Chrysanthemum x indicum  - Chrysanthème des jardins
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    Chrysanthemum x indicum 'Charlotte'
    Nom commun : Chrysanthème des jardins, Chrysanthème d'Inde, Marguerite d'automne,nommé par les anglophones 'Indian chrysanthemum'
    Nom latin : Chrysanthemum indicum L.* (1753), synonymes retenus, Chrysanthemum japonicum Thunb.* Chrysanthemum koraiense Nakai*, Chrysanthemum lushanense Kitam., Chrysanthemum nankingense Hand.-Mazz., Chrysanthemum procumbens Lour., Chrysanthemum purpureum Pers., Chrysanthemum tripartitum Sweet, Dendranthema indicum (L.) Des Moul. et 21 autres, à consulter sur Plant list.
    famille : Asteraceae.
    catégorie : vivace à souche ligneuse, aux tiges semi-ligneuses ramifiées, au système racinaire fibreux.
    port : touffe buissonnante, arrondie, compacte et très ramifiée.
    feuillage : caduc, épais, vert foncé mat. Feuilles alternes pennatiséquées aux segments à marge lobée ou dentée.
    floraison : deuxième moitié de l'été et début de l'automne, elle est assez précoce pour un chrysanthème.
    Sur les tiges des corymbes lâches de 2 à 5 capitules solitaires de 6 cm de diamètre, aux ligules lancéolés et au centre des fleurons bisexués tubulaires à 5 étamines, 1 style bifide avec un ovaire infère, dans bien des cas la pollinisation naturelle est médiocre ou nulle et les akènes ne parviennent pas à se développer, à moins de polliniser manuellement.
    couleur : ocre jaune et cuivre saumoné à coeur jaune d'or.
    croissance : rapide
    hauteur : environ 0.80 m.
    plantation : au printemps de mars à juin ou au cours de l'automne, compter 4 plantes au m².
    multiplication : par division de souche en prélevant de préférence, les tiges périphériques et par bouturage de rameaux périphériques de janvier à mai, sans oublier, ensuite, de pincer régulièrement pour favoriser la ramification jusqu'à la mi-juin/début juillet, puis, par la suite, si nécessaire ébourgeonner.
    sol : fertile, frais, alcalin, un peu calcaire, frais, humide, mais surtout bien drainé, il déteste les sols détrempés en hiver.
    culture en pot : prévoir un mélange composé de terreau de feuilles enrichi, de sable et de tourbe blonde ou brune, on trouve dans le commerce des substrats spéciaux pour les chrysanthèmes, composés de tourbe noire, tourbe blonde additionné de 20% d'argile.
    Arroser, fréquemment, mais sans excès, en laissant sécher le substrat entre 2 arrosages, effectuer tous les 15 jours un apport d'engrais pour plantes à fleurs, ne pas laisser stagner de l'eau dans les dessous de pot.
    emplacement : soleil, mi-ombre quelques heures dans la journée tout en sachant qu'il a besoin d'au moins 6 heures d'ensoleillement pour fleurir.
    zone : 4-9, U-K hardiness H1, USDA Zone 4a-9b, tolère aisément -15 °C, ailleurs, rentrer les potées en serre froide, au jardin, une fois installé, il tolère plus ou moins, la sécheresse.
    origine : un cultivar à ne pas confondre avec Chrysanthemum x hybridum 'Princesse Charlotte', The Princess Charlotte chrysanthemum 'Rossano Charlotte', un chrysanthème de type japonais, une obtention néerlandaise de Deliflor, dédiée après un concours en 2015, pour lui attribuer un nom, à la Princesse Charlotte de Cambridge (2015-), fille de leurs Altesses Royales le duc et la duchesse de Cambridge, qui venait de naître peu de temps avant.
    Un chrysanthème à grosses fleurs, aux ligules d'un rose cuisse de Nymphe, aux pointes d'un pâle vert anis, qui est plus présent sur le revers, et anisé en coeur, qui s'offre aux regards dès la fin du mois d'août jusqu'en octobre, photo ci-dessous.
    Présenté à la presse le 23 mai 2016 et fleur de l'année au Chelsea Flower Show, qui se déroule chaque années 5 jours durant du 23 au 27 mai à l'Hôpital Royal de Chelsea, à Londres.
