Carex buchananii - Laîche de Buchanan
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    Forest and Kim Starr© Hawaï
    Nom commun : Laîche de Buchanan, Carex rouge-brun, nommé par les anglophones 'Everbrown sedge, 'Buchanan's Sedge'
    Nom latin : Carex buchananii Berggr.* (1880), synonyme Carex lucida var. buchananii (Berggr.) Kük. (1909), et certaines flores de Carex buchananii C.B.Clarke
    famille : Cyperaceae.
    catégorie : vivace cespiteuse à souche aux rhizomes rampants qui portent au niveau des noeuds des racines adventives Planche herbier de l'Oregon.
    port : touffe compacte, érigée puis plus ou moins évasée pour finir retombante en éventail.
    herbier : 16 planches rassemblées dans l'Herbarium* des grandes plaines du Canada, à consulter ngpherb.
    feuillage : persistant, des feuilles graminiformes à base engainante, aux extrémités légèrement vrillées et recourbées, d'un bronze orangé, voir 6 photos surFlickr ©starrenvironmental .
    floraison : à l'aisselle, de petites bractées écailleuses, des fleurs solitaires réunies pour former un épillet qui est à son tour réuni en de minuscules épis au printemps ou au début de l'été selon la région, dès les mois de mai-juin.
    Dans son habitat néozélandais, le printemps se situe d'octobre jusqu'en décembre.
    couleur : beige, cannelle.
    fruits : des akènes de l'été à l'automne, c'est-à-dire dans son habitat naturel de novembre jusqu'en juin. Les graines sont convoitées par les insectes et les oiseaux
    croissance : moyennement rapide si l'endroit lui convient.
    hauteur : 0.40 à 0.60 m x 0,90 m.
    plantation : au printemps (de préférence) et à l'automne, compter 6 plants au m², lui laisser de la place, comme d'autres, elle n'aime pas être concurrencée.
    multiplication : par division des touffes au printemps et de nombreux semis spontanés, compter au moins trois ans pour qu'une pousse se développe.
    sol : neutre, frais, demeurant humide en été, mais drainé, fertile ou assez pauvre.
    emplacement : soleil ou mi-ombre.
    zone : 4-10, U-K Hardiness H5, USDA zones 6b-9b. Tolère aisément - 20 °C (-4 °F).
    origine : Nouvelle-Zélande sur la volcanique île du nord, en zone côtière le long des plages et en altitude au bord des cours d'eau et des lacs jusqu'à 1 000 m et aussi dans les prairies naturellement humides toute l'année et dans les lisières des forêts claires de feuillus, consulter la carte.
    Présent en Afrique australe, et introduite en Grande-Bretagne ainsi qu'en Irlande et de là dans le reste de l'Europe.
    entretien : une fois implantée, à vrai dire, elle a de faibles besoins en eau, bien qu'elle vive initialement dans des lieux humides en été. Généralement il est conseillé de rabattre les touffes au début du printemps afin de favoriser l'apparition d'un nouveau feuillage. D'après leur expérience, certains jardiniers déconseillent cette technique, considérant que les touffes sont beaucoup plus belles et plus colorées si on ne touche à rien, juste les peigner au sortir de l'hiver. D'autres diront qu'ils finissent par avoir un touradon, une motte surélevée avec la base complétement desséchée qui, comme d'autres espèces de carex qui vivent sur les berges des cours d'eau, finissent par se détacher et flotter.
    La laîche de Buchanan aime les situations aérées, à son aise en bordure, parmi des plantes de petite taille dont le coloris contraste avec la sienne.
    maladies et ravageurs : pas de maladie et exempt de parasites. Elle n'est pas convoitée par les cervidés.
    NB : son nom Carex vient du grec ' keiro' qui signifie couper faisant référence aux bords tranchants et son nom spécifique buchananii certainement en souvenir du médecin-chirurgien écossais Francis Buchanan Hamilton (1762 - 1829) qui fut aussi botaniste et dirigea brièvement le Jardin botanique de Calcutta, d'autres essences (Acaena, Salvia) et des oiseaux lui ont aussi été dédiés.
    Ce genre comprend, selon les flores entre environ 1760 espèces et 2000 espèces de vivaces caduques ou persistantes réparties à travers le monde, principalement en zone tempérée. L'espèce idéale à intégrer dans les rocailles, les massifs, les mixed-borders sur les berges des pièces d'eau ou simplement dans de larges potées en sujet simple ou dans des compositions avec d'autres espèces pour animer balcons, patios ou terrasses.
    Certaines espèces du genre contiennent, comme la vigne, des stilbènes qui ont des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes.
    Ouvrage : Histoire des Carex ou Laîches contenant la description et les figures coloriées de toutes les espèces connues et d'un grand nombre d'espèces nouvelles par Chrétien Schkuhr de l'université de Wittenberg, traduit de l'allemand par G.F.De La Vigne, membre de la société de botanique de Ratisbonne - Publiée à Leipzig en 1802, consultable et téléchargeable format pdf sur google.frbooks.

