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Nom latin : Felicia amelloides (L.*) Voss.* (1894), plus connue sou le nom d'Agathaea amelloides (L.) DC.*, synonymes retenus, Agathaea amelloides var. amelloides, Agathaea rotundifolia (Thunb.) Nees*, Aster capensis var. rotundifolius (Thunb.) Harv.*, Aster rotundifolius Thunb.*, initialement nommé par Linné Cineraria amelloides L., Cineraria amoena Salisb., Cineraria oppositifolia Moench, est considéré maintenant comme illégitime Agathea caelestis Cass.*, nom figurant dans les catalogues de semis de 1939. famille : Compositae, selon les flores Asteraceae. catégorie : sous-arbrisseau vivace d'une durée de vie de plus de cinq ans. port : touffe buissonnante, étalée, arrondie, densément ramifiée, avec les fleurs bien saillantes au-dessus de la masse de feuilles. feuillage : persistant, vert foncé sur le dessus, au revers plus clair, des feuilles opposées, ovales à elliptiques, couvertes de minuscules poils raides et rugueux comme les tiges rougeâtres ou pourprées. floraison : dans son milieu naturel sud africain, d'octobre à février et plus, quasiment toute l'année dans la province du Gauteng, sous nos climats, elle est abondante au printemps, de mars à juillet avec une remontée à l'automne, courant septembre-octobre, nectarifère, visitée entre autres par des mouches comme la Syritte piaulante Syritta pipiens (Thick-legged hoverfly) et la mouche drone à pieds noirs Eristalis hirta, et certaines espèces de papillons, comme l'Argus bleu, Polyommatus icarus (Blue butterfly) et des par les abeilles. En partie terminale, sur une tige axillaire, filiforme et rugueuse, petit capitule de 3 cm, à 12-14 fleurons périphériques linéaires, ligulés, qui se retroussent en fin de floraison, au centre des fleurons tubuleux, bisexués, sur le revers, involucre écailleux. couleur : bleu céleste pour l'espèce type, et dans les tons de bleu mauve, bleu pâle ou blanc, pour les cultivars, en coeur, des fleurons jaunes. fruits : à partir d'octobre, de petits akènes bruns, ailés, nervurés, hérissés de poils raides, surmonté d'un pappus soyeux et blanc, la dissémination est assurée par le vent (anémochorie). croissance : rapide. hauteur : 0.40 à 0. 50 m pour un étalement de 0,60 à 1 m. plantation : à l'automne ou au printemps, selon le climat, compter 11 plants au m² pour avoir un parterre dense. culture en pot le rempotage s'effectue de préférence au printemps. Démêler les racines à la main, si elles chignonnent qui tournent au fond de la masse racinaire, les réduire, puis les étaler avant de mettre un nouveau terreau. multiplication : semis à l'automne ou sous serre en mars, levée assez rapide, compter environ une semaine, possible au printemps, ne pas oublier de pincer pour favoriser la ramification, ou par boutures herbacées ou par division du pied. sol : indifférent à la nature du sol, tous, ordinaire, surtout bien drainé, adapté au calcaire. emplacement : soleil, mi-ombre, une situation en plein soleil donne des capitules bien ouverts, tolère les expositions ventées. zone : 9-11, U-K hardiness H3, USDA zones 9a-11b. Tolère de basses températures entre -4 et -6 °C, ailleurs, elle est cultivée en annuelle. Parfaitement adaptée aux embruns et à la sécheresse, indice* de sécheresse 2,5, c'est-à-dire jusqu'à plus de 2,5 mois sans eau. origine : à l'extrême sud-ouest de l'Afrique du Sud, la péninsule du Cap, dans les dunes côtières, les Fynbos*, dans les plaines sablonneuses, de la province du Cap-Occidental et celle du Cap-Oriental, sur les versants rocheux graveleux du Vanstadensberg, sur le haut plateau du Highveld (Pretoria), dans l'ancienne province du Transvaal, ainsi qu'au Lesotho, jusqu'à 1 000 m, également présente au Zimbabwé, consulter la carte. entretien : arroser le premier été, après la plantation, par la suite effectuer des arrosages modérés, supprimer les fleurs fanées au fur et à mesure pour limiter la montée en graines pour l'espèce type et prolonger la floraison, favorisant ainsi, une remontée à l'automne, rabattre un peu vers la fin de l'automne. Prendre