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Nom latin : Aquilegia bertolonii Schott.*, synonyme retenus Aquilegia reuteri Boiss.*, Aquilegia bauhini subsp. bertolonii (Schott) Nyman (1878), Aquilegia bauhinii subsp. bertolonii (Schott) Nyman (1878), Aquilegia vulgaris sous-espèce. bertolonii (Schott) Brühl (1893), Aquilegia pyrenaica var. bertolonii (Schott) Fiori (1924), Aquilegia pyrenaica subsp. bertolonii (Schott) Munz (1946). Considéré comme illégitime Aquilegia pyrenaica Rchb. (1840) famille : Renonculaceae. catégorie : vivace toxique. herbier : spécimen collecté par Boissier et Reuter, 17 juin 1856, figurant dans l'Herbier J.Gray, du Royal Botanic Gardens, Kew Cliquer dessus pour l'agrandir. feuillage : caduc, vert franc. Les feuilles basales sont trilobées et refendues dans un vert bleuté. port : touffe et hampe florale. floraison : du printemps à l'été selon climat, courant mai jusqu'en juillet-août dans les Alpes, nectarifère, visitée par les papillons. Sur de longues et fines tiges florales de 15 à 20 cm, de grandes fleurs pourvues d'un éperon de 1.5 cm, qui s'ouvrent les unes après les autres. couleur : bleu mauve plus ou moins foncé à violet mauve, des étamines blanches aux anthères bifides jaune vif virant à ocre beige. fruits : des follicules soudés à la base contenant quelques graines. hauteur : 0,20 à 0,40 m. plantation : à l'automne ou au printemps, compter 6 pieds au m², bien choisir son emplacement, elle n'aime pas être déplacée. Prévoir son remplacement dans environ 5 ans. multiplication : semis spontané en place en été, dès la maturité, par division à l'automne ou au printemps. Pour le semis, il est conseillé de mettre les graines à stratifier dans du sable dès l'automne, au printemps, semis espacé en le recouvrant à peine. Compter pour la levée 4 à 5 semaines, repiquer dès que les plantules ont 3 à 4 feuilles, mettre en place à l'automne, floraison à la fin du printemps suivant, en mai-juin. sol : bien drainé, humifère, riche. emplacement : mi-ombre ou ombre. zone : 4-9, U-K hardiness H5, USDA zones 4a-8b. Tolère aisément -20° C. origine : se rencontre dans les éboulis jusqu'à altitude de 2 000 m, dans les Alpes en France ainsi qu'en Italie, présente jusqu'aux Apennins. Pour certains botanistes, c'est une alpine italienne. Très rare en Slovénie, dans les Alpes juliennes, où les botanistes italiens et slovènes considèrent après une étude détaillée que celle que l'on trouve dans la partie sud de ces Alpes slovènes est différente de l'Ancolie de Bertolino et l'ont nommée Aquilegia julia, julijka orlica (aigle slovène) qui fleurit de juillet jusqu'en août, photo © Peter S. Cette espèce sauvage est protégée dans de nombreuses régions. entretien : couper les fleurs fanées pour augmenter la floraison sauf si l'on veut récupérer des graines. maladies et parasites : elle peut être sujette aux pucerons (aphids) et ses feuilles peuvent subir les dégâts causés par les larves de la mouche mineuse de l'ancolie Phytomyza aquilegiae (columbine Leaf miner). Elles creusent des galeries dans le limbe qui gonfle légèrement et vire au brun-violet, voir plusieurs photos. NB : son nom Aquilegia lui a été donné par G. Bauhin*, en latin 'aquilegius' désigne un réceptacle, une urne, et 'aquila' désigne l'aigle, les pétales cornus évoquent les serres de l'aigle d'où certainement le nom d'Aiglantine pour certaines d'entre elles et son nom spécifique bertolonii de Bertoloni à qui elle a été dédiée. Antonio Bertoloni* (1775-1869) est un médecin-botaniste-naturaliste italien qui a enseigné la botanique à Bologne et à qui l'on doit de nombreux ouvrages. Au jardin, elle trouve sa place dans les jardins alpins et dans la composition des rocailles et des mixed borders. Ce genre comprend 70 espèces de vivaces éphémères, d'une durée de vie selon l'espèce entre 3 à 4 ans et 5 à 6 ans, originaires des zones tempérées et en altitude de l'hémisphère nord présentes en Europe, Afrique du Nord, Amérique du Nord (23 espèces), l'ex-URSS (29 espèces du Caucase, du Lac Baïkal à la Sibérie orientale jusqu'au Pacifique) et Asie centrale et tempérée (13 en Chine dont 4 endémiques + 4 sous-espèces). Il existe de nombreux cultivars selon la couleur et éventuellement à feuillage panaché. Propriétés et utilisations : Attention, les ancolies sont toutes toxiques et vénéneuses. La sève âcre au contact de la peau peut provoquer des brûlures. Autrefois réputée, mais prescrite avec parcimonie dans les pharmacopées traditionnelles européennes et nord-américaines pour ses propriétés : narcotique, antiscorbutique, apéritive, diaphorétique (sudorifique), diurétique et vulnéraire pour traiter aussi les ictères ; une décoction de la racine était recommandée pour les affections buccales et les fleurs pour confectionner un sirop. Le feuillage lui était utilisé en usage externe, sous forme de cataplasme pour soigner boutons, furoncles, plaies, ulcères. En homéopathie, la teinture mère est prescrite pour traiter les insomnies, les tremblements nerveux et les menstruations douloureuses.