    Une partie de la redevance payée par les horticulteurs britanniques est reversée aux hospices pour enfants (East Anglia’s Children’s Hospices) qui s'occupent d'enfants malades.
    entretien : malgré sa taille relativement haute, cette plante est de bonne tenue et, sauf en région très ventée, ne nécessite pas de tuteurage, mais il faut prévoir un bon paillage pour l'hiver.
    Juste supprimer régulièrement les fleurs fanées pour prolonger sa floraison, on peut rabattre un peu en fin d'hiver ou carrément après la floraison pour lui redonner forme et favoriser sa ramification.
    Chrysanthème 'Princesse Charlotte'
    Chaque année, effectuer un apport de compost avant le démarrage de la végétation, penser à le diviser à temps.
    Il est bon de "pincer" les tiges à la fin de printemps, pour obtenir, un port plus compact et éviter ainsi qu'une partie de la plante ne verse sous le poids des fleurs.
    maladies et ravageurs : il est sensible à la pourriture des racines (root rot) et des tiges, un champignon qui bruni le collet et provoque le flétrissement de toute la plante, il peut être sujet à plusieurs maladies fongiques, dont l'oïdium (powdery mildew), qui poudre de blanc le feuillage, à la rouille (rust) et aux taches foliaires (leaf spot) et bien d'autres, consulter le bulletin d’information n° 8 du 4 juillet 2017 du Réseau d'avertissements phytosanitaires pour les cultures ornementales, format Pdf.
    Les galeries blanchâtres sur les feuilles sont dues à la larve de la mineuse du chrysanthème, une minuscule mouche Phytomyza syngenesiae (chrysanthemum leafminer), qui pond, ses oeufs sur le revers des feuilles, il est conseillé de brûler les plantes infestées.
    Il peut subir les assauts sur les boutons, les fleurs et sous les feuilles de diverses espèces de pucerons (aphids) dont le puceron brun du chrysanthème Macrosiphoniella sanborni, qui provoque des déformations, un dépôt de miellat qui favorise l'apparition à long terme de la fumagine (sooty mold).
    En période chaude et sèche, il peut être envahi par des acariens dont le tétranyque à deux points Tetranychus urticae (Red spider mite and two-spotted spider mite).
    Sujet aussi à 2 espèces de thrips Frankliniella occidentalis et Thrips tabaci que l'on trouve fréquemment sur les oignons, la lutte biologique utilise en serre un acarien prédateur Amblyseius swirskii, pour lutter contre les aleurodes, les thrips et les tarsonèmes qui s'attaquent aux cultures fruitières et ornementales.
    NB : son nom Chrysanthemum vient de grec 'chrysos' qui signifie or et de 'anthemon' qui signifie fleuri, 'anthos' désigne la fleur parce qu'initialement, c'était une fleur d'un jaune doré qui était cultivée dans les jardins depuis plus de deux mille ans, en coréen son nom est 'gughwa', en chinois 'jù shû', en japonais 'kiku' il est d'ailleurs avec le cerisier la fleur nationale du Japon introduit depuis la Chine à la période Heian (794 -1185), il est représenté sur le drapeau de l'empereur, qui est nommé 'Kiku No Gomon', c'est-à-dire 'noble insigne du chrysanthème' à 16 ligules doubles, ce sceau est l'emblème de la famille impériale depuis la période de Kamakura (1185 à 1333 ap. J.-C.), et depuis 1876, il existe l'Ordre du Chrysanthème, la plus grande distinction pour un sujet nippon et il est largement représenté dans les éléments architecturaux de l'architecture traditionnelle et sur le passeport japonais.
    En Extrême-Orient, le chrysanthème jaune est le symbole de la longévité et de l'immortalité, les blancs et jaunes sont initialement d'origine asiatique, les autres tonalités ont été développées et introduites par les européens ; un reporter relate dans un article "Les peintres de fleurs se sont inspirés de ses tons « modernes », vieil or, vieux rose, havane, caroubier, loutre, chaudron..."; et les premières expositions internationales de Chrysanthèmes se sont déroulées avec un franc succès à Troyes, en 1886, puis, à Roubaix en 1888.
