Osteospermum caulescens  - Ostéosperme caulescent
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    dimorphoteca caulescens Nom commun : Dimorphotèque caulescente, Ostéosperme* caulescent, Dimorphotèque à tiges courtes, Marguerite du Cap, nommée par les anglophones 'Cape Marigold, African Daisy'.
    Nom latin : Dimorphotheca caulescens (Harv.) Harv.*, aujourd'hui nommé Osteospermum caulescens  Harv., était synonyme de Dimorphotheca dekindtii  O.Hoffm
    famille : Asteraceae.
    catégorie : vivace herbacée.
    feuillage : persistant, vert clair à marge lisse ou dentelée. Feuilles lancéolées.
    port : arrondi, étalé, rampant.
    floraison : longue du début du printemps courant avril-mai jusqu'aux gelées, visitée par les colibris et les papillons. Des capitules en forme de marguerite qui s'ouvrent et se referment avec le soleil.
    couleur : mauve, fleurons violets.
    fruits : nombreux akènes dispersés par le vent.
    hauteur : 0.45 à 0.70 m.
    plantation : au printemps en prenant soin de laisser au moins 30 à 40 cm entre les plants.
    multiplication : par division de la touffe, par boutures de tiges au printemps ou en été et par semis sous châssis fin février, compter 7 à 10 jours pour la levée.
    sol : léger, drainé, fertile, mais pas trop, plutôt sec.
    emplacement : à l'abri des vents froids, soleil ou mi- ombre une partie de la journée, a besoin d'au moins 6 h d'ensoleillement pour fleurir abondamment.
    zone : 9 - 10, U-K hardiness H=3, USDA zones 8b - 11, tolère jusqu'à -8 °C. Ailleurs, il se cultive en annuelle ou dans des potées que l'on rentre l'hiver. Une fois installé tolère la sécheresse et les embruns.
    origine : Afrique du Sud dont Swaziland, consulter la carte.
    entretien : privilégier l'arrosage au pied sans mouiller le feuillage, supprimer au fur et à mesure les fleurs fanées pour favoriser la floraison, rabattre à la fin de l'automne et prévoir un paillage au pied pour protéger des éventuelles gelées. Hors zone de rusticité, avant les gelées, arracher les pieds et les rempoter avant de les conserver en serre froide (-5 °C limite).
    maladies et ravageurs : peut être sujet aux pucerons (aphids), sensible au mildiou (downy mildew) et à la verticilliose (verticillium wilt). Une humidité excessive, peut développer un peu d'oïdium (powdery mildew) sur le feuillage. Dédaigné par les cervidés et les lapins.
    NB : son nom Dimorphotheca lui a été donné en 1837 par de Candolle* qui en fait la description, nom venant du latin 'di' deux, 'morpho' qui désigne la forme et 'theca' le fruit (akène) et son nom spécifique caulescens vient du verbe latin 'caulescere 'qui veut dire monter en tige, 'caulis 'désigne la tige, signifie donc pourvu de tige, on peut dire également caulifère.
    L'ancien nom Dimorphotheca lui a été donné en 1837 par De Candolle* qui en fait la description, nom venant du latin 'di' deux, 'morpho' qui désigne la forme et 'theca' le fruit, l'akène.
    Un genre qui comprenait 19 espèces endémiques à l'Afrique du sud, Angola et Zimbawe, introduit dans les jardins de l'Europe vers 1800, suite au regroupement avec les Osteospermum, le genre comprend une cinquantaine d'espèces de vivaces, sous-arbrisseaux et arbustes persistants, originaires de l'ouest de la Péninsule Arabique et de l'Afrique dont 35 espèces de l'Afrique du Sud.
    Peu importe son nom, avec cette longue floraison osteospermum ou dimorphotheca, aura toujours sa place dans les jardins au climat doux et ceux en bord de mer, dans les bordures, massifs, mixed-borders, parterres et rocailles ou tout simplement dans des potées pour les balcons et terrasses pour y apporter durant de longs mois, des notes colorées.

    Annotations :
    *Harv., abréviation botanique pour le physiologiste et botaniste irlandais William Henry Harvey (1811-1866) qui a partir de 1835, en compagnie de son frère, séjourne en Afrique du Sud, dans la province du Cap durant 6 à 7 ans il collecte et assiste son frère dans la fonction de trésorier colonial.
    En 1858, il publie 'The genera of South African plants' et en collaboration avec le botaniste allemand Otto Wilhelm Sonder participe à la rédaction des trois premiers volumes sur sept de 'Flora capensis' éditée de 1859 à 1933, on lui doit des ouvrages de référence sur les algues. En 1853, durant trois ans, il participe à des expéditions en Afrique du Sud, l'île de Ceylan, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, les îles Tonga et Fidji et pour finir à Valparaiso (Chili). A son retour à Dublin, en 1856, il est nommé professeur de botanique, en charge de l'Herbier d'algues (TCD herbarium) du Trinity College, herbier de renommée internationale.
    *de Candolle, Augustin Pyramus de Candolle (1778-1841), botaniste et docteur en médecin suisse, qui occupe en 1880 la chaire de botanique à la Faculté de Médecine de Montpellier, on lui doit une nouvelle classification des espèces expliquées dans 'La théorie élémentaire de la botanique (1813), ainsi que les 7 volumes du 'Prodomus systematis naturalis regni vegetablilis' (1824-1841) où sont décrites 60 000 espèces doublant ainsi les familles. Des ouvrages achevés par son frère et son petit-fils avec 80 000 plantes décrites. Auteur de 'Plantarum Succulentarum' (1799) ou l'histoire des plantes grasses et 'la Théorie élémentaire de la botanique' (1813). Il s'intéresse aux propriétés médicinales des plantes.
    *Ostéosperme ainsi nommé dans le supplément de l'encyclopédie méthodique botanique, Tome IV par M. Lamarck, publié en 1816.
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