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Nom latin : Yucca elephantipes 'Variegata' famille : Asparagaceae, autrefois Agavaceae. catégorie : arbuste ou petit arbre xérophyte à plusieurs troncs renflés à la base, au système racinaire rhizomateux. port : érigé, rectiligne, peu ramifié, avec une rosette de feuilles en cime, disposées en spirale. feuillage : persistant, épais, coriace, raide, légèrement arqué, à marge lisse ou finement dentée, vert franc à vert bleuté sombre. Longues et étroites feuilles acuminées de 30 à 50 cm x 2 à 3.5 cm de large, l'extrémité des feuilles n'est pas acérée. floraison : longue, selon climat, de la fin du printemps à l'automne, parfumée. Long épi de 2 à 2.50 m, de fleurs comestibles, hermaphrodites en forme de clochette monopétale à 6 segments, 6 étamines et 3 stigmates, court pédicelle. Cultivé en plante d'intérieur, il fleurit très rarement. Pour tous les Yucca, la pollinisation est assurée par des espèces de petits papillons nocturnes, des mites (moths) ou fausse teigne, dont, la fausse-teigne à cinq points du yucca Prodoxus quinquepunctellus, Prodoxus decipiens* et Tegeticula yuccasella, et il est la plante hôte pour les larves de ces espèces. Lire l'article sur le rôle des papillons de nuit en tant que pollinisateurs nocturnes (The role of moths as nocturnal pollinators) du Dr Callum Macgregor, associé de recherche postdoctorale, au Département de biologie, Université de York, publié dans The Butterfly Conservation en 19 mars 2019. couleur : blanc ivoire fonçant avant la fanaison, parfois, lavé de pourpre, la base des fleurs est d'un blanc verdâtre. fruits : capsules charnues, déhiscentes de 8 cm, à trois parties, contenant d'épaisses graines plates de 5 à 10 mm, d'un noir brillant. croissance : lente. hauteur : 1.50/2.50 à 4 m sous nos climats. plantation : au printemps ou à l'automne, selon climat. rempotage : il s'effectue de la fin de l'hiver, au début du printemps. Prévoir des billes d'argile, du gravier au fond du pot et dans le dessous de pot. multiplication : par semis à froid, au printemps, entre 13 et 18°C, en ayant pris le soin de faire tremper les graines dans de l'eau tiède durant 24 h, et par bouturage de portions de tige de 20 à 25 cm et par division des rejets. sol : tous, même pauvre, caillouteux et sec, légèrement acide ou alcalin, mais surtout bien drainé. culture en pot : prévoir un mélange, composé de quatre parts de terreau de feuilles, deux parts de terre de jardin ou de tourbe et une part de sable de rivière assez grossier. emplacement : soleil, mi-ombre, accepte de l'ombre légère, mais cela aura un impact sur sa croissance. Au jardin, choisir un emplacement loin des cheminements à cause de ses pointes acérées, attention aux enfants et aux animaux domestiques. Cette variété a la particularité d'être très grande même en climat de zone 10, il vaut mieux l'éviter à l'intérieur. zone : 9-12, U-K hardiness H2, USDA zones 9a-11b. Tolère aisément entre - 15°C et - 20°C, adapté aux embruns et à la sécheresse. Ailleurs, le conserver en hiver au minimum à 7°C. origine : le nom de l'espèce type Yucca elephantipes Regel ex Trel. (1902) est considéré comme étant illégitime. Il est juste synonyme de Yucca gigantea Lem. (1859), qui est originaire de l'Amérique centrale et du centre du Mexique. entretien : supprimer les inflorescences fanées et les feuilles sèches, prévoir des gants et des manches longues. Lors d'une culture en pot, effectuer des arrosages réguliers en laissant sécher le substrat entre deux arrosages, des apports excessifs en eau, ou de l'eau stagnant dans les dessous de pot favorise le pourrissement du stipe. Durant la période de croissance, d'avril à septembre, effectuer un apport d'engrais pour plante verte, tous les mois, toujours sur un substrat humide. En hiver, réduire les arrosages, il faut juste maintenir le substrat à peine humide. Cultivé à l'intérieur, il faut régulièrement dépoussiérer le feuillage, avec une éponge imbibée d'eau non calcaire, additionnée d'un peu de bière (pour la brillance). En été, y pulvériser une eau non calcaire à température ambiante. maladies et ravageurs : peut-être sujet aux cochenilles (scale insects), au niveau des fleurs, aux pucerons (aphids) et au botrytis cinerea, la pourriture grise (grey moulds), un champignon qui provoque sur le feuillage des taches rondes et brunâtres. Une atmosphère trop sèche, favorise le développement des araignées rouges (red spiders). Une humidité excessive et des plaies, favorisent le développement d'un champignon, le phoma Coniothyrium concentricum, qui signale sa présence par des taches concentriques noirâtres sur le limbe avant le jaunissement et le dépérissement des feuilles voire du sujet. Comme les