    Il existe des milliers de variétés, issues de croisements entre des espèces extrême-orientales, puis pour certaines, des croisements entre les différentes obtentions. Les plus précoces fleurissant dés le mois de juillet, les autres du mois août jusqu'en novembre et c'est pour cette floraison tardive et sa résistance aux frimas de l'automne que les chrysanthèmes des fleuristes sont devenus la fleur consacrée aux défunts, la marguerite des morts qui connaît son heure de gloire à la Toussaint.
    La Toussaint est l'une des grandes fêtes de la chrétienté, qui célèbre tous les Saints qui ont été martyrisés pour leur foi, c'est l'un des quatre grands moments de l'année liturgique chrétienne avec Noël, Pâques et la Pentecôte, elle a été transférée au 1er novembre en 835 et l'on considère usuellement que la fête des Trépassés (fête des morts) instaurée par l'abbé Odon de Cluny est la commémoration de tous les défunts, de tous nos morts, a été fixée au 2 novembre, le lendemain de la Toussaint, c'est la plus ancienne des fêtes instituée par l'abbé Odillon de Cluny, s'appliquant au début à Cluny* et aux monastères clunisiens avant de gagner en une vingtaine d'années l'ensemble de la chrétienté. La cérémonie liturgique commence la veille au soir (31 octobre) durant les Vêpres.
    Cette période, correspond à la circulation des âmes errantes lors de la nuit de la Toussaint pour gagner leur lieu de repos et les processions qui se dirigent vers les cimetières ces jours-là, suivent les itinéraires du purgatoire (passa de purgatori) en Occitanie, à la fin du Moyen-Age, elles étaient patronnées par les confréries du Saint-Esprit.

    Piet Mondrian (1872-1944)

    Le chrysanthème est l'emblème des jours de deuil :
    "Sous un ciel gris et froid, orphelins, mères, veuves,
    Le jour de la Toussaint on vous voit défiler.
    Sur votre front on lit vos cruelles épreuves,
    Et parfois de douleur vous semblez chanceler.
    Portant, avec respect, un pot de Chrysanthèmes,
    Vers la lointaine tombe, où dort l'être adoré,
    Vous dirigez vos pas. Oh! quels sombres poèmes !
    Combien ce jour est triste et cependant sacré ! "
    Frédéric Berthold, recueil sur les fleurs et fruits (E. Dentu - Paris).

    Par contre en Chine, le chrysanthème est symbole de longévité et d’immortalité, la 'Fleur d’Or' qui apparaît en septembre, le neuvième mois de l’année, le chiffre 9 est synonyme de chance, c'est l’emblème de l’automne, la représentante de la gaieté, de la vivacité et de l’aisance.
    Chaque année à l'équinoxe de printemps (vers le 5 avril), se déroule la fête de Quingming (Chin ming) mot qui désigne l’une des 24 périodes du traditionnel calendrier agricole chinois, c'est le jour du balayage des tombes, les familles se réunissent pour nettoyer les sépultures, déposer des offrandes dont des chrysanthèmes et des branches de saule pour éloigner les mauvais esprits, pour y brûler de l'encens et du papier-monnaie, pour rendre ainsi hommage aux défunts et célébrer le renouveau saisonnier, la vie et la beauté.
    Une tradition millénaire, qui remonte à 636 ans av. J.-C., durant la dynastie des Tang, au temps d'un seigneur Wen et de la légende populaire de son serviteur Jie Zitui où, durant 3 jours, les ancêtres décédés, sont honorés et les vivants partagent en leur compagnie, un repas froid accompagné de vin et ils font voler des cerfs-volants ; depuis 2008, ce sont 3 journées officiellement fériées.
    Chaque année à Tokyo, au sanctuaire shinto de Yushima Tenman-gû, se déroule, au mois de novembre (du 1 nov au 23 nov), le festival du chrysanthème japonais (Kiku matsuri), tandis qu'en février les gens viennent voir les 300 pruniers en fleurs.
    Ce genre comprenait 681 noms d'espèces, après révision en mars 2012 seulement 43 noms ont été retenus, 37 espèces sont originaires de l'Asie tempérée dont 22 de Chine dont 13 d'entre elles y sont endémiques et 518 autres noms sont considérés comme étant des synonymes dont 147 d'entre eux sont des taxons infraspécifiques et 121 autres noms demeurent non évalués en 2020.
