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![]() famille : Compositae et selon les flores Asteraceae. catégorie : vivace herbacée, à souche ligneuse, rameuse en partie haute, aux tiges cannelées, épaisse racine pivotante. port : érigé. feuillage : caduc, coriace, brillant, gris vert, vert à l'avers, gris sur le revers cotonneux. Des feuilles embrassantes, pennipartites, alternes, caulinaires sessiles et pennifides, toutes terminées par de longues épines. floraison : en été (juin-août selon climat jusqu'en octobre, nectarifère, visitée par les abeilles dont les abeilles charpentières. Glomérule sphérique hérissé de 4 à 5 cm, composé de fines fleurs hermaphrodites, tubuleuses à involucre à bractées sétacées (20) sur plusieurs rangs. couleur : vert bleuté virant progressivement au bleu acier, bleu azuré. fructification : des akènes à pappus soyeux soudés à la base, des graines oléagineuses toxiques. croissance : rapide. hauteur : 0,90 à 1,20 m. plantation : au printemps ou en automne, compter 6 plants au m². multiplication : par division, prélèvement de rejets, par semis soit à chaud entre 18 et 25°C, au printemps d'avril à mai, soit, en place à l'automne, courant septembre-octobre et par boutures de racines, drageon ou stolon souterrainss. Bien choisir son emplacement car son enracinement est rectiligne et profond. sol : accepte tout type pourvu qu'il soit bien sec, sa préférence va vers une terre légère, et calcaire. emplacement : soleil, chaud, mi-ombre, quelques heures dans la journée. zone : 6-9, U-K hardiness H7, USDA zones , résiste jusqu'à - 10°C et possède une bonne tolérance aux embruns. origine : sud, est et centre de l'Europe, du Midi méditerranéen, depuis l'Espagne jusqu'en Turquie, dont le sud-est et sud-ouest de la France, en zones incultes, garrigues et pelouses sèches jusqu'en moyenne montagnes, souvent colonisées par des escargots blancs Theba pisana connus dans le Gard et en Languedoc-Roussillon sous le nom de Garagouille rosée, Estivenque ou encore Mourguette, qui s'accrochent en grappe aux branches de fenouil sauvage, qui étaient autrefois récoltés et cuisinés après les avoirfait dégorger dans du sel et du vinaigre durant une dizaine d'heure. Introduit au Japon au début de l'ère Shöwa (1926-1989), sous le règne de l'empereur Hiro Hito (1901-1989) à des fins ornementales mais aussi médicinales. entretien : couper les fleurs fanées avant un abondant semis spontané, mais conserver en place, les dernières boules azurées, afin de pouvoir les renouveler, tous les 3 ou 4 ans. Au jardin supprimer rejets et les semis spontanés indésirables, tant qu'ils sont jeunes. En bon chardon, Echinops ritro, dans un endroit qui lui convient, est facilement envahissant. Cependant, c'est une plante intéressante pour structurer un massif, une rocaille et lui apporter une touche de gris. Très utile également pour composer des bouquets secs. maladies et ravageurs : exempt de maladie, mais il peut être sujet aux pucerons noirs (aphids). Les glomérules abritent les larves d'une espèce de petit coléoptère à rostre, le Larin Larinus maculatus, renommé Phyllonomeus, qui convoitent aussi les fleurs d'artichauts. En Orient notamment en Syrie on recupère leur cocon blanchâtre pour confectionner le trehala, une sorte de fécule mucilagineuse, gommeuse et sucrée qui s'utilise comme additif alimentaire et en décoction pour soigner les inflammations et les sécrétions des voies respiratoires. NB : son nom Echinops vient du grec 'ekhinos' qui désigne le hérisson et 'opsis' qui signifie aspect, faisant référence à sa boule hérissée, comme un hérisson en boule et pour son son spécifique 'ritro', c'est une longue histoire. Ce genre sur 394 noms référencés, après révision en 2012, seulement 193 ont été retenus avec 135 autres noms, juste considérés comme étant des synonymes et 66 autres demeurent à ce jour non résolus ; des espèces d'annuelles, de bisannuelles et de vivaces, originaires de l'Afrique, de l'Asie Mineure, de l'Asie centrale et de l'Europe tempérée, dont 17 sont présentes en Chine, parmi lesquelles 5 sont endémiques, utilisées dans la pharmacopée chinoise principalement le vivace 'Quan yuan ye lan ci tou', l' Echinops integrifolius Karelin & Kirilov Propriétés et utilisations : Selon les pharmacopées traditionnelles, racines, capitules, parties aériennes et graines qui contiennent un alcaloide quinoléique, l'échinopsine qui peut être toxique de certaines espèces étaient réputées avoir des propriétés anti-inflammatoires et anti-bactériennes, pour traiter les infections cutanées bactériennes. Elles contiennent des alcaloides qui ont une certaine toxicité, dont l'utilisation est interdite dans l'ensemble des pharmacopées aux femmes enceintes ; d'autres espèces aux propriétés anti-oxydante, cytotoxique, stomachique et digestive sont prescrites pour traiter l’hypertension artérielle. Parmi les cultivars, citons : -Echinops ritro 'Higotai', une obtention japonaise d'un bleu plus soutenu, nommé localement 'Higotai Ruritama thistle' qui se rencontre à l'est de l'île japonaise de Kyüshü, dans la région d'Ota. ![]() Echinops ritro subsp. ruthenicus , se caractérise par des feuilles plus finement découpées. Echinops ritro 'Veitch's blue' a des fleurs d'un bleu plus profond à reflets métalliques, un feuillage plus large faiblement épineux. - Echinops sphaerocephalus 'Arctic Glow', connu des anglophones sous 'Silver Great globe thistle', 0.80 à 1.50 