce type, avec un épais feuillage plus convexe, vert foncé et vernissé. Abondante floraison ivoire de juin à septembre.

    • Trachelospermum jasminoides ‘Pink Showers’, 3 m en tous sens, à croissance lente, aime les expositions pas trop brûlantes, feuillage légèrement ondulé, de juin jusqu'en août, floraison parfumée d'un rose dragée, plus pâle couleur Cuisse de nymphe vers la base avec un centre d'un jaune orangé. Les boutons floraux sont d'un pâle rose saumoné et jaune verdâtre vers la base.

    • Trachelospermum jasminoides 'Star of Toscane', de juin à septembre, des petites fleurs de 2,5 cm, d'un blanc qui progressivement passe au jaune assez vif en coeur.

    • Trachelospermum jasminoides ‘Star of Venice’ 3 m et plus, port étalé, feuillage d'un vert plus clair et acide, abondante floraison parfumée de mai à septembre, des fleurs d'un blanc pur à fond de gorge jaune, les lobes des pétales sont étroits, bombés à marge ondulée donnant l'aspect d'un feston. Tolère jusqu'à -10 °C.

    • Trachelospermum jasminoides 'Tricolor' est un peu plus touffu que 'Variegata', maculé, panaché de blanc crème, vert et rose, dont le rose vif pour les nouvelles pousses, floraison blanche parfumée.

    • Trachelospermum jasminoides 'Variegata' est moins vigoureuse et moins florifère que l'espèce type, feuillage panaché et un peu rouge en hiver ainsi que le jeune feuillage.

    Quelques autres espèces :

    • Trachelospermum assamense Woodson, pas de synonyme retenu, le Trachelosperme de l'Assam, découvert en 1936, il est endémique à l'est de l'Himalaya, l'est de l'Inde, dans l'État de l'Assam, et en 2010, au nord-est de l'Inde, dans l'état de l'Arunachal Pradesh, dans le district du Kameng, présent également au Népal et au Bhoutan, dans le district de Punakha, feuillage oblong à elliptique-lancéolé de 6 à 8 cm x 2 à 3 cm, en mai, des corymbes de minuscules fleurs blanches à corolle de 5 à 8 mm de long, voir photo sur le portail de Bhutan Biodiversity biodiversity .

    • Trachelospermum asiaticum (Siebold & Zucc.) Nakai, originaire du Japon et de Corée : 3 à 6 m x 3, au feuillage ovale, vert foncé, brillant, fleurs parfumées blanc-crème en été. Il existe de nombreux hybrides, zones 7-11.

    • Trachelospermum asiaticum 'Chirofu Chirimen', 1 à 2.50 m, se distingue par un petit feuillage, étroit, lancéolé, vert foncé, aux nervures blanchâtres et au limbe panaché de blanc et de nouvelles pousses lavées de rose. Recherché pour sa croissance lente, pour être utilisé en couvre-sol, ne dépassant pas 30 cm de haut.

    • Trachelospermum asiaticum 'Mandanianum', de même taille et feuillage que l'espèce type, se différencie par ses petites fleurs parfumées, d'un jaune assez pâle, Ø 2 cm.

    • Trachelospermum asiaticum 'Ogon-nishiki', de petite taille, entre 0.60 m et 1 m, recherché comme couvre-sol persistant, au feuillage panaché de rouge à rouge orangé, jaune d'or, vert chartreux et vert foncé, à floraison jaune. Il est parfois commercialisé sous le nom de Rhyncospermum asiaticum 'Summer Sunset'.

    • Trachelospermum asiaticum 'Pink Showers', nomme par les anglophones Candy pink star-shaped flower, 6 m en tous sens avec des feuilles ovales de 5 cm et des petites fleurs, jaunes en coeur avec un dégradé de rose pâle à rose bonbon vers la marge qui est festonnée.