    Dans le Loiret, se trouve le conservatoire nationale du chrysanthème Paul Lemaire, la collection nationale CCVS* qui est en cogestion avec la ville de Saint-Jean-de-Braye.
    Tous ces chrysanthèmes, ont leur place au jardin dans les bordures, les plates-bandes de vivaces, les massifs et les mixed borders ou simplement dans des potées pour fleurir longtemps balcons, patios et terrasses.
    Propriétés et utilisations des chrysanthèmes :
    Feuilles et fleurs de chrysanthème sont comestibles, il contient entre autre une grande quantité de glycosides, des flavonoïdes antioxydants, de l'adénine, berbérine, choline, stachytine, de la vitamine B1, calcium, magnésium, potassium, phosphore, sélénium et zinc, des acides aminés et de l'acide chlorogénique, des huiles volatiles qui auraient une incidence sur la maladie de Parkinson.
    Le thé aux pétales ou boutons de chrysanthème et l'infusion rafraîchissante de chrysanthème sont depuis des siècles réputées soigner rhumes et bronchites, améliorer la lactation et il est aussi utilisé sous forme de décoction pour le lavage et de rinçage oculaire.
    Le chrysanthème Chrysanthemum morifolium nommé 'Jù Huä' dans la médecine chinoise, au nom pharmaceutique de Flos Chrysanthemi Morifolii, aux fleurs de couleur blanche ou jaune, sont prescrites selon la couleur pour traiter différents symptômes et l'hypertension artérielle.
    Les fleurs du chrysanthème jaune 'Huàng jùhuä' de saveur douce et amère contiennent de la vitamine B1, elles sont réputées détoxifiantes, prescrites pour soigner le foie, les maux de têtes, les étourdissements et les vertiges qui en découlent, ainsi que les poumons et traiter l'état fiévreux, les irritations et infections cutanées, les inflammations oculaires, yeux rouges et secs, la conjonctivite, les larmoiements, les troubles de la vision et l'acouphène. Dans la plupart des cas, prescrites en association avec d'autres espèces de fleurs, de tiges ou de racines de plantes.
    Ces propriétés anti-inflammatoires, antioxydantes, antipyrétiques et antibiotiques attestées par des expériences in-vitro mettant en avant leur effet sur les infections causées par le staphylocoque doré, le streptocoque bêta-hémolytique, l'Escherichia coli et ceux du genre Shigella.
    Chrysanthème jaune
    Les fleurs du chrysanthème blanc 'Bài jùhuä', sont légèrement jaunâtres lorsqu'elles sont séchées, elles sont moins amères, plus sucrées et principalement prescrites pour traiter les troubles oculaires et les troubles hépatiques.
    Sans oublier une espèce sauvage 'Ye jùhuä' qui est considérée plus efficace que les 2 autres, pour éliminer, les toxines et traiter l’hypertension et les infections cutanées, mais qui est déconseillée aux femmes enceintes.
    De plus, selon la province d'origine, elles ont un nom différent, par exemple, la variété appelée 'Gông Jù' qui ne pousse que dans les monts Huang (la montagne jaune), dans la province de l'Anhui, vu l'altitude et la pureté des lieux était réservée à l’empereur et il y en existe 3 autres.
    Les zones de production à des fins médicinales sont situées dans la province centrale du Hénan, plus au sud-ouest, au Séchouan et plus à l'est, dans la province côtière du Zhejiang, la cueillette en boutons ou épanouies s'effectue de septembre à novembre, elles sont séchées à l'air libre, fumées ou cuites à la vapeur avant utilisation.
    En Chine, Chrysanthemum indicum var. edule Kitam., nommé 'Yê jùhuä, Jùhuä näo' (nâo = cerveau), qui signifie le chrysanthème sauvage aromatique et stolonifère, de 0.30 à 1 m, originaire dans la province côtière du Jiangsu et au sud-ouest dans les provinces de l'Hunan et Guizhou, mais qui est cultivé, comme légume et plante médicinale, dans la région de Chuzhou, à l'est de la province de l'Anhui et sur les terrasses de Suichang, dans la province de Zhejiang.
