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Nom latin : Cirsium spinosissimum (L.*) Scop.*, Cirsium cervini W.DJKoch*, Cirsium controversum DC., Cirsium hallerianum Gaudin, Cirsium purpureum Tous., Carduus comosus Lam., Carthamus involucratus Lam., les cinq autres sont consultables sur Plant List. famille : Asteraceae. catégorie : vivace à tiges cannelées pourvues d'un duvet épineux. feuillage : vert et blanc crème à jaune. Feuilles pennatifides, oblongues, lancéolées et très épineuses. Les caulinaires sont alternes et embrassantes sont rigides et peuvent atteindre 30 cm de long, elles sont profondément lobées et chacune des folioles dentées pore un aiguillon, dont la longueur peut atteindre 1 cm. port : dressé. floraison : en été de juillet jusqu'en septembre, visitée par de nombreux insectes pollinisateurs. Denses capitules floraux, aux nombreux fleurons, cernés de longues bractées pubescentes portant des épines acérées, involucre aux écailles oblongues pourvues d'une épine. couleur : blanc à blanc crèmeux, jaune pâle. hauteur : 0.20 à 0.80 m. sol : argileux. zone : 7-9, U-K hardiness H7. habitat : entre 1 200 et 3 000 mètres d'altitude dans les pâturages subalpins, prairies humides et mégaphorbiaies, berges des cours d'eau, alpage maigres et éboulis rocheux où ce Chardon blanc est considéré comme une mauvaise herbe, car, le bétail ne la mange pas à cause de ses longs aiguillons durs et acérés. origine est de l'Europe endémique aux Alpes, Autriche méridionale, Suisse, Italie (Piémont), jusqu'aux Balkans. En France, présent dans les Alpes, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes (Dauphiné, Haute-Savoie, Savoie, Provence), présent au nord-est des Pyrénées-Orientales, vers l'ermitage de Força Réal et Salses-le-Château. NB : son nom Cirsium, donné par Tournefort* vient du latin 'cirsion' qui désigne des plantes ressemblant au chardon, mot venant du grec 'kirsion' qui désigne un genre de chardon, mot venant de 'kyros' qui signifie varices, puisque selon Dioscoride* et Pline*, ce Cirse était réputé soigner les varices et son nom spécifique spinosissimum vient de 'spinosus' qui signifie épineux et le 'suffixe 'issimus, issima, issimum' qui signifie très épineux. Ce genre comprenait 2 049 noms référencés, après révision en 2012, seulement 481 ont été retenus, avec 1 076 autres noms pour synonymes et 492 autres noms demeurent toujours non résolus. Propriétés et utilisations : Dans la médecine traditionnelle chinoise, le genre figurait parmi les plantes prescrites par le célèbre médecin chinois, Hua Tuo (110–207), de la dynastie Han*, réputé bénéfique pour le sang, pour arrêter les saignements (hémostase), les vomissements et l'expectoration de sang. En novembre 2021, des chercheurs chinois ont publié dans le Journal d'ethnopharmacologie, un article sur leurs recherches pharmacologiques sur le genre Cirsium qui ont confirmé, les effets mis en avant dans la millénaire médecine chinoise : "Plus de dix espèces de Cirsium ont été utilisées comme médecine traditionnelle et des études pharmacologiques modernes ont montré que Cirsium a des effets protecteurs sur le foie, antioxydants, anti-tumoraux, anti-inflammatoires, antibactériens, etc. Plus de 200 constituants chimiques tels que les flavonoïdes, triterpènes, stérols, phénylpropanoïdes ont été isolés des Cirsium. Certains ingrédients présentent une grande variété de bioactivités, notamment des activités hépatoprotectrices, anti-inflammatoires, antioxydantes, antitumorales et autres.", consulter l'article en anglais. *Annotations :
