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Nom latin : Aptenia cordifolia (L.f.)* Schwantes*, synonymes retenus, Litocarpus cordifolia L. Bolus*, Mesembryanthemum cordifolia L.f.* famille : Aizoaceae catégorie : vivace succulente, à tiges grêles, charnues, facilement cassantes. port : rampant, prostré, compact, très ramifié. feuillage : persistant, épais, charnu, glabre, brillant, vert acide.Des petites feuilles opposées, acuminées, de 2 à 3 cm, sessiles, cordées, ovales, légèrement ondulées et vrillées. floraison : tout au long de l'été à de l'automne, sous climat approprié tout au long de l'année, des petites fleurs solitaires hermaphrodites, presque sessiles en formes de marguerite à périanthe à 4-5 sépales et nombreux fins pétales placés sur 2 rangs qui sont des staminodes pétaloïdes. couleur : rouge, rose vif, purpurine à rouge violacé, étamines blanches aux anthères ovoïdes, jaunes. fruits : dans un calice anguleux et conique, capsule à 4 valves déhiscentes, contenant dans des loges de nombreuses minuscules graines d'un brun noirâtre. croissance : très rapide. hauteur : 0.05 m à 0.20 m, pour un étalement d'au moins 1 m. plantation : selon climat à l'automne ou au début du printemps. multiplication : par semis à chaud entre 20 et 22°C et par bouturage de tiges ou boutures apicales, du printemps à l'automne, pas trop regardant à ce sujet, mais laisser sécher et cicatriser l'entaille durant quelques heures avant de planter. sol : indifférent même pauvre, sablonneux ou caillouteux, mais surtout bien drainé. emplacement : soleil, mi-ombre, les fleurs ne s'ouvriront que si elles sont au soleil. zone : 9a -11, U-K hardiness H2, USDA zones 8b-11, tolère sur de courtes périodes -5° à -7 °C, une fois installée, parfaitement adaptée à la sécheresse. Ailleurs, rentrer l'hiver, dans une serre non chauffée ou à l'abri du gel et des pluies hivernales. origine Afrique du Sud, endémique à est de la province du Cap, en zone désertique, le long de la côte, aujourd'hui naturalisée dans de nombreux pays, consulter la carte. En 1772 au Cap de Bonne-Espérance, à bord du Resolution, avec le capitaine James Cook*, l'écossais Francis Masson* jardinier auxiliaire aux Royal Botanic Gardens de Kew et premier collectionneur officiel, y découvre et rapporte ce ficoïde à feuilles en coeur en Angleterre, et deux ans plus tard, c'est au tour du naturaliste explorateur français Pierre Sonnerat* également en mission. entretien : si le climat est trop humide, penser à les protéger, mais elle peut rapidement couvrir de grandes surfaces, notamment, en terrain un peu sablonneux. Arroser occasionnellement, pour les potées, lorsque le substrat est complètement sec, sans laisser stagner de l'eau, dans les dessous de pot. NB : son nom Aptenia vient du grec 'apten' qui signifie sans ailse, faisant référence à la fructification, dépourvue d'aile et son nom 'cordifolia' vient de 'cor, cordis' qui désigne le coeur et 'folia' qui désigne la feuille. Une espèce idéale en couvre-sol dans les massifs, les talus, les rocailles et sur les murets, dans les jardins secs et ceux en bord de mer ou simplement, dans des potées ou des paniers suspendus. Attention, elle peut se montrer envahissante, car les tiges rampantes s'enracinent spontanément, au niveau des noeuds, dans certaines régions du monde, notamment au sud des États-Unis, dont la Californie, elle est considérée, comme un alien, faisant partie des espèces envahissantes*, dont certains hybrides sont interdits de commercialisation. illustration planche 102 dans le volume 3 de Plantarum historia succulentarum = Histoire des plantes grasses de P.J.Redouté*, peintre du Muséum national d'histoire naturelle, décrite par A.P.De Candolle* BHLlibrary.org. Parmi les cultivars, citons :
*Ficoïdes, nom féminin. Plante grasse dont le fruit, chez certaines espèces, ressemble à une figue. Composé de fico-, tiré du latin ficus, 'figuier, figue', et de -ïde, du grec eidos, "forme, apparence". Définition du dictionnaire de l'academie.fr. *espèces envahissantes, l'Agence Méditerranéenne de l'Environnement du Languedoc-Roussillon (AME) et l'Agence Régionale Pour l'Environnement de Provence-Alpes-Côte d'Azur se sont associées au Conservatoire Botanique National Méditerranéen de Porquerolles pour mettre en place un dispositif régional et européen sur les plantes envahissantes, en juillet 2003 l'AME a réalisé des fiches sur les plantes envahissantes de la région méditerranéenne, télécharger le pdf. *L. Bolus, abréviation botanique pour la botaniste-taxonomiste sud-africaine Harriet Margaret Louisa Bolus, née Kensit (1877-1970), qui se consacre au début à aider un de ses oncles à la constitution de l'herbier de la province du Cap, elle en devint le conservateur en 1903. A partir de 1925, elle consacre le reste de sa vie à l'étude des succulentes. La