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Nom latin : Begonia maculata Raddi. (1820), synonymes retenus Begonia maculata var. argentea (Klotzsch) A.DC. , Begonia maculata var. elegantissima Fotsch (1933), Begonia maculata var. wightii Fotsch , donné également pour synonymes de Begonia aculeata Walp., Begonia argyrostigma Fisch. ex Link & Otto, Gaerdtia argentea Klotzsch famille : Begoniaceae. catégorie : vivace succulente. feuillage : sur des tiges charnues, articulées avec des noeuds renflés, régulièrement espacés et lavé de rouge. Des feuille ondulées, ovales, dissymétriques, dentelées, aux nervures bien marquées, marginées de vert et tachetées d'argent sur le limbe et rouge sur le revers, avec une marge ondulée. port : dressé, évasé, aux tiges bambusiformes, ramifiées. floraison : du printemps jusqu'à l'automne, avec un pic en été. Bouquets de fleurs pendantes. Les boutons floraux ont une forme de coeur. couleur : blanche ou rose pâle. croissance : rapide. hauteur : 1,20- 1,50 m et plus. plantation : rempoter au printemps dans un substrat léger et surtout bien drainant. multiplication : courant mai-juin par boutures de portion de tige pourvue un noeud, mettre dans du terreau. sol : prévoir un mélange à base de terreau de feuille riche en matière organique, terre de bruyère et de tourbe sur un lit de gravier pour le drainage. culture en pot : le rempotage s'effectue tous les deux à trois ans, entre-temps faire un surfaçage avec du compost. emplacement : mi-ombre de préférence, à l'abri des rayons du soleil qui peuvent brûler le feuillage n'aime pas être déplacé. zone : abritée et protéger du gel, 11b-12a, U-K hardiness H1B, USDA zones 11b-12, minima 11°C, à l'intérieur température optimale 18 à 20°C. origine : sud-est du Brésil dans la région de Rio de Janeiro, introduit et naturalisé au nord-est de l'Argentine, au nord-est et sud-est du Mexique ainsi qu'à Cuba et en République Dominicaine, consulter la carte. entretien : arroser régulièrement sans excés (risque de pourrissement des racines), laisser le substrat sécher un peu, entre deux arrosages sur quelques cm, les réduire durant l'hiver. Effectuer un apport d'engrais pour plantes à fleurs toutes les deux semaines durant la période de de croissance Durant la période de croissance, du printemps, au début de l'automne) effectuer un apport d'engrais liquide toutes les 4 à 6 semaines, toujours sur un substrat humide, pour éviter les dépôts blanchâtres sur la terre en surface. Au fur et à mesure, supprimer les fleurs fanées et les feuilles dessèchées ou endommagées. Tailler les tiges trop dégarnies et trop grêles et pour les autres, si nécessaire, les réduire à trois bourgeons. maladies et ravageurs : lorsque la température ambiante est trop humide, il peut être sujet à la pourriture grise, Botrytis cinerea (grey moulds), enlever les parties atteintes et traiter avec un fongicide. Un dépot blanchâtre sur les feuilles, est du à l'oïdium Erysiphe polyphaga (powdery mildew). Un brunissement des feuilles sur leur extrémité est signe de sécheresse ambiante. Si les feuilles pourrissent ou virent au jaune, c'est un excès d'eau ou un écart brusque de température. Le jaunissement du feuillage, peut-être aussi, un signe de manque de lumière ou sécheresse du substrat. Il est sujet aux pucerons (aphids) et aux cochenilles farineuses (mealybugs), convoité par les escargots (snails) , les limaces (slugs) et les perce-oreilles (earwigs), aux charançons (weevil), et comme le cyclamen, à l'intérieur, il peut être envahi par des acariens, les tarsonèmes (red spiders) et sujet aux thrips (thunder flies). NB : les Begonia ont été dédiés par Charles Plumier*à Michel Bégon, intendant de marine à Rochefort-sur-Mer et son nom spécifique maculata signifie maculé, faisant référence au feuillage. Le premier bégonia Begonia