*Dioscoride, Dioscoride d'Anazarbe le persan, médecin d'origine grec (Ier siècle avant J.-C.), qui fut le plus grand pharmacologue de l'Antiquité qui influença, avec ses écrits, la pharmacopée durant plusieurs siècles. Dans 'De materia medica', écrit vers l'an 64, il y décrit des centaines de plantes en indiquant leurs propriétés pharmacologiques, ouvrage consultable en ligne à la bibliothèque numérique Mondiale wdl.org. Le médecin botaniste siennois Pietro Andrea Matthioli (1501-1577), est resté célèbre pour ses Commentaires sur l'oeuvre de Dioscoride, oeuvre qui durant 15 siècles fut une des principales références médicinales, des commentaires sur leurs propriétés et vertus médicinales des plantes, illustrés de 500 gravures sur bois - 'Commentarii in sex libros Pedacii Dioscoridis de Materia medica', éd - 1544 et 1560 rééditées, traduites et enrichies au cours de ces années de plus de 1 200 plantes, exemplaire en allemand. Durant la moitié du 16ème siècle, ce fut l'ouvrage de référence pour l'Europe. *W.D.J.Koch., abréviation botanique, pour le médecin, botaniste rhénan Wilhelm Daniel Joseph Koch (1771-1849), qui enseigne la botanique à l'Université d'Erlangen. On lui doit une flore germano-helvétique, réalisée entre, 1835 et 1837, éditée sous le nom de 'Synopsis florae germanicae et helveticae', incluant celles de l'Istrie et de la Biélorussie, consultable en ligne à la BHL (Biodiversity Heritage Library). Le genre Kochia lui a été dédié. *Scop., abréviation botanique pour l'Italien Giovanni Antonio Scopoli (1723-1788), médecin, naturaliste et entomologiste qui, durant ses études, dans la ville d'Innsbruck, étudie la flore du Tyrol, puis, celle de l'ouest de la Slovénie (Carniole) où il exerce, sans enthousiasme, la médecine, tout en se passionnant pour les insectes et plantes. On lui doit de nombreux ouvrages d'entomologie et la parution en 1760 de 'Flora carniolica, exhibens plantas Carnioliae indigenas et distributas in classes, genera, species, varieties, ordine linnaeano', en 2 volumes, parus sous son nom latin Ioannis Antonii Scopoli, l'édition de 1771 est consultable en ligne. *Tournefort, médecin, botaniste aixois Joseph Pitton de Tournefort (1656-1708), qui constitue un célèbre herbier comprenant les flores dauphinoise, savoyarde, parisienne et montpelliéraine. Il fixe, définitivement, le genre Aphyllanthes, et il est, l'initiateur du premier système de classification des fleurs, sur leurs caractères constants, qui a été repris par la suite par Carl Linné. Conseiller du Roy, en 1683, il est nommé professeur de botanique au Jardin du Roy, c'est aujourd'hui le Jardin des plantes. En 1691, il devient académicien, pensionnaire de l'Académie Royale des Sciences, puis en 1696, docteur de la Faculté de Médecine de Paris. En 1700, à la demande de Louis XIV, il entreprend un voyage de deux ans, aux pays du Levant, qu'il relate en deux volumes publiés en 1717, sous le titre "Relation d'un Voyage du Levant fait par ordre du Roy" (contenant, l'histoire ancienne et moderne de plusieurs isles de l'archipel, de Constantinople, des côtes de la Mer Noire, de l'Arménie, de la Géorgie, des frontières de Perse et de l'Asie Mineure). Au cours de ce séjour, il s'intéresse aux drogues, aux préparations médicinales et les plantes d'où, on les tire, que l'on retrouve dans l'Histoire abrégée des drogues simples. Afin de ne plus dépendre, de l'Orient, on lui doit l'acclimatation des Térébinthacées. Isabelle Gautier©04/08/2000 ® Jardin! L'Encyclopédie - Isabelle Gautier©04/08/2000 - ® par la Société des Gens de Lettres - Conformément aux conventions internationales relatives à la propriété intellectuelle, la reproduction électronique avec mise à la disposition du public et/ou l’exploitation commerciale sont expressément interdites. ![]() |
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