Nom commun : Thladianthe douteuse, en chinois 'Chi bao', nommée par les anglophones 'Manchu tubergourd' ou 'Goldencreeper'. photo du bas Thladiantha dubia 'Eva'
Nom latin : Thladiantha dubia  Bunge*, synonymes Gymnopetalum horsfieldii  Miq.* et Gymnopetalum piperifolium  Miq.
famille : Cucurbitaceae.
catégorie : vivace dioïque, herbacée à tubercules.
port : grimpant
feuillage : caduc, rugueux, vert franc aux nervures marquées et marge en dents de scie en forme de petit crochet, légèrement velu. Sur des tiges pubescentes, Feuilles (5-10cm) alternes, ovales,cordées.
floraison : en été de juin à septembre selon climat et latitude, nectarifère visitée par les abeilles.
Fleurs (5cm) poilues campanulées rappelant celles des concombres, les femelles sont solitaires, les mâles solitaires ou en pseudo-racèmes, calice pubescent à 5 lobes retroussés et pédicelle filiforme.
couleur : jaune vif, plus foncé sur les nervures et en fond de gorge, étamines jaune-orangé.
fruits : petits fruits charnus poilus, ovoïdes d'un jaune-orangé à maturité aux 10 à12 côtes marquées, contenant de nombreuses graines plates, ovales de couleur gris-noir.
croissance : rapide.
hauteur : 4-6 m en tout sens.
plantation : au printemps.
multiplication : par division des tubercules, par bouturage ou marcottage. Il semblerait qu'en Europe il n'y ait que des sujets mâles, donc reproduction végétative si c'est le cas
sol : drainé, plutôt frais et humide.
emplacement : ombre, mi-ombre. Supporte même quelques heures de soleil. Bref elle est presque parfaite !!!
zone : 3 - 9, U-K hardiness H=7, USDA zone 6a-9b, (note : l'espèce type est réputée être en zone 7).
origine : lisières des bois et dans les vallées au nord, nord-est de la Chine en Mandchourie, dans les provinces du Gansu, Hebei, nord Séchouan, en Corée, introduite et naturalisée au Japon; consulter la carte.
entretien : s'accroche seule avec ses vrilles axillaires , sauf lorsqu'elle est toute jeune, peut se montrer envahissant, taille en automne.
Prendre garde au début du printemps lors des travaux dans le jardin puisqu'elle réapparait parfois un peu tardivement.
Prévoir un paillis pour passer tranquillement l'hiver.
NB : son nom Thladiantha vient du grec 'thladias' désigne un homme castré, un eunuque et 'anthos' désigne la fleur, faisant peut être référence au faite que Bunge lorsqu'il la découvre pense qu'elle ne peut pas donner de fruits et son nom spécifique dubia  signifie douteuse.
Ce genre comprend 23 espèces d'annuelles ou vivaces grimpantes ou rampantes, originaires de l'Afrique et de l'Extrême-Orient dont 23 en Chine.
Un seul tubercule rapporté du nord de la Chine au milieu de graines donné à la Société d'acclimatation, est planté au jardin botanique de Paris, il fleurit pour la première fois en décembre 1859.
Elle semble n'être que très peu utilisée en Europe, elle pourrait aisément couvrir une tonnelle ou une treille, si vous savez pourquoi n'hésitez pas à nous en faire part!
Vous pouvez la découvrir au le jardin botanique universitaire de Talence, Gironde (33400).
Propriétés et utilisations :
Les pousses sont consommées cuites et les fruits crus, dans la pharmacopée chinoise ils sont prescrits pour traiter les lombalgies, les rhumatisme et les troubles menstruels,les graines astringentes seraient stimulantes et les tubercules seraient diurétiques,dépuratives,cholagogues et hépatobiliaire.

Dans l'abécédaire consulter la liste des autres espèces de plantes grimpantes présentes dans l'Encyclopédie.

Annotations :
*Bunge, abréviation botanique pour le botaniste russe Alexander Andrejewitch von Bunge (Kiev 1803 - 1890), il enseigne en Estonie à l'Université de Dorpat, il étudie la flore du désert de Gobi (Mongolie), celle de la Sibérie occidentale (Montagne de l'Altaï) et la Flora altaica de 1932 et 1936, il vécut à Pékin vers 1930.
*Miq., abréviation botanique pour le zoologiste-botaniste néerlandais (d'origine allemande) Friedrich Anton Wilhelm Miquel (1811-1871), A partir de 1835, il occupe durant 11 ans la fonction de Directeur du jardin botanique de Rotterdam, 13 ans plus tard de celui d'Utrecht jusqu'en 1871 tout en dirigeant à partir de 1862 le Rijksherbarium de Leyde. Les botanistes et les collecteurs lui adressent pour ses jardins de nouvelles plantes depuis l'Australie et des comptoirs et possessions néerlandaises. Membre de l'Académie royale des sciences de Suède.
On lui doit plusieurs monographies notamment sur les Cactaceae publiée en 1839, les Cycadaceae en 1842, Les Palmiers de l'Archipels indien et 'Flora Indiae batavae' 1855-1859, éditée à Amsterdam.
natacha mauric © 29/02/2000 ® Jardin! L'Encyclopédie
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