    • Trachelospermum asiaticum 'Red Top', se distingue par des nouvelles pousses d'un rouge cuivré avec les nervures plus claires, virant progressivement en vert, conservant les nervures claires et bien marquées, donnant aux feuilles un aspect irrégulièrement bombé. Des feuilles nettement ovales sur des tiges rougeâtres et une floraison non parfumée, à larges hélices blanches, avec la base tubulaire d'un blanc légèrement jaune verdâtre, presque vert tilleul, comme les boutons floraux.

    • Trachelospermum asiaticum 'Tricolor', ne dépassant pas 2 m, avec de jeunes pousses dans deux tons de roses virant au blanc crémeux, puis sont panachées de vert et blanc, virant au pourpre à l'automne, floraison jaune.

      Trachelospermum asiaticum
      Trachelospermum asiaticum
    • Trachelospermum bodinieri (H.Lév.) Woodson, Trachélosperme de Bodinier*, synonymes, Melodinus bodinieri H.Lév., Trachelospermum cathayanum* C.K.Schneid., Trachelospermum cathayanum var. longipedicellatum Lingelsh., Trachelospermum cathayanum var. tetanocarpum (C.K.Schneid.) Tsiang & P.T.Li, Trachelospermum formosanum Y.C.Liu & Ou, Trachelospermum formosanum Y.C. Liu & C.H. Ou, Trachelospermum longipedicellatum (Lingelsh.) Woodson, Trachelospermum tetanocarpum C.K.Schneid., Trachelospermum wenchowense Tsiang, Trachelospermum yunnanense Tsiang & P.T.Li, originaire du Tibet et du sud-ouest et de l'est de la Chine, dans les provinces du Yunnan, Séchouan, Guizhou, Guangxi, Hunan, Hubei, sud de la Mongolie, provinces côtières du Guangdong, Fujian, Zhejiang et Taïwan (ex Formose)

    • Trachelospermum brevistylum Hand.-Mazz., synonymes retenus par la flore de Chine, Trachelospermum cuneatum Tsiang, Trachelospermum suaveolens Chun., découvert tardivement en 1921, endémique à la région autonome du Tibet ainsi qu'aux provinces côtières du sud-est de la Chine, Anhui, Fujian, Guangdong et au sud-ouest dans celles du Guangxi, Guizhou, Hunan et Séchouan, où il est nommé 'duän zhù luô shî', liane de 4 à 5 m, d'étroites feuilles elliptiques et vernissées de 5 à 10 x 3 cm, corymbes d'une dizaine de petites fleurs jaune pâle, bien que signalée blanche, voir photo © Andy Chan, membre du réseau Chaiwa plant (2004).

    • Trachelospermum dunnii (H.Lév.) H.Lév., synonymes Trachelospermum eglandulatum D.Fang, Trachelospermum rubrinerve H.Lév., Trachelospermum tenax Tsiang, Melodinus dunnii H.Lév., Melodinus cavaleriei H.Lév. , découvert tardivement en 1914, endémique à une zonesituée au sud-est de la Chine, autour de la province de Guizhou, Guangxi, Hunan, Séchouan et Yunnan, où il est nommé 'xiu mao luo shî'. Il se distingue des autres espèces par son système pileux, des feuilles oblongues-elliptiques, au revers tomenteux ainsi que les nouvelles pousses. Une floraison blanche dans un calice poilu, comme l'extérieur de la corolle des petites fleurs.
      Selon la pharmacopée traditionnelle, les nouvelles feuilles sont réputée pour traiter les plaies et les blessures.

    Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres jasmins présents dans l'Encyclopédie.

    Annotations :
    *Bodinier, dédié au prêtre, missionnaire catholique Émile-Marie Bodinier (1842-1901) qui débarque en 1865 à à Kouy-Tchéou (province du Guizhou), pour y exercer la fonction de Provicaire apostolique, où il passe, le restant de sa vie. Botaniste de renom, il collecte et réalise son herbier conservé aujourd'hui, dans l'Herbier du muséum national d’histoire naturelle, plus de 166 espèces chinoises lui ont été dédiées sous les formes bodinieri et bodinierii.