*Aldrovandi, médecin, naturaliste Ulisse Aldrovandi (1522-1605), professeur d'histoire naturelle à l'Université de Bologne, consulter sa biographie en italien. Lire l'article "Entre compilation et observation : l'écriture de l'Ornithologie d'Ulisse Aldrovandi" par l'historien Laurent Pinon, publié en 2003, consultable chez Persée. *Bertoloni, médecin-botaniste-naturaliste italien Antonio Bertoloni (1775-1869) qui enseigne la botanique à Bologne. Il est considéré comme étant le botaniste italien le plus célèbre du XIXe siècle, après l'obtention de son diplôme en 1796. Il travaille durant une courte période comme médecin dans sa ville natale de Sarzana et retourne à Gênes étudier la botanique, sa nouvelle passion. En 1815, il occupe la chaire de botanique à l'Université de Bologne et l'année suivante, il est nommé responsable du jardin botanique. Il se consacre à l'enseignement, à la recherche et à l'entretien du jardin botanique de l'Université de Bologne, jardin fondé à la Renaissance (1568) par le médecin, naturaliste italien Ulisse Aldrovandi* (1522-1605) et à la publication de son oeuvre maîtresse la première Flore italienne qui le rendra célèbre et qui demeure la fierté de l'Université de Bologne. L'Institut Botanique de Bologne conserve l'herbier Hortus siccusfiorae italicae, composé de 400 parcelles, sur lequel s'est basé son vaste travail. Elle conserve aussi l'Hortus Siccus Exoticus qui contient plus de 10 000 spécimens de plantes du monde entier, ainsi que les nouvelles espèces décrites pour la première fois par Antonio Bertoloni lui-même. Abréviation botanique officielle est Bertol. *G.Bauhin, il la nomme initialement Aquilegia montana. Célèbre naturaliste et médecin suisse, Gaspard (Caspard) Bauhin (1560-1624), professeur de botanique en 1588 à Bâle. On lui doit un ouvrage sur les plantes 'Podromus theatri botanici' (1620), il semble que ce fut la première fois où les plantes étaient décrites avec le nom de l'espèce ainsi que le nom spécifique. Son frère Jean (1541-1613) fut l'un des élèves du médecin-botaniste Léonhart Fuchs (1501-1566) avant de poursuivre ses études à Montpellier sous la direction du médecin-naturaliste Guillaume Rondelet (1507-1566). Charles Plumier qui lui aurait dédié le genre, Bauhinia. *Boiss., abréviation botanique pour le nom du botaniste-explotateur-collecteur suisse Pierre Edmond Boissier (1810-1885). On lui doit l'introduction de milliers de plantes rapportées de ses voyages et de nombreux ouvrages dont 'Voyage botanique dans le Midi de l'Espagne pendant l'année 1873', illustration de J.C. Heyland et 'Flora orientalis : sive, Enumeratio plantarum in Oriente a Graecia et Aegypto ad Indiae fines hucusque observatarum' (1867-1884). L'herbier du collège royal de San Lorenzo d'El Escorial, conserve encore quelques-unes de ses plantes qu'il herborisa en Andalousie. *Schott, abréviation botanique pour le nom du botaniste autrichien Heinrich Wilhelm Schott '1794-1865) qui se spécialise après un séjour au Brésil de 1817, jusqu'en 1821 dans l'étude des Aracées tropicales. En 1845, il est nommé directeur du jardin impérial du palais de Schönbrunn (Vienne). On lui doit ce superbe ouvrage illustré 'Aroideae Maximilianae : die auf der Reise Sr. Majestät des Kaisers Maximilian I. nach Brasilien gesammelten Arongewächse en collaboration avec le botaniste autrichien Johann J. Peyritsch en 1879 avec 47 illustrations. Ouvrage est consultable à la BHLibrary. Des planches sont à découvrir à l'Institut de botanique de Vienne où sont conservés 3400 de ses dessins. natacha mauric © 02.01.2000 ® Jardin! L'Encyclopédie -natacha mauric © 02.01.2000 nmauric - ® par la Société des Gens de Lettres - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l'exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
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