gracilis a été découvert au Mexique en 1651 par Francisco Hernandez. Ce genre en 2019 comprenait plus de 1528 espèces connues, originaires des régions tropicales et sub-tropicales, 150 espèces en Afrique, plus de 600 espèces en Amérique centrale et Amérique du Sud et plus de 600 espèces en Asie dont 173 espèces en Chine, jusqu'au sud de l'Himalaya, dans les régions très chaudes et pluvieuses, au sud du Tibet où ont eu lieu de nouvelles découvertes, 141 d'entre elles y sont endémiques et certes figurent de longue date dans les pharmacopées chinoises, malaisiennes et boudhiques. Le Conservatoire du Bégonia se trouve à Rochefort-sur-Mer en Charente Maritime, possédant une collection de 1 500 espèces de bégonias botaniques et d'hybrides tubéreux, certains à caudex, d'autres rhizomateux ou à racines fibreuses. Le découvrir ici. La 'Tamaya' il s'agit d'une appellation purement commerciale, un croisement entre des variétés de bégonias : Begonia hybride 'Comte de Miribel' à feuilles lancéolées avec des taches argentées zvec une floraison rose vif. Une ancienne obtention tion de 1896 par Paul Bruant, issue d'un croisement de Begonia albo-picta avec Begonia corallina. Le 'Tamaya' il s'agit d'une appellation purement commerciale, un croisement entre des variétés de bégonias : Begonia hybride 'Comte de Miribel' à feuilles lancéolées avec des taches argentées et une floraison rose vif ( créé en 1896 par Paul Bruant) et du croisement de Begonia albo-picta avec Begonia corallina. Ces renseignements ont été obtenus auprès du Conservatoire Nationale du Bégonia à Rochefort-sur-Mer, Charente Maritime, à visiter, car il regroupe plus de 600 espèces. Le premier bégonia Begonia gracilis, a été découvert au Mexique, par Francisco Hernandez en 1651. Propriétés et utilisations : Certaines espèces de bégonias ont leur place dans les pharmacopées chinoises, malaisiennes et bouddhiques, comme c'est le cas pour le Begonia siamensis et le Begonia laciniata.
- Begonia boliviensis A. DC., le bégonia de Bolivie, décrit par De Candolle en 1859, et l'un des Begonia découvert et ramené en Angleterre par Veitch* en 1864, depuis les Andes boliviennes, pour un collectionneur britannique, Richard Pearce (1835-1868), qui a développer des hybrides. Un bégonia de croissance rapide, au port retombant, aux feuilles effilées en pointe à marge en fines dents de scie, déveloippe en abondance, de la fin du printemps jusqu'à l'automne, des fleurs retombantes, regroupées par trois d'un rouge écarlate à rouge orangé pour le cv 'Santa Cruz', existe des cv en blanc ou rose. Tolère des basses températures jusqu'à 3 et 5 °C. La plupart du temps cultivé dans des paniers suspendus pour profiter de sa floraison retombante. - Begonia boweri Ziesenh., des feuilles obliques, cordiformes et d'un vert émeraude à marge marron, sur un pétiole poilu et des petites fleurs blanches ou d'un rose pâle. - Begonia coccinea Hook., originaire du Brésil, bégonia bambousiforme, feuillage vert soutenu ayant une marge et le revers roug et des fleurs d'un rouge corail, en bouquet retombant. - Begonia 'Comte de Miribel', hybride bambousiforme d'environ 1 m 50, feuilles lancéolées, mouchetées d'argent avec une abondante floraison rose vif. - Begonia elatior Hort. ex Steud., d'août à novembre, des fleurs simples ou doubles blanches ou rose, rouge, jaune ou orange. Un bégonia d'intérieur. - Begonia fuchsioïdes Hook., originaire du Venezuela, grande taille, 60 à 90 cm. Des feuilles vernissées, vert foncé avec une marge dentelée, et de l" automne au printemps, des fleurs pendantes à long pédoncule, rose, rouge. - Begonia glaucophylla, une variété retombante aux fleurs d'un rose-rouge. - Begonia haageana S.Watson, synonyme retenu, Begonia scharffii Hook.f., originaire du Brésil, de grande taille, 50 à 90 cm, feuille velue, cordiforme au