    *Cathayanum de Cathay, c'est le nom donné, au Moyen Age, à la Chine du Nord, correspondant au sud de la Mongolie, mot venant du chinois 'Qidan 'Khitan venant du mongol Khiatad, qui est le nom donné à un peuple nomade qui fonde, en 907, la dynastie des Grands Khitan.

    *Fortune, Robert Fortune (1812-1880), botaniste anglais, qui effectue plusieurs longs séjours en Chine, pour le compte de la Compagnie des Indes orientales, à la recherche des thés et pour tenter d'en découvrir les techniques de fabrication.
    Il est à l'origine de l'introduction en Europe de nombreuses espèces extrême-orientales, découvertes que l'on trouve citées dans ses récits de voyages, dont La route du thé et des fleurs, édité en 1852.
    Jusqu'en 1848, il assure la fonction de conservateur du jardin de la compagnie des apothicaires à Chelsea.
    *Lem., abréviation botanique pour le botaniste français Charles Lemaire (1800-1871), initialement professeur de littérature à Paris, il se passionne pour la botanique et il devient le spécialiste des cactées initie de 1841 à 1847 l'inachevée 'Iconographie descriptive des cactées', en 1845, il part en Belgique, collaborer avec Louis Van Houtte à la célèbre 'Flore des serres et des jardins de l'Europe' qui sera publier de 1845 à 1888, suivi de 'L'Illustration horticole'.

    *Lindl., abréviation botanique pour le botaniste britannique John Lindley (1799-1865), il fut l'un des premiers à occuper une chaire de botanique à l'Université de Londres et de Cambridge, l'assistant de Bank's, nommé en 1822, secrétaire de la Royal Society of Horticultur.
    Spécialiste des orchidées et de leur hybridation, on lui doit les descriptions des 77 espèces découvertes par Thomas L. Mitchell lors de ses 3 expéditions en Australie orientale vers 1838 et par la suite, celles découvertes en Australie occidentale par Drummond et Molloy. En 1838, son intervention a permis de sauver Kew garden de la destruction.
    Entre-temps, de 1815 à 1824, en collaboration avec le botaniste archéologue britannique John Bellenden Ker Gawler (1764 - 1842), il fait paraître, une revue illustrée 'Botanical Register'.

    *pehlevi (pahlavi), le moyen-perse, une langue ancienne iranienne parlée et écrite (empruntée au parthe), qui était la langue officielle et religieuse de la dynastie des Sassanides, qui règne sur le Grand Iran de l'an 224 après J-C jusqu'en 651, au moment de l'invasion musulmane.

    *RHS., abréviation pour The Royal Horticultural Society, la Société Royale d'Horticulture, fondée à Londres, le 7 mars 1804, elle décerne chaque année à de nouvelles obtentions, "The Award of Garden Merit" (AGM), au cours du Chelsea Flower Show, qui se déroule 5 jours durant, du 23 au 27 mai à l'Hôpital Royal de Chelsea, à Londres. C'est l'une des plus grandes expositions florales au monde.
    Cette distinction, l'AGM, est la référence qui aide chaque année les jardiniers britanniques à choisir les meilleures plantes pour leur jardin.
    La RHS à partir de 1869, décerne chaque année la Médaille commémorative Veitch 'en l'honneur de James Veitch*, qui est décernée à des jardiniers, des collecteurs, des botanistes ou des scientifiques de toute nationalité, qui ont contribué et marqué leur époque par leurs actions.

    *Veitch., horticulteur-explorateur, écossais, John Gould Veitch (1839-1870), qui à travers le monde, recueille des espèces pour le compte des célébrissimes pépinières James Veitch & Sons (1808) d'Exeter, dans le comté du Devon, au sud-ouest de l'Angleterre, qui les acclimatent, avant de les diffuser, par la suite, dans les parcs et les jardins du reste de l'Europe.
    L'établissement a été racheté en 1969 par St. Bridget Nurseries. Lire 'The House of Veitch', publiée en 2002 par la RHS*, toujours commercialisée.
    natacha mauric © 16.06.2009 ® Jardin! L'Encyclopédie
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