soin de laisser sécher le substrat entre deux arrosages, car elle craint l'excès d'humidité. maladies et ravageurs : elle est exempte de maladies, mais peut-être sujette aux pucerons (aphids) et parfois aux araignées rouges (glasshouse red spider mite). NB : son nom Felicia vient du latin 'felix' qui signifie heureux, joyeux, faisant référence à ses fleurs lumineuses, mais les avis sont partagés à ce sujet, pour certains auteurs et pour les flores de 1850, ce nom établi par le Vicomte de Cassini*, qui l'aurait dédié à un fonctionnaire allemand, un certain Mr. Felix, qui aurait été secrétaire d'ambassade à Ratisbonne ; pour d'autres, il l'aurait dédié au professeur de philosophie, publiciste et imprimeur en Suisse, Fortuné-Barthélemy de Félice (Fortunato Bartolomeo De Felice) (1723- 1789), qui eu un rôle important dans le courant de pensée philosophique du siècle des Lumières, lire sa biographie, et son nom spécifique amelloides est composé à partir du nom d'un genre de plante des prés à fleurons, qui est présente dans la province du Cap, l'Amellus, l'Amelle, qui signifie qui ressemble et dans son cas, qui ressemble aussi à l'Aster amellus et du suffixe grec 'oides' (oideus -a -um), qui signifie, qui ressemble à, indique également une ressemblance. Son ancien nom Agathea vient du grec 'agathos' qui signifie noble, beau. Le genre Felicia comprenait 303 noms référencés, après révision en mars 2012, seulement 84 d'entre eux ont été retenus et 205 autres noms sont conservés comme étant juste des synonymes, et 14 autres, demeurent non résolus, des espèces principalement originaires de l'Afrique australe, présent jusqu'au golfe Persique, au nord de l'Arabie ainsi qu'au Yémen, comme c'est le cas pour la Felicia abyssinica, aux fleurs d'un mauve lilas. Elle a longtemps été cultivée dans des potées que l'on rentrait l'hiver pour fleurir, serres et vérandas, avant de prendre sa place, au jardin, dans les massifs du printemps jusqu'à l'automne, et ses lumineuses petites fleurs dressées sont parfaites pour confectionner des bouquets étoilés de bleu. Localement, les félicies s'utilisent pour fixer les dunes, les remblais et les talus, dans les jardins secs et jardins de gravier ou ceux en bord de mer, cette rustique vivace trouve sa place pour fixer et recouvrir les talus, dans les bordures, les massifs et mixed borders ou le long des murets en touffe au pied des escaliers ou dans des potées pour animer balcons, patios et terrasses. Parmi les cultivars, citons :
Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres espèces d'Asters, présentes dans l'Encyclopédie. Annotations : *Cass., abréviation botanique pour le magistrat et botaniste français Alexandre Henri Gabriel, vicomte de Cassini (1781-1832), on lui doit la dénomination de nombreuses plantes et nouveaux genres d'espèces de l’Amérique du Nord et de l'Afrique australe. Le botaniste Robert Brown, lui dédie le genre Cassinia de la famille des Astéracées, originaire de l'Australie et de la Nouvelle-Zélande. *DC., abréviation botanique pour Augustin Pyramus de Candolle (1778-1841), botaniste et docteur en médecin suisse, qui occupe, en 1880, la chaire de botanique à la Faculté de Médecine de Montpellier, directeur du Jardin des Plantes. On lui doit une nouvelle classification des espèces expliquées dans 'La théorie élémentaire de la botanique (1813), ainsi que les 7 volumes du 'Prodomus systematis naturalis regni vegetablilis' (1824-1841) où sont décrites 60 000 espèces doublant ainsi les familles. Des ouvrages achevés par son frère et son petit-fils avec 80 000 plantes décrites. Auteur de 'Plantarum Succulentarum' (1799) ou l'histoire des plantes grasses et 'la Théorie élémentaire de la botanique' (1813). Il s'intéresse aux propriétés médicinales des plantes. En 1884, à Genève, le botaniste-taxonomiste suisse Robert Buser est nommé conservateur de l'herbier De Candolle (Herbier du Prodrome de Candolle) initié par ce dernier en 1824 *Fynbos : le biome de Fynbos, est une aire protégée qui se situe sur une étroite bande, le long de l’extrémité