spécialiste du genre Mesembryanthemum, elle oeuvre jusqu'en 1955 avec l'aide de 2 botanistes à sa révision et au reclassement des espèces de la famille des Mesembryanthemaceae. Deux genres lui ont été consacrés Bolusanthemum (1928) et l'autre à son nom de jeune fille Kensitia (1940), 3 espèces de succulentes se nomment bolusiae. On lui doit 'Notes on Mesembryanthemum and some allied genera' (1938) paru en 1969, dans le 'Journal of South African Botany', c'est aujourd'hui l'ouvrage de référence. *de Candolle, Augustin Pyramus de Candolle (1778-1841), botaniste et docteur en médecin suisse, qui occupe en 1880 la chaire de botanique à la Faculté de Médecine de Montpellier, on lui doit une nouvelle classification des espèces expliquées dans 'La théorie élémentaire de la botanique (1813), ainsi que les 7 volumes du 'Prodomus systematis naturalis regni vegetablilis' (1824-1841) où sont décrites 60 000 espèces doublant ainsi les familles. Des ouvrages achevés par son frère et son petit-fils avec 80 000 plantes décrites. Auteur de 'Plantarum Succulentarum' (1799) ou l'histoire des plantes grasses et 'la Théorie élémentaire de la botanique' (1813). Il s'intéresse aux propriétés médicinales des plantes. En 1884, à Genève, le botaniste-taxonomiste suisse, Robert Buser est nommé conservateur de l'herbier De Candolle (Herbier du Prodrome de Candolle), initié par ce dernier en 1824. *(L.f), abréviation botanique officielle pour Linnaeus filius qui signifie pour le nom du fils du systématicien suédois Carl Von Linné, appelé Carl von Linné le Jeune (1741-1783), un naturaliste, botaniste suédois qui en 1771, est nommé par son père malade pour assurer sa succession à la chaire de médecine à l'université d'Uppsala, nomination, qui provoquera des ressentiments de la part des autres professeurs qui eux, ont obtenus leur titre après avoir suivi le cursus et passé leur thèse.
En 1788, il devient le dessinateur de la reine Marie-Antoinette, puis celui de l'Académie des Sciences et pour finir, en 1804, le peintre officiel de l'impératrice Joséphine. Le plus connu d'entre eux est son ouvrage sur les Roses en 3 volumes, Paris, Didot, 1817-1824, toujours réédité. Des gravures et des lithographies sont à découvrir au musée communal Pierre-Joseph Redouté - 6870 - Saint-Hubert. *Regel, abréviation botanique pour Édouard August von Regel (1815-1892), jardinier puis botaniste allemand, qui s'initie en travaillant au jardin botanique de Göttigen, avant de s'installer, en Russie, en 1885. En 1875, il est nommé directeur du Jardin Impérial botanique Pierre Le Grand à Saint-Pétersbourg , situé sur l'île de Vorony, jardin aujourd'hui rattaché à l'Institut botanique Komarov*. Deux genres lui ont été dédiés, Neoregelia de la famille des Bromeliaceae et Regelia un genre australien de la famille des Myrtaceae. *Schwantes, abréviation botanique pour le botaniste et paléontologue allemand Martin Heinrich Gustav Schwantes (1881-1960), de 1903 jusqu'en 1923 il exerce la fonction d'instituteur à Hambourg, tout en poursuivant des recherches préhistoriques entreprises dès 1897, ses travaux lui ouvrent les portes des cercles académiques et lui permettent de diffuser ses publications sur la préhistoire de l'Allemagne, tout en suivant des études d'ethnologie, consulter l'article sur sa vie d'archéologue et ses oeuvres, rédigé par Sonja Schäfer, publié dans 'Neue Deutsche Biographie' (Nouvelle biographie allemande), en langue allemande. Il s'intéresse également à la systématique des succulentes sud-africaines, à partir de 1916, il rédige 2 monographies sur les Mesembryanthemacées, il est le spécialiste de renommée internationale des Mesembryanthemaceae, dont, il fait la description, en 1926 et il publie, en 1954 'La Culture des Mesembryanthemaceae', un ouvrage de référence. La botaniste sud-africaine Louisa Bolus lui dédie le genre Schwantesia (Aisoaceae). *Sonnerat, explorateur français Pierre Sonnerat* (1748-1814) Commissaire de la Marine, naturaliste, pensionnaire du Roi, correspondant de son cabinet & de l'Académie Royale des Sciences de Paris, Membre de celle de Lyon. Sa visite sur la côte ouest de l’Afrique, au cap de Bonne-Espérance est relatée dans le volume 3 de son Voyage aux Indes Orientales et à la Chine... de 1774 jusqu'en 1781, suivi d'observations sur le Cap de Bonne-Espérance, les Isles de france & de Bourbon, les Maldives, Ceylan, Malacca. Les 2 premiers tomes sont consultables à la bibliothèque numérique du Real jardin botanico de Madrid. natacha mauric © 11/10/2000 ® Jardin! L'Encyclopédie - natacha mauric© 11/10/2000 - ® par la Société des Gens de Lettres - ® Jardin! L'Encyclopédie - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l’exploitation commerciale sont expressément interdites - ® Jardin! L'Encyclopédie. ![]() |
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