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Nom latin : Lamium galeobdolon (L) L* (1759), 6 synonymes retenus, Galeobdolon galeobdolon L.* (1753), Lamiastrum galeobdolon (L.) Ehrend. & Polatschek (1966), Neckeria galeobdolon (L.) Forsyth (1794), Leonurus galeobdolon (L.) Scop.< (1771), Pollichia galeobdolon (L.) Schrank (1781) famille : Lamiaceae. catégorie : vivace herbacée, rhizomateuse et stolonifère, aux tiges poilues quadrangulaires qui s'enracinent aisément. port : dressé, puis couvre-sol étalé. feuillage : caduc à semi-persistant selon climat aromatique et poilu, dégageant une odeur désagréable lorsqu'on le froisse, d'un vif vert franc irrégulièrement maculé de vert-gris à reflets argentés. Des feuilles opposées, ovales à triangulaires, avec une marge fortement crénelée. floraison : du printemps à l'été, selon climat du mois d'avril jusqu'en juillet, nectarifère, visitée par les abeilles et par les bourdons. De denses verticilles à l'aisselle des feuilles supérieures, de longues fleurs hermaphrodites, bilabiées et pubescentes sur le revers. La lèvre supérieure forme un capuchon et l'inférieure a trois lobes de même taille, quatre étamines, deux longues plaquées contre le capuchon et deux plus courtes. Le tout enchâssé dans un calice pubescent aux courts, mais très éffilés sépales d'un vert acide. couleur : jaune vif et pour la lèvre du bas des macules d'un rouge orangé, de fines étamines bicolores lavées de jaune et rouge foncé, voir photo © valgrande.it. fruits : déhiscents appelés aschizocarpe , uniquement sur les fleurs dressées, les autres sont stériles de 3 mm, contenant des petites graines brunes qui sont convoitées par les fourmis* qui en assurent la dispersion. Mode de dispersion qui se nomme la myrmécochorie, à découvrir avec des photos d'exemples sur myrmecochorie.free.fr. croissance : rapide. hauteur : 0,30 à 0,50 m et plus jusqu'à plus ou moins 0, 80 m. plantation : du printemps jusqu'à l'automne. multiplication : par division des rejets ou par bouturage de tiges en été. sol : léger, neutre ou calcaire, riche en matière organique, frais, humide, bien drainé. emplacement : mi-ombre, ombre ou soleil léger, contrairement à ceux qui sont dans les tons rouges qui aiment le soleil. zone : 6-10, U-K hardiness H7, USDA zones 4a-9a. origine : depuis le nord de l'Europe, les États baltes et jusqu'en Sibérie occidentale, de l'Allemagne et de l'Italie jusqu'en Grèce, en Turquie et TransCaucasie, présente jusqu'en Iran. Introduite ailleurs, dans les régions au climat tempéré, comme une plante ornementale, utilisée en couvre-sol, notamment en Équateur, à Madère ainsi qu'en Nouvelle-Zélande et dans certains États des États-Unis notamment au Midwest. entretien : à surveiller, car, il est un peu envahissant, formant avec le temps de larges tapis. Avant l'automne, effectuer une taille pour réduire les longues tiges dégarnies. maladies et ravageurs : comme tous les autres lamiers, il est sensible à l'oïdium (powdery mildew), souvent visité par les escargots (snails), les limaces (slugs) et parfois, il peut être sujet aux pucerons (aphids). NB : son nom Lamium désigne le genre en grec et en latin, venant du grec 'laïmos' qui signifie gosier, gorge ou gueule béante, et son nom spécifique galeobdolon est le nom donné à genre, mot qui vient du grec 'galê' qui désigne la belette et de 'bdolos' qui signifie puanteur faisant allusion à son feuillage.
Ce genre comprend environ 50 espèces d'annuelles ou de vivaces rhizomateuses, dont certaines ont des propriétés médicinales, d'autres sont des plantes ornementales, toutes originaires des zones tempérées de l'Afrique du Nord, de l'Asie et de l'Europe. Propriétés et utilisations : Les fleurs et les jeunes feuilles sont consommées en salade. Autrefois, toutes les feuilles étaient consommées cuites avec des pommes de terre ou en soupe comme l'ortie, car elles sont riches en fibres, en tanins, en fer ainsi qu'en mucilage. La teinture mère du lamier jaune, réputée de longue date pour ses propriétés dépuratives, est de longue date utilisée dans les pharmacopées traditionnelles pour traiter les inflammations de la vessie, l'incontinence urinaire, les pertes blanches (leucorrhée, métrorragie) ainsi que les varices. Parmi les nombreux cultivars, citons :
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