sud de la Péninsule du Cap, qui compte sur plus de 50.000 hectares, 2.285 espèces de fleurs dont un grand nombre y sont endémiques, végétation qui par endroit est menacée par l’extension des activités agricoles et l'augmentation galopante de l'agglomération urbaine de la métropole du Cap. En 2004, a été confirmé en tant que site du patrimoine mondial de l’UNESCO, faisant partie des 34 points chauds de la biodiversité dans le monde, elle est supérieure à celle de l'Amazonie. *Harv., abréviation botanique pour le physiologiste et botaniste irlandais William Henry Harvey (1811-1866), le grand spécialiste des algues et des mousses (bryophytes) et l'ami de Sir William Jackson Hooker, qui, à partir de 1835, en compagnie de son frère, séjourne en Afrique du Sud, dans la province du Cap durant 6 à 7 ans, il collecte et assiste son frère dans la fonction de trésorier colonial. ![]() En 1853, durant trois ans, il participe à des expéditions en Afrique du Sud, l'île de Ceylan, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, les îles Tonga et Fidji et pour finir à Valparaiso (Chili). De retour à Dublin, en 1856, il est nommé professeur de botanique, en charge de l'Herbier d'algues (TCD herbarium) du Trinity College, herbier de renommée internationale. *Indice, indices de résistance à la sécheresse : indice : 1 - jusqu'à 1 mois sans eau, indice : 2 - jusqu'à 2 mois sans eau, indice : 3 - jusqu'à 3 mois sans eau, indice : 4 - jusqu'à 4 mois sans eau, indice : 5 - jusqu'à 5 mois sans eau, indice : 6 - jusqu'à 6 à 7 mois sans eau, correspond à des zones désertiques. *L., abréviation botanique pour le botaniste-naturaliste suédois Carl von Linné (1707-1778), avant d'être anobli en 1757 Carl Linnæus, également médecin, à qui l'on doit la classification des végétaux, des minéraux et des animaux et la nomenclature binominale, basée sur la juxtaposition de deux mots en principe en latin, désignant le genre suivi du nom de l'espèce, c'est la base de la taxonomie et de la nomenclature internationale. Durant ses études de médecine, il entame la réalisation d'un herbier de la flore de Laponie, qui sera suivi de la 'Flora lapponica'. En 1741, il enseigne à l'université d'Uppsala, durant une année, la médecine, puis la botanique, jusqu'en 1772. Au cours de l'année 1738, il fonde l'Académie des sciences de Suède. Son herbier, le plus riche de son époque, contient 7000 plantes. Il est l'auteur de 'Systema naturae, Genera plantarum' et 'Species plantarum'. *Nees., abréviation botanique pour le botaniste-zoologiste allemand Christian Gottfried Nees von Esenbeck (1776 - 1858), le fondateur et directeur du jardin botanique de l'université de Bonn en 1818, on lui doit les premières descriptions des Gesneriaceae, on lui doit le nom de Sinningia dédié à son collaborateur Wilhelm Sinning. *Thunb., abréviation botanique pour le botaniste, naturaliste, explorateur suédois Carl Peter Thunberg (1743- 1822), à qui l'on doit la publication de Flora japonica en 1784, suivie de Flora capensis (1807-1812). Un genre riche de 200 espèces lui a été dédié Thunbergia et 261 espèces et des sous-espèces sous la forme thunbergii. *Voss., abréviation botanique pour le météorologiste-botaniste allemand, Andreas Voss (1857-1924), qui, de 1878 à 1882, travaille en Basse-Saxe, comme jardinier à l'école d'agriculture de Hildesheim, tout en étant le rédacteur en chef, d'une publication horticole 'Der Deutsche Gartenrat'. En 1890, il décide de publier en tant qu'auteur, un réputé dictionnaire du jardinage sous le nom de 'Botanisches Hilfs- und Wörterbuch' (Aide botanique et dictionnaire pour les jardiniers, les amoureux des jardins et les amoureux des plantes), il publie un ouvrage sur la culture maraîchère et en 1920 un Dictionnaire des noms allemands des plantes sauvages. Le botaniste allemand Carl Ernst Otto Kuntze (1843 -1907), lui dédie l'un des noms du tilleul d'appartement Vosianthus. natacha mauric© 02.01. 2000 ® Jardin! L'Encyclopédie ® par la Société des Gens de Lettres ® Jardin! 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