revers rouge-pourpre; de grosses fleurs durant l'été. - Begonia metallica W. G. Sm., originaire du Mexique, 1m; feuille à nervures marquées, tachetées de blanc, revers à nervures rouges; fleurs roses en bouquet, à long pédoncule couvert de poils rouges. - Begonia semperflorens , un bégonia à racines fibreuses, originaire du Venezuela et du Brésil, aux feuilles cireuses arrondies et d'un vert vif. De nombreuses petites fleurs de 1,5- à 2,5 cm, de couleur blanche, rose ou rouge. - Begonia 'Comte de Miribel' un hybride bambousiforme: 1 m 50, feuille lancéolée, tachetée d'argent, abondante floraison rose vif. - Begonia 'Sophie Cécile', un bégonia hybride, bambousiforme, 0,80 cm à grandes feuilles, d'un vert foncé avec des taches argentées et très découpées, floraison rose. - Begonia x tuberhybrida 'Pendula', aux tiges élancées, de juin-septembre, petites fleurs fleurs retombantes, de 5 à 7 cm, dans les tons de rose, rouge ou jaune. Dans l'abécédaire, consulter la liste des autres espèces présentes dans l'Encyclopédie ou la liste des autres plantes d'intérieur. Annotations : *Plumier , Charles Plumier (1646-1704), révérend père marseillais, membre de l'Ordre des Minimes, élève de Joseph Pitton de Tournefort*. Conformément à la mode qu'il instaure avec les bégonias, de donner le nom de personnes célèbres, de botanistes, naturalistes, explorateurs, ..., à un genre, l'un d'entre eux, d'ailleurs lui a été dédié, les Plumeria, originaires des originaires des zones tropicales et subtropicales. Il participe à plusieurs expéditions aux Antilles françaises en 1689, puis, entre 1693 et 1695, en Amérique centrale, voyages au cours desquels, il découvre de nombreuses espèces dont le genre Begonia qu'il dédie à Michel Begon, intendant du Roi, au retour de ses voyages, il est nommé botaniste du Roi. On lui doit l'un des premiers herbiers de la Provence et ceux du Languedoc. *Tournefort, médecin, botaniste aixois Joseph Pitton de Tournefort (1656-1708), qui constitue un célèbre herbier comprenant les flores dauphinoise, savoyarde, parisienne et montpelliéraine. Il fixe, définitivement, le genre Aphyllanthes, et il est, l'initiateur du premier système de classification des fleurs, sur leurs caractères constants, qui a été repris par la suite par Carl Linné. Conseiller du Roy, en 1683, il est nommé professeur de botanique au Jardin du Roy, c'est aujourd'hui le Jardin des plantes. En 1691, il devient académicien, pensionnaire de l'Académie Royale des Sciences, puis en 1696, docteur de la Faculté de Médecine de Paris. En 1700, à la demande de Louis XIV, il entreprend un voyage de deux ans, aux pays du Levant, qu'il relate en deux volumes publiés en 1717, sous le titre "Relation d'un Voyage du Levant fait par ordre du Roy" (contenant, l'histoire ancienne et moderne de plusieurs isles de l'archipel, de Constantinople, des côtes de la Mer Noire, de l'Arménie, de la Géorgie, des frontières de Perse et de l'Asie Mineure), consultable à la Bnf. Au cours de ce séjour, il s'intéresse aux drogues, aux préparations médicinales, ainsi qu'aux plantes d'où, on les tire, que l'on retrouve, dans l'Histoire abrégée des drogues simples. Afin de ne plus dépendre, de l'Orient, on lui doit l'acclimatation des Térébinthacées. *Veitch. horticulteur-explorateur écossais John Gould Veitch (1839-870), qui recueille des espèces à travers le monde pour le compte des célébrissimes pépinières James Veitch & Sons (1808) d'Exeter, comté du Devon au sud-ouest de l'Angleterre qui les acclimatent avant de les diffuser par la suite dans les parcs et les jardins du reste de l'Europe. L'établissement a été rachetée en 1969 par St. Bridget Nurseries. Lire 'The House of Veitch', publiée en 2002 par la RHS*, toujours commercialisé. natacha mauric © 28.06. 2001 ® Jardin! 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