    Espèces et/ou cultivars de culture équivalente :

    • Carex buchananii 'Firefox', Fox red curly sedge, 60 à 75 cm x 0.90 à 1 m, port rectiligne, puis en éventail, dans des tons de roux à rouge cuivré à l'automne et des épis blonds en été.

      Forest and Kim Starr© Hawaï
    • Carex buchananii 'Green Twist' (2015), 25 à 40 cm qui se distingue des autres par son très fins feuillage vert olive et jaune, avec des extrémitèes ondulante.

    • Carex buchananii 'Red Rooster', 50 cm port dressé ou arqué, aux extrémités teintées d'orange et/ou de bronze rougeâtre et des épis floraux bruns en été.
    • Carex comans Berggr., 30 cm.

    • Carex flagellifera 'Bronzita' des tiges d'un vert cuivré et blonde, voir Flickr.

    • Carex morrowii 'Ice Dance', de 30 cm x 40 cm, au feuillage plus foncé et marginé de crème. Un excellent couvre-sol pour illuminer les zones sombres.

    • Carex flagellifera Colenso (1884), une géophyte endémique à la Tasmanie et à la Nouvelle-Zéland. De 60 cm à 1 m, avec de fines tiges d'un vert olive et jaune avec de court épis plus ou moins alternes le long des tiges.

    • Carex hachijoensis Akiyama, Carex ou Laîche d'Hachijo, de 50 cm de haut, long feuillage arqué, vert foncé, centre limbe et nervure médiane forment une large rayure jaune beurre.

    • Carex oshimensis Nakai, synonyme retenu, Carex oshimensis f. variegata Hid.Takah., Carex, Laîche d'Oshima, en anglais 'Japanese Sedge, qui est endémique à l'archipel japonais d'Izu, au sud-est de l'île principale de Honshü, de 30 cm guère plus avec un large et plat feuillage dans un vert vif, qui se distingue par des épillets ovales et pourpre lorsqu'ils sont en fleurs.

    • Carex oshimensis 'Evergold', 30 cm de haut, dense touffe retombante, avec un feuillage plat dans un vert vif avec une nervure médiane crème. Au centre et plus courte, une floraison brune courant avril-mai.

    • Carex oshimensis 'Everillo', 15 à 20 cm de haut, un feuillage plat dans un jaune vert légèrement doré avec une floraison ondulée et brune.

    • Carex petriei Cheeseman (1884), sans synonyme, une endémique à l'île Stewart et aux deux îles de la Nouvelle-Zélande, une vivace rhizomateuse géophyte de plus petite taille avoisinant 25 cm.

    Dans l'abécédaire, consulter les trois autres espèces présentes dans l'Encyclopédie.

    Annotations :
    Berggr., il ne s'agit pas d'un lapsus calami, abréviation botanique pour le botaniste-explorateur polaire norvégien Sven Berggren (1837-1917) qui enseigne la botanique à partir de à l'Université de Lund durant 19 ans, puis il occupe la chaire de botanique à l'Université d'Uppsala. Entre-temps, en 1880, il entre à l'Académie royale des sciences de Suède.
    Dès le début, il étudie les mousses et publie plusieurs traités sur leur structure, leur développement et sur leur reproduction asexuée. Sa description de la végétation de mousse du Spitzberg est particulièrement remarquable et restera exemplaire pour toujours
    Au cours de l'été 1865, il entreprend des voyages scientifiques en Norvège, puis 3 ans plus tard, il participe aux expéditions arctiques suédoises au Spitzberg en 1868 et deux ans plus tard au sur la côte nord-ouest du Groenland pour étudier la flore des mousses de la baie de Disko.
    De 1873 à 1879, il effectue des voyages d'études botaniques sur les mousses en Nouvelle-Zélande (et sur les hépatiques), en Australie, aux îles Sandwich et en Californie, suivis d'un voyage d'étude à Londres. En 1876, à Wellington, il a été nommé membre honoraire de l'Institut de Nouvelle-Zélande. Il est l'auteur de nombreuses publications sur les mousses, sur les Azolla (1898), sur les Cypéracées et les Poaceae de ses régions également des plantes phanérogames et des conifères rabougris poussant dans les tourbières du sud de la province de Smolandie (Smäland), située au bord de la mer Baltique.
    Les collections de plantes qu'il a collectées et décrites sont consultables sur bionomia.net.
    Herbarium, Découvrir en anglasi l'herbier et l'arbre généalogique des plantes, ainsi que le développement en 1980 de l'ADN et l'évolution des plantes, sur YouTube.
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