autres du genre, il peut être l'hôte des pontes, larves et chenilles de la teigne du bananier Opogona sacchari (banana moth), un papillon, originaire de l'Afrique tropicale humide, répandu aux Amériques, aux Antilles et en Asie, que l'on peut retrouver, sur certaines espèces de plantes ornementales, dans les serres des producteurs et celles offertes à la vente, dans quasiment toute l'Europe dont la France. Les larves et les chenilles, durant une cinquantaine de jours, creusent à la base des tiges et des racines des galeries qui provoquent le dépérissement de la plante hôte*. Le cycle biologique est d'environ 3 mois, sous climat où les températures, tout au long de l'année, avoisinent les 15°C, il peut y avoir facilement 8 générations par an. L'arrêté NOR: AGRG0600353A du 13 février 2006, paru au Journal Officiel de la République Française du 22 février 2006 rend obligatoire la lutte contre ce papillon sur l'ensemble du territoire national, consulter l'arrêté en format pdf. NB : son nom Yucca vient de l'espagnol 'Yuca', mot qui aurait pour origine une des trois langues taïna parlée par les Amérindiens Arawaks vivant aux Antilles, ce mot désignerait le manioc et son nom spécifique elephantipes attribué vers 1859 par E. von Regel*, désigne en latin, comme un pied d'éléphant pour mettre en avant la similitude avec l'aspect plissé et marqué de l'écorce de son tronc. Cette variété a la particularité d'être très grande, même en climat de zone 10, il vaut mieux l'éviter à l'intérieur. Il a sa place dans les jardins sous climats doux, les jardins secs et ceux en bord de mer, loin des cheminements en sujet isolé ou groupé, dans les massifs et les rocailles, ailleurs dans des potées que l'on rentre l'hiver. La fleur appelée Flor de Izote est l'emblème national du Salvador, au Guatemala, on lui donne le même nom. Ce genre décrit par Linné comprend 50 espèces de vivaces, d'arbustes et de petits arbres xérophytes persistants, originaires des zones arides des Amériques. Propriétés et utilisations : Localement, la jeune hampe florale, avant le développement des boutons floraux, est consommée comme les asperges, après l'avoir pelée et blanchie rapidement dans de l'eau. Les boutons floraux et les pétales des jeunes fleurs sont comestibles après cuisson, crus le tout est un peu amer. Ils sont consommés en salade, frits avec des oeufs ou en tortilla avec de la tomate et/ou du thon et comme légume d'accompagnement. Les rhizomes sont riches en saponines, traditionnellement utilisés localement par les Indiens comme savon pour laver les cheveux, le corps et le linge, d'ailleurs le Yucca glauca est appelé hierbajabon' (herbe savon), les fibres des feuilles, servent à confectionner des cordes et de la vannerie.
*Arbre de Josué, Josua tree est le nom donné au Yucca brevifolia que l'on trouve en grand nombre, au sud-est de la Californie, dans le parc national de Joshua Tree. Nom donné par les colons Mormons, lors de leur traversée du désert du Mojave. Les branches du yucca levées vers le ciel leur auraient rappelé l’histoire de Josué (personnage biblique), lors de son combat à Rephidim contre les Amalécites, qu'il gagnait, tant que Moïse, le bâton de Dieu en main, conservait cette main levée vers le ciel. Relaté dans la Bible : Victoire sur les Amalécites (Exode 17.8-16). 8 Les Amalécites vinrent combattre Israël à Rephidim. 9 Alors Moïse dit à Josué: «Choisis-nous des hommes, sors et combats les Amalécites. Demain je me tiendrai au sommet de la colline, le bâton de Dieu dans la main.» 10 Josué se conforma à ce que lui avait dit Moïse pour combattre les Amalécites. Quant à Moïse, Aaron et Hur, ils montèrent au sommet de la colline. 11 Lorsque Moïse levait la main, Israël était le plus fort; et lorsqu'il baissait la main, Amalek était le plus fort. 12 Comme les mains de Moïse devenaient lourdes de fatigue, ils prirent une pierre qu'ils placèrent sous lui et il s'assit dessus. Aaron et Hur soutenaient ses mains, l'un d'un côté, l'autre de l'autre. Ainsi, elles restèrent fermes jusqu'au coucher du soleil, 13 et Josué fut victorieux d'Amalek et de son peuple au tranchant de l'épée. 14 L'Eternel dit à Moïse: «Ecris cela dans le livre pour qu'on s'en souvienne et déclare à Josué que j'effacerai le souvenir d'Amalek de dessous le ciel.» 15 Moïse construisit un autel et l'appela: «L'Eternel mon étendard.» 16 Il dit: «Parce que les Amalécites se sont attaqués au trône de l'Eternel, il y aura guerre de l'Eternel contre eux de génération en génération.» natacha mauric© 18/08/2000 ® Jardin ! L'Encyclopédie ® par la Société des Gens de LettresConformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites - ® Jardin ! L'Encyclopédie.  |
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