    Les minuscules boutons floraux guère plus gros qu'un grain de riz ou la moitié d'un haricot mungo (pour un chinois ou un japoanais) donne un thé parfumé et fort prisé, le Thé de chrysanthème sauvage, qui est présent dans le Bencao Gangmu* (Compendium de matière médicale - 1593) de Li Shizhen*, où il est recommandé pour soigner les furoncles, éliminer les toxines, lutter contre la constipation, calmer les yeux rouges et améliorer la vue, il est commercialisé au Japon sous le nom de 'Jù jùhuä chà'.
    Ailleurs, il est connu des jardiniers sous le nom de Dendranthema nankingense (Hand.-Mazz.), ou Chrysanthemum nankingense Hand.-Mazz., d'où son surnom de Chrysanthème de Nankin (province du Jiangsu), aux tiges roussâtres et poilues, aux feuilles ovales-oblongues de 2 à 6 cm, à marge dentelée pourvues d'un pétiole d'un vert violacé, offre une floraison d'arrière-saison en corymbes lâches de capitules jaunes de juin jusqu'en novembre (dans son milieu naturel de septembre à décembre) et qui se multiplie par boutures herbacées vers la mi-mai ou par semis du début février jusqu'au début mars entre 15 à 20 ° C, il tolère sans problème - 15 °C, mais il déteste la sécheresse et les sols détrempés, comme légume, il est a renouvelé tous les 3 ans. Il est commercialisé par certains pépiniéristes en France
    Il est souvent cultivé aux abords des maisons chinoises, car au printemps, les jeunes pousses et nouvelles feuilles sont consommés en légumes sautés ou frits, ou entrer dans la préparation de la soupe aux oeufs de canard, réputée soigner les rhumes.

    Dans l'abécédaire, prendre le temps de consulter la liste des autres Chrysanthèmes présents dans l'Encyclopédie.

    Annotations :
    *Bencao GangMu, le Pen T'sao Kang Mu, qui est un Compendium de matière médicale, publié, en 1593 par le médecin, acupuncteur pharmacologue chinois Li Shizhen ou Li Shih-Chen (1518-1593). Il est le plus grand naturaliste de Chine, auteur d'un des ouvrages de référence de la médecine traditionnelle chinoise, qui a été publié quatorze ans plus tard au Japon, un livre fréquemment réédité, lire sa biographie.
    *Cluny, c’est un abbé de Cluny, Pierre le Vénérable (1122-1156), qui commande à Tolède en 1142 la première traduction latine du Coran. Lire la fondation de Cluny sur France Archives par Laurence Moulinier-Brogi, professeur d’histoire médiévale à l’université de Lyon II.
    *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), avant d'être anobli en 1757, nommé, Carl Linnæus, également médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale.
    Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie, qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'.
    En 1738, il fonde l'Académie des Sciences de Suède, et à partir de 1741, il enseigne à l'Université d'Uppsala, durant une année, la médecine, puis, la botanique jusqu'en 1772.
    Son herbier, le plus riche de son époque contenait 7 000 plantes. Il est l'auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum'.
    Il est l'auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum', consultable en ligne à la bibliothèque universitaire de Kyoto.
    *Nakai, abréviation botanique pour le botaniste, taxonomiste japonais Takenoshin Nakai (1882-1952), il travaille pour le compte du gouvernement, effectue de nombreux séjours en Corée et il enseigne la taxonomie à l'Université Impériale de Tokyo.
    On lui doit de nombreux ouvrages dont 'Flora Sylvatica Koreana' édité de 1916 à 1936, en 1927 'Lespedeza of Japan and Korea'.
    Il a collaboré à la rédaction de 'Contributio ad cognitionem florae manshuricae' avec les botanistes Masaji Honda et Masao Kitawaga, publiée en 1935.
    *Thunb., abréviation botanique pour le botaniste, naturaliste, explorateur suédois Carl Peter Thunberg (1743- 1822), à qui l'on doit, la publication de Flora japonica en 1784, suivie de Flora capensis de 1807 à 1812.
    Un genre riche de 200 espèces lui a été dédié Thunbergia et 261 espèces et sous-espèces sous la forme thunbergii.
    natacha mauric © 26/06/2001 ® Jardin! L'Encyclopédie
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