m, offre au coeur de l'été, des capitules blancs et un feuillage vert foncé et plus large. Quelques autres espèces : - Echinops spaerocephalus L., Échinope, Échinopse à grosse tête, à tête ronde (têtes rondes), Oursin à têtes rondes, Azurette, Boule azurée, en 1762 nommée la Boulette, originaire du sud de l'Europe, Europe centrale, de la Hongrie et de l'ancienne Tauridevivace aux tiges glanduleuses, pubescentes. Capitules blanc puis blanc et bleu ardoise. - Echinops spinosus L, Échinope épineuse, présent en Europe, Afrique du Nord dont au Maroc, vivace de ± 70 cm, des captules vert blanc grisâtre virant progressivement au bleu pâle. - Echinops strigosus L., n'a pas de synonyme retenu, surnommée Treska, par les anglophones 'Rough-leaf globe thistle', Rough-leaved Globe-thistle', originaire du sud de la péninsule ibérique notamment en Andalousie où il est nommé 'Cardo yesquero, Yesquero', et en Afrique du Nord dont au Maroc, une annuelle aux feuilles étroites très épineuses, blanchâtres sur lerevers, à floraison d'un bleu violet à violet améthyste, autrefois utilisé pour confectionner l'amadou, aux propriétés antihémorroidaire et diurétique, diverses pharmacopées lui prête des propriétés abortives à usage vétérinaire, pour la mise bas chez les bovins. Dans l'Antiquité, les sommités fleuries étaient après préparation, utilisée,s pour traiter les douleurs et troubles musculaires, pour soigner les myalgies, myopathies et paralysies faciales . Annotations : *DC., abréviation botanique pour Augustin Pyramus de Candolle (1778-1841), botaniste et docteur en médecin suisse, qui occupe en 1880 la chaire de botanique à la Faculté de Médecine de Montpellier, on lui doit une nouvelle classification des espèces expliquées dans 'La théorie élémentaire de la botanique (1813), ainsi que les 7 volumes du 'Prodomus systematis naturalis regni vegetablilis' (1824-1841) où sont décrites 60 000 espèces doublant ainsi les familles. Des ouvrages achevés par son frère et son petit-fils avec 80 000 plantes décrites. Auteur de 'Plantarum Succulentarum' (1799) ou l'histoire des plantes grasses et 'la Théorie élémentaire de la botanique' (1813). Il s'intéresse aux propriétés médicinales des plantes. En 1884, à Genève, le botaniste-taxonomiste suisse Robert Buser est nommé conservateur de l'herbier De Candolle (Herbier du Prodrome de Candolle) initié par ce dernier en 1824. *Ledeb., abréviation botanique pour le botaniste, zoologiste allemand Karl Friedrich von Ledebour (1785 - 1851), c'est à Stockholm où il se rend pour étudier les mathématiques qu'il rencontre le botaniste, naturaliste suédois Carl von Linné et le naturaliste Carl Thunberg. Il participe à une expédition dans les montagnes au nord de la Norvège, durant laquelle il se passionne pour la botanique, à son retour, il passe sa thèse de botanique et en 1805 à l'âge de 20 ans et il est nommé démonstrateur en botanique et directeur du jardin botanique de Griefswald. Par la suite, il enseigne la minéralogie, la botanique et la zoologie à l'Université de Dorpat. Il séjourne en Estonie, en Russie, dans les montagnes de l'Altaï, dans les steppes du Kazakhstan, à partir de 1826 en compagnie de C.A. Meyer et A. von Bunge, ils y collectent plus de 1600 nouvelles espèces qui constituent la base de la Flore Altaica publiée en 4 volumes de 1829 à 1833. Il publie ensuite en 1841 et 1853 'Flora Rossica' la première flore complète de l'empire russe composée de 6 500 plantes avec des notes de Pallas. Peu de temps avant sa mort à Munich, le genre Ledebouria lui a été dédié. *L., abréviation botanique officielle pour le médecin, botaniste-naturaliste suédois, Carl von Linné auparavant Carl Linnæus (1707-1778), a qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie qui sera suivi d'un ouvrage 'Flora lapponica'. Il enseigne à l'Université d'Uppsala, à partir de 1741, durant une année, la médecine, puis la botanique jusqu'en 1772, il est le fondateur de l'Académie des Sciences de Suède. *Willd., abréviation botanique pour le botaniste taxonomiste prussien Carl Ludwig Willdenow (1765-1812), qui fut également apothicaire et docteur en médecine. En 1798, il enseigne l'histoire naturelle. Il est nommé, en 1801, directeur du Jardin botanique de Berlin-Dahlem qu'il entreprend de remettre en état. En 1810, à l'Université de Berlin, il occupe la chaire de professeur de botanique. Son herbier, riche de plus de 20 000 espèces, se trouve depuis 1818 au Musée botanique de Berlin où il constitue la base de l'herbier. Il fait la connaissance en 1788 d'Alexander von Humboldt, qui lui adresse ses collectes, dont il assure l'identification et s'intéresse à l'influence du climat sur les plantes, il y consacre d'ailleurs, en 1792, un ouvrage 'Grundriss der Kräuterkunde', qui est toujours réédité. Les botanistes lui ont dédié 33 espèces de plantes et des espèces de champignons sous la forme willdenowiana et 73 sous willdenowii. On lui doit de nombreux ouvrages, dont 'Florae Berolinensis Prodomus' (1787) et son oeuvre de référence 'Hortus berolinensis sive Icones et descriptiones, plantarum rariorum vel minus cognitorum quae in Horto regio botanico berolinensi', première édition en 1803. fr.b. giannoni & nmauric © 27/04/2001 ® Jardin ! L'Encyclopédie -francesca Binet-Giannoni " nmauric©27/04/2001 -® par la Société des Gens de Lettres Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
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